Lyon évite le pire

Lyon aurait pu plus mal tomber. En évitant l'Atletico Madrid, le Celtic Glasgow ou la Fiorentina, les Rhodaniens se sont épargnés des affiches au goût de traquenard. Il faudra bien sûr se méfier d'Anderlecht, tombeurs faciles des Turcs de Sivasspor au tour précédent (5-0, 1-3), mais le RSCA n'a plus son lustre d'antan. Certes, le club belge aux trois Coupes d'Europe (deux Coupes des Coupes et une Coupe de l'UEFA) demeure un habitué de la scène continentale mais sans grande référence récentes. Même sur la scène nationale, Anderlecht n'a plus le même éclat et a dû se contenter de la deuxième place la saison dernière derrière le Standard de Liège. "C'est sûr que l'on pouvait tomber contre l'Atlético Madrid ou la Fiorentina, c'était des clubs qui avaient sûrement plus l'habitude de jouer des matchs de haut niveau", a réagi à chaud Claude Puel, coach de l'OL.

Lyon et Anderlecht se sont déjà croisés sur la scène européenne, en phase de poule de la C1 lors de la saison 2003-2004. Chaque formation s'était alors imposée à domicile (1-0, 0-1) mais Anderlecht avait terminé bon dernier de ce groupe A quand Lyon achevait la phase de poule en tête. Méfiance tout de même. Plus récemment, en 2008, les Belges ont eu raison des Girondins de Bordeaux en seizièmes de finale Coupe de l'UEFA (2-1, 1-1). "C'est une équipe à prendre très sérieux. La saison passée, Anderlecht a sorti Bordeaux en seizièmes de finale de la coupe UEFA. Il faudra faire la différence chez nous car il faudra s'attendre à un match difficile à Anderlecht, dans un stade qui respire le foot, avec 25 000 spectateurs et des tribunes très proches du terrain. Nous sommes prévenus", a poursuivi Puel. Et ce barrage présentera l'inconvénient pour l'OL de jouer le match retour à Bruxelles. Malgré tout, les septuples champions de France, forts de leur expérience européenne, aborderont ce barrage avec l'étiquette de favori. Mais à Lyon, on connaît trop les tours de barrage pièges pour aborder cette double confrontation avec suffisance. Les Gones se souviennent encore du cauchemar Maribor (deux défaites, 1-0 à Gerland et 2-0 en Slovénie en 1999) et feront sans doute tout pour éviter pareille désillusion.

Panathinaïkos - Atletico de Madrid

Sporting Portugal - Fiorentina

FC Timisoara - Stuttgart

Celtic Glasgow - Arsenal

Lyon - Anderlecht

Levski Sofia - Debrecen

FC Copenhague - Apoël Nicosie FC

FK Ventspils - FC Zürich

Salzbourg - Maccabi Haïfa

FC Sheriff Tiraspol - Olympiakos