Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Lyon n'a pas fait le poids

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/04/2010 à 22:22 GMT+2

Après s'être montré inoffensif à l'aller, l'Olympique Lyonnais n'a pas fait mieux mercredi à Gerland. En demi-finale retour, l'OL a été battu une seconde fois par un Bayern Munich (0-3) qui lui était éminemment supérieur. Ivica Olic a marqué les trois buts qui envoient les Bavarois à Madrid.

Eurosport

Crédit: Eurosport

LYON - BAYERN : 0-3 (aller : 0-1)
Buts : Olic (26e, 67e, 77e)
Mercredi soir, Lyon avait rendez-vous avec l'histoire. Mais a eu la mauvaise idée de lui poser un lapin. Désirée par toute une ville et un président qui s'est investi dans les affaires d'un club qu'il a sorti de l'anonymat, la finale de Santiago-Bernabeu se déroulera sans l'Olympique Lyonnais. Epilogue tellement logique d'une demi-finale à sens unique. Le Bayern Munich, quoi qu'on en dise, était bien plus fort que Lyon. Et pas qu'un peu. Le score (4-0 sur l'ensemble des deux matches) et la manière en attestent. A la différence de Lyon, le club bavarois a su se mettre à la hauteur de l'événement. Sans doute la force de l'habitude. On ne dompte pas la C1 à quatre reprises par hasard (1974, 1975, 1976, 2001). Pour atteindre le toit de l'Europe, il faut s'en donner les moyens.
Comme à l'Allianz Arena, l'Olympique Lyonnais a subi les événements. Et laissé le ballon dans les pieds bavarois. Problème pour les Rhodaniens, à la différence du Real Madrid, le club allemand a su quoi en faire. Même privé de Ribéry, suspendu, et avec une charnière centrale boitillante (van Buyten a joué la première période, Demichelis la seconde), le Bayern a maitrisé les débats et jamais Lyon, qui avait finalement opté pour un 4-2-3-1 avec un quatuor (in)offensif constitué de Govou, Delgado, Bastos et Lisandro, n'a montré les crocs. Si les chiffres ne disent pas tout, celui-ci est terrible et tellement révélateur : Les Lyonnais ont cadré un seul tir, par Govou à l'heure de jeu (60e).
Olic, Olic, Olic
A qui la faute ? Aux joueurs en premier lieu. A cet implacable Bayern Munich également. Mais aussi à Claude Puel qui, finalement, n'a pas su insuffler le souffle qu'une demi-finale de Ligue des Champions demande. Après la prestation de l'aller, jugée insuffisante par la majorité des acteurs, Lyon n'a pas fait mieux et n'a pu offrir à Gerland la soirée de folie qu'il aurait mérité. Ivica Olic a vite refroidi les ardeurs rhodaniennes, en venant battre Lloris avant la demi-heure (0-1, 26e). Après cette ouverture du score, sanctionnant une entame de rencontre froidement maitrisée par la bande de Louis van Gaal, Lyon n'a pas trouvé la force mentale pour se relever et écrire l'histoire. Puel a bien tenté un "coup" en faisant entrer Gomis à la place de Cissokho à la reprise. Mais le coeur n'y était plus.
Demandez donc à Cris, expulsé pour avoir applaudi ironiquement monsieur Busacca (59e). C'est des vestiaires et peut-être à la télévision qu'il a vu Olic terminer le travail, du gauche (0-2, 67e) puis de la tête (0-3, 77e). C'est aussi devant son poste qu'il suivra la finale de la Ligue des Champions. Sans doute se dira-t-il que Lyon a laissé passer une drôle d'occasion. Celle d'une vie ? Ce n'est pas une certitude. Mais ça y ressemble fort.
picture

FRANCE, Lyon : Bayern Munich's Croatian striker Ivica Olic (R) celebrates scoring with his teammate striker Thomas Mueller

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité