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MU a un plan B

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/05/2011 à 11:47 GMT+2

La victoire de Manchester United sur Schalke 04 (4-1) mercredi est d'abord celle de son banc. Elle confirme que Sir Alex Ferguson aura plusieurs solutions de rechange lors de la finale de la Ligue des Champions, le 28 mai, face au FC Barcelone.

Manchester United Valencia O'Shea Smalling

Crédit: AFP

Qu'on ne s'y trompe pas : le Manchester United qui a battu Schalke mercredi soir n'aura pas grand-chose à voir avec celui qui se frottera au Barça à Wembley. Du moins, sur le tableau noir. Le 28 mai prochain, l'heure des calculs de gestionnaire sera révolue. En Angleterre, la saison sera finie depuis pratiquement une semaine. Sir Alex Ferguson saura déjà s'il a conduit les Red Devils vers une dix-neuvième couronne nationale. Et il n'aura plus à se creuser les méninges pour préparer une "finale" de Premier League face à Chelsea. Avec l'avance de deux buts acquise au match aller, l'Ecossais pouvait se le permettre contre Schalke. "Nous étions en bonne position pour faire des changements et garder frais la majorité des joueurs pour le gros match de dimanche", a reconnu Edwin van der Sar après la rencontre.
Le 28 mai, Ferguson n'hésitera pas à jeter toutes ses forces dans la bataille. A aligner ses cadres d'entrée. Cette fois, il ne prendra aucun risque. "Je me suis dit: est-ce que j'ai raison de faire ça? Je suis content que les faits m'aient donné raison", a-t-il avoué mercredi. Face à Schalke, son banc avait franchement fière allure. Jugez plutôt : Evra, Vidic, Giggs, Fletcher, Owen et Chicharito y ont pris place. Ferdinand, Carrick et Rooney, eux, étaient en tribunes. Pep Guardiola n'était pas très loin. L'entraîneur catalan ne l'a pas montré, mais il a forcément été impressionné par la démonstration mancunienne face à Schalke (4-1). Il n'est pas le seul. "La qualité de leur deuxième onze est exceptionnelle, s'est enthousiasmé Ralf Rangnick, le coach de Schalke. La plupart des équipes de Bundesliga seraient heureuses d'avoir ces joueurs-là comme titulaires."
Gibson a convaincu
Même sans ses tauliers, ce MU-là dispose d'une sacrée réserve. En défense centrale, l'association Smalling-Evans, pourtant très expérimentale, n'a pas fait oublier l'inamovible duo Ferdinand-Vidic. Mais elle a répondu présent dans les duels. Un signe qui ne trompe pas : on n'a pas vu Raul du match. Devant, Valencia et Nani ont parfaitement épaulé Berbatov. En quête d'efficacité, le Bulgare n'a pas pour autant laissé son sens collectif aux vestiaires. Mercredi, il s'est mué en passeur. Mais c'est surtout au milieu de terrain que Sir Alex a réussi son coup. Ces dernières semaines, on disait Scholes trop juste physiquement, trop nerveux ? Le vétéran anglais a orienté le jeu avec la clairvoyance de ses 36 ans. On disait Anderson insuffisamment remis d'une blessure au genou ? Le Brésilien s'est montré d'une justesse implacable, parachevant sa prestation haut de gamme par un doublé.
Et puis il y a le méconnu Darron Gibson. Mal-aimé serait même plus approprié. C'est peu dire que l'Irlandais n'avait pas la cote auprès des supporters mancuniens, qui réclamaient à corps et à cris son départ. Peut-être ont-ils changé d'avis. Car Gibson a calmé les esprits. Non pas sur Internet, où son compte Twitter, ouvert en avril pour lancer une opération séduction, n'a pas résisté longtemps aux critiques véhémentes. Face à Schalke, le natif de Derry a donné sa réponse. Sur le terrain : il a offert sur un plateau le premier but à Valencia, avant d'inscrire lui-même le deuxième. Quand on vous dit que Manchester a de la ressource.
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