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Les notes du PSG : Pastore, Lucas, Lavezzi, un trio en or

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/02/2013 à 12:35 GMT+1

Si Zlatan a déçu, les autres membres de l'animation offensive, Pastore, Lucas et Lavezzi, ont sorti le grand jeu mardi soir à Valence. Les notes en relief.

Champions League 2012/2013 Valencia PSG Lavezzi

Crédit: AFP

SALVATORE SIRIGUNote défensive : 7
Le bilan était parfait pour lui. Jusqu'à ce but dans le temps additionnel où il a été fusillé à bout portant par Rami. Paradoxalement, il a passé une plutôt tranquille. Mais quand Paris a eu besoin de lui, Sirigu a répondu présent. Il n'a quasiment rien eu à faire de toute la première période. Après le repos, quand, par vagues, Valence a tenté de revenir dans le match, le portier italien s'est montré impérial, que ce soit pour dégager des deux poings (51e), claquer un ballon vicieux sous sa transversale (56e), s'interposer sur un centre au cordeau de Feghouli (67e) ou sortir une parade sur un coup-franc de Tino Costa (87e). Il a par ailleurs été absolument parfait dans chacune de ses sorties aériennes.
Bilan: Impeccable d'un bout à l'autre, il n'a rien à se reprocher sur le but de Valence.
CHRISTOPHE JALLETNote défensive: 5 - Note offensive: 4
Beaucoup voyaient Jonas lui faire passer une soirée difficile. Le capitaine parisien a globalement bien tenu le choc. Sa remise de la tête malheureuse pour Banega aurait pu mal tourner (21e) mais pour le reste, il s'est acquitté de sa tâche avec une certaine efficacité. En revanche, il a semblé se précipiter par moments dans son jeu vers l'avant. Conséquence, beaucoup de relances imprécises. Trop de déchet dans ce domaine. Dommage.
Bilan: Une soirée sans souci majeur, malgré une fébrilité latente de temps à autre.
ALEXNote défensive: 8 - Note offensive: 5
Sa présence donne indéniablement une dimension physique supérieure à la défense parisienne. Il a été le roi des airs et s'est comporté en véritable patron toute la soirée. Autoritaire. Rassurant. Un vrai roc. Il n'a quasiment rien laissé passer. Offensivement, lui qui a déjà inscrit deux buts dans cette Ligue des champions (autant que... Ibrahimovic) n'a en revanche guère eu l'occasion de faire valoir sa présence dans les airs devant le but de Valence. Mais l'essentiel était évidemment ailleurs pour lui. Il y avait vraiment un absent majeur dans l'axe? Thiago qui?
Bilan: Du très costaud. Soldado et Cie n'ont jamais pu le sortir de sa zone de confort.
MAMADOU SAKHONote défensive: 7 - Note offensive: 5
Il n'avait plus joué avec Alex en charnière centrale depuis quasiment quatre mois. Franchement, ça ne s'est pas vu. A l'instar du Brésilien, le jeune international français a livré un match d'une grande propreté. Histoire de chercher la petite bête, on citera ce dégagement mal assuré qui aurait pu profiter à Guardado en première période. Mais à côté de ça, beaucoup d'interventions pleines d'à-propos y compris dans les séquences un peu chaudes en seconde période. Il a aussi essayé de soigner ses relances. Sérieux et appliqué d'un bout à l'autre.
Bilan: Si Alex a été le général de la défense, Sakho a fait un excellent lieutenant.
MAXWELLNote défensive 6 - Note offensive: 4
Il s'est surtout attaché à bien défendre et on l'a rarement vu porter l'estocade de l'autre côté de la ligne médiane. Et quand il est monté, pour tirer un ou deux coups francs, ce ne fut pas toujours avec succès. Mais Maxwell est d'abord arrière gauche et dans ce domaine, il a fait le job, bien aidé il est vrai par Pastore. Il a certes oublié en route une ou deux fois Pereira dans son couloir, sans dommage heureusement. Mais globalement, il n'a pas été trop mis en difficulté.
Bilan: Comme souvent avec Maxwell, ce n'est pas flashy, mais c'est efficace.
BLAISE MATUIDINote défensive 7 - Note offensive: 6
Quel abattage encore ! L'ami Blaise a mis un peu de temps à rentrer dans le match, courant d'abord souvent après le ballon quand Valence en avait le monopole. Mais ça n'a pas duré. Et une fois la machine en route, impossible de l'arrêter. Dans sa zone de prédilection, il a ratissé un nombre de ballons incalculables. Sa moisson s'est accrue au fil des minutes. Offensivement, il a aussi essayé d'apporter dans son rôle d'accélérateur de particules. Là aussi, il s'est bonifié au fil du match et on l'a même vu placer une bonne frappe aux 20 mètres obligeant Guaita à un bel arrêt (65e).
Bilan: Du Matuidi dans le texte. Toujours aussi précieux dans le système d'Ancelotti.
MARCO VERRATTINote défensive: 7 - Note offensive: 5
"Marco est jeune, il manque d'expérience mais il a du caractère". Carlo Ancelotti avait-il vu le match avant? Car son propos, datant de la veille de la rencontre, s'applique à merveille à la prestation de son milieu de terrain italien. Pour le meilleur et pour le pire, Verratti s'est beaucoup dépensé. Il fait un excellent complément à Matuidi. Lui aussi ramasse beaucoup de miettes et il lui arrive d'en faire de bons petits plats quand il se projette vers l'avant. Mais il a pris un carton jaune un peu bête pour s'être chauffé avec Pereira en première période. Il a tendance à trop parler avec l'arbitre ou ses assistants. Un mal récurrent. Il doit se canaliser.
Bilan: Il a les défauts de ses qualités. Fougueux, parfois même un peu trop. Son carton, synonyme de suspension, gâche le tableau. Mais il est utile, aussi. Sacrément utile.
LUCAS MOURANote défensive:6 - Note offensive: 8
Son match a débuté par une grosse frayeur lorsqu'il s'est tordu la cheville après quelques secondes de jeu. La suite? Un festival, un régal pour les yeux, et un cauchemar pour la défense de Valence. Il a tiré le premier pétard parisien d'une frappe sur le poteau (10e) avant de multiplier les déboulés sur son flanc droit, où sa vitesse a fait merveille. Puis il y a eu son chef d'oeuvre de la première période avec ce one man show suivi d'un caviar pour Pastore sur le deuxième but parisien. Défensivement, il n'a pas rechigné. On l'a parfois vu défendre très près de son but, comme sur cette récupération dans ses 20 mètres suivi d'une course de 60 mètres balle au pied. Diminué car touché à la cheville, Lucas a été remplacé à la 54e minute par Clément Chantôme, lequel a inscrit un troisième but... refusé. On l'a également vu combiner avec Ibra dans la surface adverse. Une bonne entrée.
Bilan: En une soirée, il a montré à l'Europe entière pourquoi le PSG s'est amouraché de lui. Il se souviendra de sa première en Ligue des champions. Valence aussi...
JAVIER PASTORENote défensive: 8 - Note offensive: 8
Il a donné le premier but à Lavezzi. Il a inscrit le deuxième, d'une frappe en pivot, juste avant la pause, sur l'offrande de Lucas. Ces deux actions suffisent pour comprendre l'impact de l'ancien joueur de Palerme ce mardi à Mestalla. Précieux offensivement, il a également beaucoup donné de l'autre côté du terrain, jouant souvent tout près de Maxwell à qui il a efficacement prêté main forte. Le pire, c'est qu'il pourrait faire encore mieux en gommant une ou deux scories. Mais c'est vraiment histoire de faire la fine bouche. Ce Pastore-là est indispensable. Il a été grand. Remplacé par Sylvain Armand à deux minutes du terme.
Bilan: Passeur, buteur, travailleur. Un match plein. Un match référence.
EZEQUIEL LAVEZZINote défensive: 6 - Note offensive: 7
Il était le meilleur buteur du PSG dans la compétition et il a conforté ce statut à Mestalla en ouvrant le score après un slalom et un bon une-deux avec Pastore (10e). Défensivement, il a clairement joué un cran en-dessous d'Ibrahimovic sur le terrain, n'hésitant pas à redescendre dans ses 30 mètres pour épauler Verratti et Matuidi. Cette activité lui a peut-être coûté un peu de lucidité en attaque par la suite car il a manqué plusieurs occasions nettes, notamment en seconde période. En trois minutes, il a raté l'immanquable (61e), avant de buter sur Guaita (64e). Un match plein, néanmoins. Remplacé à l'orée du dernier quart d'heure par Jérémy Ménez.
Bilan: Son but a placé le PSG sur orbite. Avec un peu plus de réussite, il aurait pu finir avec un doublé ou un triplé.
ZLATAN IBRAHIMOVICNote défensive: 3- Note offensive: 3
"Ibrahimovic, la menace", avait titré As mardi matin. Pourtant, la star parisienne est passée à côté de son match. Quelques mauvais choix, des ballons perdus, un ou deux hors-jeu, ce n'était pas l'Ibra des grands soirs. En seconde période, avec les espaces, il s'est davantage mis en évidence. Autour de l'heure de jeu, il a même été à l'origine de deux séquences chaudes sur le but espagnol. C'est peu, tout de même, pour lui. Mais ce qui aurait dû rester un match sans relief a viré à la catastrophe avec ce carton rouge en toute fin de rencontre.
Bilan: Peut-on encore vraiment parler de Zlatan-dépendance ? Sur ce match, non. Mais après son expulsion et la suspension qui l'accompagnera, on aura très vite l'occasion de le revérifier...
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