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PSG-Valence (1-1): Le PSG en quart par la petite porte

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/03/2013 à 12:13 GMT+1

Fébrile, en danger jusqu'au bout, le PSG s'est finalement qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions malgré son nul face au FC Valence (1-1).

2013 Ligue des champions PSG Lavezzi

Crédit: Panoramic

Paris sera au rendez-vous des quarts de finale de la Ligue des champions. Un premier accomplissement pour le PSG nouvelle version. Mais que ce fut dur et laborieux. Les joueurs de Carlo Ancelotti ont été bien inspirés d'effectuer l'essentiel du travail au match aller à Valence, d'où ils avaient ramené une victoire probante (1-2) qui aura été le ciment de leur qualification. Car mercredi soir, au Parc des Princes, ils ont affiché une fébrilité qui a tourné par instants à la panique. Paris a tremblé, Paris s'est fait peur mais Paris peut respirer. Le petit match nul (1-1) concédé aux Espagnols suffit à son bonheur. Heureusement, Valence n'avait pas tout à fait les moyens de ses intentions. Car ce PSG-là, particulièrement vulnérable, était très prenable.
Dès le début de la rencontre, on ne l'a pas senti dans son assiette. Avec Chantôme au milieu et Gameiro sur le banc, Ancelotti avait joué la prudence. Paris a donc joué bas et laissé venir son adversaire. Mais celui-ci, échaudé par les contres assassins de Mestalla, ne s'est pas jeté dans la gueule du loup comme lors de la première manche. D'espaces, les Parisiens n'en ont pas eus. D'occasions, guère davantage. Plutôt verrouillé, le premier acte n'a jamais vraiment démarré. Sirigu a bien dû se coucher sur une frappe de Soldado (16e) et une autre de Jonas juste avant la pause (44e). Du côté parisien, quasiment rien à signaler. Aux trois-quarts de cette confrontation, Valence était donc toujours obligé de marquer deux fois pour se qualifier. Pourtant, de façon très paradoxale, il flottait comme une crainte latente sur le Parc.
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PSG Valence Pastore

Crédit: AFP

Valence n'a pas trouvé son Kostadinov
La peur n'écartant pas le danger, ce qui devait arriver arriva. Dix minutes après la reprise, une frappe soudaine de Jonas des 20 mètres, légèrement déviée par Alex, a achevé sa trajectoire sur la droite de Sirigu, surpris (55e). Cette fois, l'angoisse était franchement palpable, sous le regard inquiet de Zlatan Ibrahimovic, présent dans les tribunes. Ancelotti a alors pris le parti de renforcer son secteur offensif en lançant dans le grand bain Kevin Gameiro en lieu et place de Thiago Motta. Pour son dépucelage en Ligue des champions, l'ancien Lorientais a apporté ce zest de dynamisme qui manquait cruellement à son équipe. C'est lui qui a initié le but parisien, son travail permettant à Lavezzi de se retrouver en position idéale face à Guaita. En deux temps, l'Argentin a trouvé la mire, pour son cinquième but européen de la saison (66e).
Sur le fond, cette égalisation ne changeait pas grand chose au problème pour Valence toujours contraint de marquer un deuxième but pour y croire. Le but de Lavezzi n'a pas suffi à libérer pour de bon une équipe parisienne qui aura perdu un nombre de ballons incalculable. Malgré l'abattage d'un Matuidi encore colossal, Paris a souffert jusqu'au bout. Ce PSG-Valence a parfois eu un petit parfum de France-Bulgarie un soir de 1993. Mais, par chance pour Paris, Valence n'a pas trouvé son Kostadinov. Au coup de sifflet final, c'est davantage du soulagement que de la joie qui s'est emparé des Parisiens. L'essentiel est fait. Ils sont en quarts. Sur l'ensemble des deux rencontres, c'est globalement logique. Mais sur ce match retour, on n'ira pas jusqu'à affirmer, comme Leonardo, que le PSG est taillé pour l'Europe. Elle a même semblé trop grande pour cette équipe crispée à l'excès et jamais maitresse, ni de l'évènement, ni d'elle-même. Peu importe son adversaire en quarts, Paris devra y montrer autre chose. Mais au moins, il y sera.
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