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Vainqueur à Valence (1-2), le PSG a adressé un message à l'Europe

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ParEurosport

Publié 13/02/2013 à 20:37 GMT+1

Impressionnant de talent et de maîtrise à Valence, le PSG passé son premier test européen avec mention. Certes, ce n'était qu'un huitième de finale aller. Mais cette victoire à Mestalla (1-2), sur le fond comme sur la forme, crédibilise l'ambition du club de la capitale.

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Crédit: Eurosport

Le PSG n'a rien gagné. Il n'est pas champion d'Europe. Il n'est même pas encore tout à fait en quarts de finale. Tout ça viendra peut-être. Un jour, pour le couronnement. Dans trois semaines pour les quarts, perspective plus concrète aujourd'hui. Mais en attendant, le club parisien a adressé un message appuyé au reste de l'Europe en s'imposant à Valence (1-2) mardi soir en huitième de finale aller. A défaut d'être encore un grand d'Europe et de pouvoir être considéré comme un favori de cette Ligue des champions, il possède d'ores et déjà une bonne tête d'outsider. Jusqu'ici, on pouvait le supposer, le pressentir. Depuis la démonstration de Valence, on peut l'affirmer.
En Espagne, Paris venait d'abord pour en apprendre davantage sur lui-même. C'était le premier gros test européen de l'ère QSI. Mission largement accomplie. "Je pense que cette victoire, c'est un signal fort, témoigne Leonardo. C'est une façon de dire 'nous sommes bien là et il faut compter avec nous'". Plus qu'une surprise, c'est une confirmation. Ainsi que nous l'avions mentionné avant le match, le PSG n'avait aucune raison de ne pas croire en ses chances face à Valence. Il devait assumer son ambition. Il l'a fait, en affichant une évidente maitrise, point sur lequel a insisté Carlo Ancelotti. "Ce n'est pas toujours facile de maitriser ce genre de match et nous l'avons très bien fait. L'équipe a signé une performance très aboutie sur ce plan", souligne l'entraineur italien.
Leonardo:"Notre ambition, ce n’est pas de gagner un huitième de finale à l’extérieur"
Les grincheux pourront toujours estimer que ce n'était "que" Valence. Que Manchester, le Bayern, la Juve, le Real ou plus encore le Barça, c'est autre chose. Que le jeu ouvert et offensif et l'équipe d'Ernesto Valverde convenait à merveille au PSG, qui ne trouvera pas toujours en face de lui un style aussi propice à l'exposition de ses évidentes qualités de contreur. Tout cela est vrai. Mais à chaque match suffit sa peine. Car voici d'autres vérités: Valence était invaincu depuis neuf matches à domicile en Ligue des champions et restait sur 17 matches de suite sans défaite face aux clubs français. Tous étaient repartis bredouilles de Mestalla, alors que Paris le quitte en vainqueur. Il ne faut pas sous-estimer la performance du leader de la Ligue 1.Elle est d'abord le fruit de ses propres qualités.
En attendant d'aller éventuellement plus haut, le PSG savoure cette première référence. "Ca ne fait que 18 mois que ce projet a été lancé, note Leonardo. C'est peu. Nous sommes encore en phase de construction, d'évolution. Mais on avance. C'est bien." Pour autant, si le message est fort, il se double d'un autre, tout aussi clair: ceci n'est qu'une étape. Un moyen, pas une fin. Leonardo, encore: "Il faut se souvenir d'où on vient. Par rapport à ce point de départ, nous avons fait un grand pas. Mais par rapport à là où nous voulons aller, nous sommes encore très, très loin. Notre ambition, ce n’est pas seulement de gagner un match de huitièmes de finale à l’extérieur. Tout le monde le sait."
Tout maîtriser, et jusqu'au bout
Cet horizon qui ne dit pas son nom, fixé d'entrée de jeu par QSI, c'est le toit de l'Europe. Dès cette année? Leo avance prudemment. Mais il ne s'interdit rien. "Est-ce qu'on peut gagner la Ligue des champions dès cette année? Je ne sais pas, répond le Brésilien. Il restait sept matches pour ça. Il en reste six. On verra. On veut gagner la Ligue des champions, à terme. Mais il y a encore beaucoup d'étapes à franchir." Chaque défi sera plus grand, chaque marche sera plus haute que Valence. Et Paris a encore une marge de progression, y compris dans la gestion de ses matches. Si Ancelotti a raison de souligner la maîtrise de son équipe à Mestalla, celle-ci s'est effilochée au fil des minutes. Jusqu'à exploser complètement dans le temps additionnel, avec ce but concédé et ce carton rouge d'Ibrahimovic.
Paris aurait pu, aurait dû gagner 3-0. Au moins. Il rentre au pays avec un 2-1 en poche. La première période parisienne a été celle d'un candidat au titre. La seconde un peu moins. Au-delà de la 90e minute, le PSG a eu l'air d'un bleu, d'un bizuth. Face à Valence, avec deux buts d'avance à l'extérieur, ça ne devrait pas s'avérer trop préjudiciable. Contre d'autres équipes, ça ne pardonnera pas. Une grande équipe, c'est aussi celle qui parvient à tout maîtriser, et jusqu'au bout. Mais le simple fait de chipoter après un tel résultat, c'est très bon signe. Le PSG aurait signé des deux mains pour une victoire 2-1 à Mestalla. Qu'elle puisse laisser un (petit) goût d'inachevé en dit long sur la nature de cette performance.
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