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Après Chelsea-Atlético (1-3), notre antisèche : Il n'y avait rien à faire contre cet Atlético-là

Vincent Bregevin

Mis à jour 01/05/2014 à 08:16 GMT+2

Malgré un onze qui comptait pas moins de six défenseurs, Chelsea a pris l'eau comme jamais à Stamford Bridge face à l'Atlético (1-3). Notre antisèche.

La déception de John Terry après la défaite de Chelsea face à l'Atlético Madrid en Ligue des champions 2014

Crédit: AFP

Le jeu : Le bus de Chelsea était sur le papier, pas sur le terrain

José Mourinho avait annoncé la couleur. En titularisant Cesar Azpilicueta à un poste de milieu droit, en laissant Oscar et André Schürrle sur le banc, le Portugais avait donné un visage résolument défensif à son équipe. Son plan de jeu allait dans ce sens, avec un bloc très bas qui s'est essentiellement contenté de jouer long sur Fernando Torres à la récupération du ballon. Mais la densité de joueurs ne fait pas une bonne défense. Et l'Atlético, rarement inquiété grâce à un quadrillage parfait du terrain, a fait la différence sur deux actions similaires, avec à chaque fois une ouverture dans le dos de la défense de Tiago pour Juanfran dont les centres ont été conclus, avec réussite, par Adrian puis Arda Turan. Les Blues, malgré leur défense ultra-renforcée, ont commis trop d'erreurs derrière, de l'oubli d'Hazard dans le replacement sur le premier but, ou du penalty provoqué par Eto'o sur le troisième. Ils ne pouvaient pas espérer un meilleur sort face à une équipe aussi efficace que l'Atlético.
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L'Atlético ouvre le score face à Chelsea en demi-finale retour de la Ligue des champions

Crédit: AFP

Les joueurs : Juanfran s'est révolté

Son début de match était des plus délicats, avec quelques duels importants perdus face à Eden Hazard. Mais Juanfran a su se reprendre pour se muer en détonateur de l'Atlético avec deux passes décisives. A l'origine de ces deux actions, Tiago a fait parler sa justesse de jeu au milieu aux côtés d'un Mario Suarez toujours impeccable dans son placement. à la défense de Chelsea, surtout en deuxième période. Longtemps emprunté, Diego Costa a su peser sur le match en provoquant le penalty qu'il a lui-même transformé. Thibaut Courtois, pas si sollicité que ça, a quand même su se montrer décisif. A Chelsea, David Luiz a confirmé sa très belle fin de saison, mais il a été le seul à surnager dans un entrejeu dépassé en seconde période. Dans ce contexte, Fernando Torres, auteur d'un bon début de match récompensé par un but, a peu à peu disparu de la circulation.
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Juanfran célèbre la victoire de l'Atlético face à Chelsea en demi-finale retour de la Ligue des champions

Crédit: Panoramic

Le tournant qui n'a pas eu lieu : A quelques centimètres près, David Luiz égalisait

64e minute : L'Atlético vient de prendre l'avantage grâce au penalty de Diego Costa. Chelsea pousse et obtient un coup franc excentré. Willian le botte parfaitement, David Luiz saute plus haut que tout le monde et parvient à reprendre le ballon de la tête, mais sa reprise vient percuter le poteau de Thibaut Courtois, tout heureux de pouvoir repousser le cuir en corner dans la foulée. A 2-2, Chelsea n'avait plus qu'un but à marquer dans la dernière demi-heure pour se qualifier. Moins de dix minutes plus tard, ses espoirs seront définitivement éteints par le troisième but madrilène signé Arda Turan.
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Arda Turan (Atlético Madrid) inscrit le 3e but face à Chelsea 2014

Crédit: AFP

La stat : 4

Les quarts, c'est son truc. Mais les demies, pas vraiment. Sorti avec Chelsea par l'Atlético Madrid à ce stade de la compétition, José Mourinho a subi sa quatrième élimination consécutive dans le dernier carré de la Ligue des champions. Le Portugais avait déjà échoué aux portes de la finale ces trois dernières saisons avec le Real Madrid. Il est le premier coach dans l'histoire des Coupes d'Europe à subir une telle série.
Il faut féliciter les mères des joueurs
La décla - Diego Simeone (entraîneur de l'Atlético) : "Il faut féliciter les mères des joueurs car aujourd'hui, vu comment ils ont joué, ils ont montré qu'ils avaient des c..."

Le tweet qui nous a fait sourire

L'Atlético est passé par là…

La question : Cette finale opposera-t-elle les deux meilleures équipes de la saison ?

Madrid est la nouvelle capitale du foot. Parce qu'elle aura deux équipes en finale de la Ligue des champions, mais surtout parce ces deux formations ont prouvé qu'elles étaient au-dessus du lot au niveau européen cette saison. Le Real l'a montré en sortant le Bayern Munich, une équipe qui s'était affirmée comme la nouvelle référence du Vieux Continent en dominant la saison passée de la tête et des épaules, avec le titre de champion d'Europe à la clé. L'Atlético a peut-être fait encore plus fort. Avec des moyens bien différents, les Colchoneros aborderont la finale avec le statut de seule équipe invaincue de la compétition après avoir pourtant affronté trois grands d'Europe, Milan, le Barça et Chelsea sur la route de Lisbonne. Et le Real comme l'Atlético ont réussi le tour de force de combiner leur magnifique parcours en C1 avec un championnat remarquable, puisqu'ils occupent les deux premières places de la Liga. C'est vraiment difficile de trouver plus performant que ces deux équipes.
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L'Atlético Madrid communie avec son public sur la pelouse de Chelsea 2014

Crédit: Panoramic

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