Face au Grasshopper Zurich, les 4 pièges estivaux dans lesquels Lille ne doit surtout pas tomber

Florian Maussion

Mis à jour 30/07/2014 à 07:09 GMT+2

Pour son premier match officiel de la saison, Lille se rend à Zurich pour défier le Grasshopper lors du troisième tour préliminaire aller de Ligue des champions (19h00). Un tour supplémentaire à franchir pour les clubs français depuis la saison dernière, qui impose d’être dans le rythme dès la fin du mois de juillet. Le LOSC aura plusieurs écueils à éviter s’il veut passer l'obstacle.

Franck Béria lors de la préparation du LOSC en juillet 2014

Crédit: Panoramic

Lille n’a pas terminé sa préparation, le Grasshopper oui...

Avec quatre matches de préparation disputés depuis le 5 juillet, le LOSC n’a pas encore retrouvé le rythme de la compétition. Défait par le Vysocina Jihlava (0-1), le KV Kortrijk (0-1) et le Zénit Saint Petersbourg (0-1), les Dogues se sont rattrapés lors de leur dernière sortie face au Maccabi Haïfa (2-0). Trois défaites pour une victoire, un bilan bien maigre avant de disputer un premier match officiel, surtout lorsqu’il s’agit d'un troisième tour préliminaire de Ligue des champions. D’autant que le Grasshopper, lui, a repris le championnat depuis le 19 juillet. Un retard pris en compte par René Girard dès le tirage au sort : "On sait que physiquement, les Suisses auront déjà trois ou quatre matches dans les jambes. L’avantage, c’est que ça va nous donner l’occasion d’aller les voir avant de les affronter, mais l’inconvénient est qu’ils seront certainement en avance sur nous vis-à-vis de la compétition". Pour se rassurer, Lille pourra se dire que les Suisses ont eu aussi du mal à digérer le mois de juillet, avec deux défaites pour les deux premières journées, face au FC Zurich (1-0) et au FC Thoune (2-3).

En ces temps de mercato, ne pas avoir la tête ailleurs

À Lille, c’est le calme plat pour l’instant. Sébastien Corchia est enfin arrivé après l’échec de son transfert en janvier. Divock Origi a signé à Liverpool mais il restera une année supplémentaire dans le Nord. Cependant, d’autres n’ont pas encore décidé de leur avenir. Pilier de la défense du LOSC, Marco Basa doit choisir entre une prolongation de son contrat, qui court actuellement jusqu’en juin 2015, ou un départ pour la Turquie et le Besiktas, qui serait ravi de l’accueillir. Annoncé sur le départ quasiment depuis son arrivée, Salomon Kalou est lui aussi dans l’incertitude. Tant que le marché des transferts reste ouvert, Lille ne sera pas totalement serein.
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Salomon Kalou contre Lorient.

Crédit: AFP

Des cadres hors de forme après le Mondial

Le LOSC doit composer avec le retour tardif de ses internationaux qui ont disputé le Mondial au Brésil. Vincent Enyeama et Salomon Kalou ont regagné Lille la semaine dernière. Les quarts de finalistes Rio Mavuba et Divock Origi, eux, ne sont rentrés que lundi. Autant dire que ces deux-là ne participeront pas au match aller mercredi. Pour les deux premiers, il leur faudra composer avec une petite semaine de préparation. Pas sûr que René Girard prenne le risque de les aligner à Zurich. Le technicien ne dispose que de solutions limitées. Pour un rendez-vous aussi crucial, c'est ennuyeux.

Ne pas prendre l'adversaire de haut

Voilà un écueil que Lille devrait pouvoir éviter sans trop de difficultés. Le LOSC a disputé trois tours préliminaires de C1 (ndlr : l'équivalent du barrage actuel) depuis 2001. Il s’est imposé à chaque fois : un exploit face à Parme en 2001 (2-0, 0-1), deux qualifications contre le Rabotnicki Skopje en 2006 (3-0, 1-0) et le FC Copenhague en 2012 (0-1, 2-0). Mais chaque année, c’est le même débat. Comment affronter un adversaire qui, sur le papier, évolue un cran en dessous ? En 1999, Lyon a servi d’exemple, corrigé 3-0 sur l'ensemble des deux matches (0-1, 0-2) par le NK Maribor lors du troisième tour préliminaire de Ligue des champions. L’an dernier, l’OL a aussi croisé la route du Grasshopper Zurich à ce stade et s’était imposé difficilement face aux Suisses (1-0, 1-0). Lille devra rester vigilant pour éviter une mauvaise surprise. D’autant que ce troisième tour préliminaire n’est qu'un premier passage obligé vers la Ligue des champions. L’an dernier, Lyon l'avait appris à ses dépens. Après avoir passé la première marche, les Rhodaniens avaient trébuché en barrage face à la Real Sociedad (0-2, 0-2).
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2013 Ligue des Champions Grenier Lyon Sociedad

Crédit: AFP

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