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Ligue des champions – Barça-City (1-0) – Joueur, stats, décla : Bon courage au Real !

Martin Mosnier

Mis à jour 27/03/2015 à 00:14 GMT+1

Parfois inspiré, souvent lumineux, le Barça a affiché un énorme niveau de jeu face à Manchester City (1-0). A quatre jours du choc face au Real Madrid en Liga, les Catalans n'ont jamais semblé aussi forts cette saison. Notre antisèche.

Avec Rakitic, le trio Messi-Neymar-Suarez s'est trouvé un compagnon bien en verve

Crédit: AFP

Le jeu : Les flèches catalanes face aux plots anglais

Curieux 8e de finale retour. Battu à l'aller (1-2), Manchester City devait absolument marquer deux buts. Les Britanniques n'ont quasiment jamais passé leur ligne médiane durant les 50 premières minutes. Neymar, Messi, Rakitic, Suarez, Iniesta : les Citizens ne savaient pas où donner de la tête. Les champions d'Angleterre sont apparus totalement désemparés, sans solution face aux vagues catalanes qui sont venus s'écraser sur l'insubmersible Joe Hart.
En seconde période, les Citizens ont sorti, timidement, la tête de l'eau profitant d'une douce mais courte accalmie autour de l'heure de jeu. City a remis doucement le pied sur le ballon… pour mieux se faire prendre dans son dos. Non, décidément, il n'y avait pas grand-chose à faire face à ce Barça.
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Rakitic unique buteur de Barcelone face à Manchester City

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Le magicien Messi, le poulpe Hart

Ce fut un régal, un récital à vous décrocher la mâchoire. Personne n'aurait voulu que ces 45 premières minutes s'achèvent tant Messi a plané sur la rencontre. Des petits ponts, des accélérations, des dribbles, une passe décisive lumineuse : un récital. Neymar a lui aussi beaucoup tenté mais manqué de réussite. Seul Luis Suarez, double buteur à l'aller, n'a pas été dans le ton, souvent trop brouillon dans ses transmissions. Derrière, Marc-André ter Stegen a sorti l'arrêt qu'il fallait sur le penalty d'Agüero (79e) et Jérémy Mathieu a su soulager sa défense parfois trop facilement débordée sur ses ailes.
Samir Nasri a tout raté durant les 45 minutes qu'il a passées sur le terrain expulsant sa frustration sur les mollets d'un Neymar qui n'avait rien demandé. Vincent Kompany a doucement mais sûrement sombré dans un match qu'il n'a jamais vraiment démarré. Heureusement pour City, il y avait un ovni dans son but. Joe Hart a claqué dix arrêts dont six parades exceptionnelles. Un récital, là-aussi, d'un autre genre. Moins romantique mais tout aussi efficace.

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Agüero aurait pu pimenter la fin de match

78e minute : Kun Agüero se jette dans les pieds de Piqué, l'arbitre se laisse abuser. Pénalty. L'Argentin peut tout remettre en question. Alors que le Barça exerce une pression de tous les instants, il peut remettre City sur les rails, à un but de la prolongation. Mais la frappe croisée de l’Argentin trouve les gants de ter Stegen. City a laissé passer sa seule opportunité.
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Ter Stegen para un penalti a Agüero en el Barcelona - Manchester City

Crédit: AFP

La stat : 19 à 0

Les Citizens ont beau avoir inondé le marché des transferts depuis 2008 (plus d'un milliard d'euros), City reste un nain sur la scène européenne. Surtout face à son adversaire du soir. Le Barça a atteint ce mercredi pour la 19e fois de son histoire les quarts de finale de la Ligue des champions. Un territoire encore inexploré pour les Skyblues. Il y a certaines choses qui ne s’achètent pas.

Le tweet qui nous a fait sourire :

La question : A quatre jours du choc face au Real, le Barça avait-il déjà été aussi impressionnant cette saison ?

Non. Coller une volée au Rayo Vallecano (6-1), humilier Levante (5-0) ou couler Elche (0-6), voilà le quotidien du Barça. Voilà pourquoi il est toujours difficile de juger l'état de forme d'un club qui plane sur 80% des équipes de son championnat sur la seule vérité de ses résultats domestiques. La Liga n'est pas la Premier League. En revanche, trimballer de la sorte le champion d'Angleterre témoigne avec force du retour au premier plan des Catalans. Le Barça est de retour, back in business. Même Guardiola a bien eu du mal à garder son flegme légendaire en tribunes face aux inspirations de ses anciens protégés.
Ces huitièmes de finale aller et retour ont permis aux Blaugrana de réaffirmer une autorité effritée par une saison 2013-14 ratée et un début d'exercice à peine plus emballant. Depuis sa défaite à Madrid face au Real (3-1) en octobre, le Barça a remporté 27 de ses 30 derniers matches, toutes compétitions confondues. Autant dire que si les Madrilènes n'ont pas rafraîchi leurs souvenirs, ils risquent d'être sacrément surpris dimanche au Camp Nou. D'autant que le Real suit la courbe inverse. Lui qui s'est déjà incliné cinq fois en 2015 et reste en C1 sur une défaite inquiétante face à Schalke 04 (3-4).
Bien sûr, tout n'est pas parfait en Catalogne. La défense reste fragile aussi bien dans l'axe que sur ses ailes. Mais le Barça n’a jamais semblé aussi fort depuis l’arrivée de Luis Enrique. La puissance dégagée par son secteur offensif, la fluidité retrouvée de son jeu de passes et le génie absolu de Lionel Messi laissent penser que le Real n'aura le droit qu'au match parfait pour ne pas rentrer bredouille dimanche soir.
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Le Camp Nou et le FC Barcelone ont vécu une très belle soirée contre Manchester City

Crédit: AFP

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