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Les 7 bonnes raisons pour lesquelles le PSG peut se réjouir de tomber sur City

Laurent Vergne

Mis à jour 18/03/2016 à 16:55 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS – Après le Barça (deux fois) et Chelsea ces trois dernières années, c'est cette fois face à Manchester City que le Paris Saint-Germain va devoir batailler en quarts de finale. Une bonne nouvelle ? Plutôt, oui. Pour plusieurs raisons.

Yaya Touré avec Manchester City - 2015

Crédit: AFP

Parce que le PSG a évité le Barça

C'était le plus important pour le Paris Saint-Germain. Le tenant du titre apparait au-dessus du lot à la sortie de cet hiver, et personne n'avait envie de tomber sur lui. Le Barça est la meilleure équipe du monde, il est même en passe de s'imposer comme une des plus grandes équipes de l'histoire. Tout le monde voulait éviter les Catalans et pour le PSG, c'est une très bonne chose de faite. Contre tous les autres, le coup apparaissait jouable, ou très jouable. Contre le Barça, c'eut été une autre histoire. Et puis, Barcelone en quarts, Paris a déjà donné...
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19e minute : Neymar trompe Sirigu de près. Le Barça est sur les rails. La débâcle du PSG aussi.

Crédit: Panoramic

Parce que c'est le quart le plus jouable du PSG depuis l'arrivée de QSI

C'est la quatrième année consécutive que les Parisiens disputent les quarts de finale de la Ligue des champions. Pour l'instant, ils ont toujours échoué à ce stade de la compétition. Mais ils n'ont pas franchement été gâtés par le sort non plus. En 2013 et 2015, le PSG avait dû se coltiner le FC Barcelone. Et en 2013, le Chelsea de José Mourinho, d'un autre calibre que celui croisé récemment en huitièmes. Même si Manchester City possède une puissance financière imposante et un effectif clinquant, c'est sans aucun doute l'adversaire le plus abordable de ces quatre quarts de finale. Sur le papier, au moins.

Parce que le PSG sera quand même sur ses gardes

Eviter le Barça, c'était donc primordial. L'idée la plus communément répandue est que le tirage idéal aurait été Wolfsburg. Le plus "faible" des huit quarts de finaliste sur le papier. Avec City, le PSG est dans une sorte d'entre-deux. Et ce n'est peut-être pas plus mal. En héritant de Wolfsburg, le champion de France aurait pu se voir trop beau, trop gros. Manchester City est un nom plus ronflant, avec des joueurs à la stature plus ronflante. C'est une véritable "affiche", avec des stars des deux côtés. Suffisamment en tout cas pour éviter tout excès de supériorité, même inconscient.

Parce que l'absence de Kompany est un vrai coup dur pour City

Touché au mollet mardi soir lors du huitième de finale retour contre le Dynamo Kiev, Vincent Kompany sera éloigné des terrains au moins un mois. Autant dire que, sauf improbable retournement de situation, le défenseur central belge sera absent au match aller au Parc des Princes (6 avril). Sa présence au retour une semaine plus tard n'est pas garantie non plus. Pour Manuel Pellegrini, c'est incontestablement un gros coup dur. La preuve : Avec Kompany, City encaisse cette saison un but toutes les 194 minutes. Sans lui ? Un but toutes les 65 minutes...

Parce que City a moins de vécu que le PSG à ce niveau

Ce n'est certes pas une garantie de réussite, mais ça n'en reste pas moins un avantage. Le PSG, désormais rompu à l'exercice, affronte un adversaire totalement novice à ce niveau. Ce n'est que la troisième fois que City franchit le cap de la phase de poule. Et c'est la première fois qu'il se hisse en quarts. Il est vrai qu'en 2014 et 2015, les Sky Blues avaient buté sur le Barça. Le PSG est bien placé pour mesurer la difficulté du défi. "C'est sûr que c'est un désavantage pour City, explique notre confrère Toby Keel, d'Eurosport.co.uk, même si le plus gros problème de City, au-delà du manque de vécu, c'est l'inconstance."
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Zabaleta et Gusev lors de Manchester City-Dynamo Kiev

Crédit: Panoramic

Parce que City est en fin de cycle

Arrivé il y a trois ans à la tête des Citizens, Manuel Pellegrini est sur le départ. C'est acté depuis un moment et on connait même le nom de son successeur, Pep Guardiola. Le technicien espagnol aurait déjà dressé sa "wish list" pour la saison prochaine et n'aurait pas fait mystère des joueurs dont il souhaite se séparer. Tout ceci donne une drôle d'atmosphère de fin de règne, de fin de cycle. Ces quatre dernières saisons, City a terminé soit champion (2012, 2014) soit deuxième (2013, 2015) de Premier League. Actuellement 4e à 7 longueurs de Tottenham, l'actuel dauphin de Leicester, le club mancunien aura du mal à ne pas redescendre dans la hiérarchie. Paradoxalement, c'est donc au moment où il traverse sa période la moins faste des dernières années que City se retrouve en quarts. Tant mieux pour Paris ?

Parce qu'il y a le parfum de la nouveauté

Ça, ce n'est pas tant une bonne chose pour le PSG que pour nous, et pour vous. Depuis trois ans, Paris tournait un peu en rond en Ligue des champions. Le Barça, Chelsea, Chelsea, le Barça, Chelsea... Manchester City, voilà qui change un peu. C'est même un adversaire inédit en C1 pour un club français. Toutes coupes d'Europe confondues, City n'a d'ailleurs disputé qu'un seul match (pas même un aller-retour) face à un pensionnaire de Ligue 1. C'était contre le… PSG, en 2008, en Coupe de l'UEFA. C'est peu dire que les deux clubs ont changé de dimension depuis…
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Peguy Luyindula (PSG) face à Manchester City en 2008.

Crédit: Panoramic

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