Muet à Astana (0-0), l'Atlético doit se contenter d'un point

L'Atlético Madrid a failli tomber dans le piège kazakh. Très empruntés ce mardi après-midi, les Colchoneros ont concédé un nul mérité (0-0) sur la pelouse d'Astana en ouverture de la quatrième journée de la Ligue des Champions. Ce résultat n'arrange guère leurs affaires. A deux matches de la fin de la phase de poule, l'Atlético (7 points) manque l'occasion de se rapprocher de la qualification. Et laisse l'opportunité au Benfica (6 points) de prendre la tête du groupe C ce soir face à Galatasaray, qui lui peut revenir à hauteur du club espagnol en cas de succès.

Décidément, cette équipe kazakhe a du répondant. Tout du moins à domicile. Après avoir tenu en échec Galatasaray (2-2), les derniers de la poule (deux points) ont cette fois contrarié les hommes de Diego Simeone sur leur pelouse artificielle de l'Astana Arena. La rencontre n'a en rien ressemblé au match aller (4-0), où les Espagnols avaient déroulé face à une équipe remaniée. Elle était alors focalisée sur son championnat national, qu'elle s'apprête à gagner pour la deuxième année consécutive.

Cette fois, Foxi, Junior Kabananga et Roger Canas étaient bien là. Et ça s'est senti. Avec ce supplément de technique et de vitesse, la formation de Stanimar Stoilov a fait jeu égal avec le finaliste de la Ligue des champions 2014. Sans pour autant pouvoir la mettre réellement en danger. Elle a frappé neuf fois mais n'a visé juste qu'à trois reprises. Seul Dimitri Shomko sur une frappe excentrée (7e) et Baurshan Dzhochiyev, sur un tir contré par Tiago (86e) ont pu faire trembler, légèrement, Jan Oblak sur sa ligne.

Son homologue d'Astana, Nenad Eric, a eu plus de sueurs froides. Notamment dans le premier et dernier quart d'heure. Ses défenseurs lui ont facilité la tâche en sortant les frappes à bout portant de Tiago (11e) et Siqueira (14e). Fernando Torres n'a pas trouvé le cadre suite à la bourde de Postnikov (31e). Koke (45e) et Yannick Ferreira-Carrasco (77e), entré en cours de jeu, ont trouvé la barre sur des centre-tirs. La meilleure occasion a d'ailleurs été pour le Belge. Lancé par Antoine Griezmann, très peu mis en lumière ce mardi, l'ancien monégasque a buté sur un excellent Eric sur sa frappe croisée du gauche (90e+3). Le score nul et vierge a pu ainsi être préservé. Pour le bonheur, mérité, des Kazakhs qui ont tendu un piège presque parfait.