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Après OL-Juventus : L’OL n’est "pas en crise" selon Aulas ? Les chiffres tendent à prouver l’inverse

Cyril Morin

Mis à jour 19/10/2016 à 09:21 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Au sortir de la défaite de l’OL face à la Juventus (0-1), Jean-Michel Aulas est venu face aux médias pour affirmer que son équipe n’était "pas en crise". Si le contenu du match face à la Juventus a été plus attrayant comparé aux dernières sorties lyonnaises, il est difficile de donner raison au président rhodanien sur le plan comptable.

La détresse des joueurs lyonnais

Crédit: AFP

Face à la tempête, c’est souvent lui qui se présente. Et, généralement, il est accompagné de son arme ultime, une jolie langue de bois. Non pas que cela soit un péché tant elle est utilisée par de nombreux acteurs mais, cette fois-ci, elle risque de mal passer du côté des supporters lyonnais.
Interrogé sur la crise qui couve à l’OL, le patron rhodanien ne s’est pas démonté et a simplement affirmé qu’elle n’existait pas : "Il n'y a pas de crise. Les joueurs et Bruno Genèsio font du bon travail. On va s'accrocher". Une méthode Coué fréquente mais qui touche ses limites désormais. Car l’OL semble bel et bien au fond du trou.
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Aulas : "Quand vous voyez un grand journal souhaiter la défaite de l'OL..."

Pire bilan depuis 34 ans

Jean-Michel Aulas et Bruno Genesio ont beau affirmer que la qualification est encore possible (ce qui est le cas mathématiquement), l’écart de quatre points creusé par Séville et la Juventus ressemble désormais à un fossé. D’autant qu’au prochain match, celui qui doit lui permettre de rester en course pour les huitièmes de finale, c’est en Italie que les Lyonnais devront aller pour y défier la même Juve.
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Genesio : "Tant que mathématiquement, ce n'est pas perdu..."

En soit, ce n’est pas forcément à cela que l’OL va mal. Son groupe était homogène et relevé et c’est davantage à Séville lors du deuxième match (1-0) que les Lyonnais ont laissé passer l’occasion de se battre pour la deuxième place du groupe. Mais, au-delà de la Ligue des champions, il y a le championnat où les hommes de Bruno Genesio font pâle figure. 4 défaites en 9 matches de Ligue 1 et une huitième place au classement, loin des attentes rhodaniennes. En combinant tous les matches officiels (L1, C1 et Trophées des champions), l’OL en est déjà à 7 défaites depuis le début de la saison. Historique.
Visuel OL stats

Y a-t-il encore un espoir ?

Mais, si la communication du président semble être destinée à gagner du temps, elle abrite une forme d’espoir naturel. Car ce mardi, l’OL n’a pas eu tout faux, loin de là. Dans l’engagement, le dépassement de fonction et la variété des attaques, l’équipe de Bruno Genesio a aligné des séquences qui avaient disparu ces dernières semaines. Ajoutez-y le retour d’Alexandre Lacazette, bien que malheureux mardi soir, la montée en puissance progressive de Nabil Fekir, la remise au niveau des cadres comme Maxime Gonalons et vous comprendrez le degré d’optimisme de l'OL.
Avec ces éléments, des perspectives nouvelles peuvent s’ouvrir. Car si les coéquipiers de Tolisso ne gâchent pas tout, la possibilité d’un printemps européen en Ligue Europa, peut-être plus dans les cordes du club, peut faire fleurir des espoirs. Surtout que Lyon est devenu spécialiste des deuxièmes parties de saison.
La saison dernière, le club ne comptait que deux points de plus en championnat à la même période. Et une fois Hubert Fournier débarqué, l’équipe de Bruno Genesio avait pris son envol pour terminer dauphin du PSG. Alors, en soit, Jean-Michel Aulas a des raisons d’être optimiste. Il n’empêche, il faudra que les choses changent. Car, qu’il le veuille ou non, l’OL est bel et bien en crise.
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Maxime Gonalons (Lyon) contre la Juventus Turin

Crédit: AFP

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