"Il est peu probable que Neymar joue face au Real mais personne ne peut être définitif"

J-P. P. : Aujourd'hui, je pense que c'est peu probable qu'on voie Neymar face au Real Madrid. Je dis peu probable et je ne suis pas définitif parce que c'est impossible de l'être. Hier, j'étais beaucoup plus optimiste et je pensais qu'il aurait pu tenir sa place. Mais c'est vrai que la fissure du cinquième métatarse change beaucoup de choses. Une simple entorse se résout généralement facilement sinon il n'y aurait pas beaucoup de basketteurs sur les parquets.

J-P. P. : Encore une fois, faire un pronostic définitif aujourd'hui revient à faire de la sorcellerie ou à jouer à la loterie. A la moindre blessure, le coach, les médias et le public veulent connaître la durée d'indisponibilité. Aujourd'hui, on peut donner des fourchettes. La vérité scientifique, c'est une absence entre une et trois semaines. Après, il existe des joueurs qui jouent malgré des avis contraires. Pour Neymar, on saura sans doute vendredi, tout va dépendre de l'évolution de la blessure.

J-P. P. : C'est un risque énorme. C'est comme si vous voyez une le voyant rouge du niveau d'huile sur votre tableau de bord qui clignote et que vous décidez d'enlever l'ampoule… Ça ne résout rien et vous prenez un gros risque. Avec une infiltration anesthésiante, la simple fissure peut devenir une fracture. Le but du PSG, c'est de gagner la Ligue des champions, pas de battre le Real. L'infiltration, c'est prendre le risque de perdre Neymar pour les quarts de finale et même au-delà.

J-P. P. : La seule certitude que j'ai, c'est qu'une fissure ne va pas se résorber plus vite parce qu'un joueur coûte cher ou parce que c'est une star. Le prix du joueur ne rentre jamais dans le processus de décision d'un médecin.

J-P. P. : Marquinhos sera là. La lésion de type 1 signifie qu'il n'y a pas de désorganisation des fibres musculaires ni de lésion. En somme, c'est une contracture.