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Ligue des champions : Le retour du grand frisson

Martin Mosnier

Publié 12/09/2016 à 23:08 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Le grand barnum de la Ligue des champions déroule son tapis rouge cette semaine. La C1 s'offre toujours aux mêmes et ne devrait pas déroger à la règle cette saison.

La nouvelle saison de Ligue des champions

Crédit: Eurosport

Elle est de retour. Scintillante, enivrante et excitante. Comme toujours. Avec son lot de chocs, ses gros calibres et ses étoiles. Cette saison, comme la précédente, elle devra pourtant se passer de quelques-uns de ses meilleurs représentants : les deux clubs de Milan et Manchester United, 13 trophées à eux trois. Deux des plus grosses stars du continent ont fait l'impasse : le joueur le plus cher de la planète, Paul Pogba, et son équipier à MU, Zlatan Ibrahimovic.
Leur absence sera vite oubliée, ne croyez pas que la disparition de quelques grands noms amorce un quelconque basculement des forces. La Ligue des champions 2016/2017, comme ses devancières depuis une quinzaine d'années, concentre le gros des forces du Vieux Continent. A commencer par les incontournables FC Barcelone, Real Madrid, Bayern Munich et Atlético Madrid. Depuis cinq éditions, trois de ces quatre géants se retrouvent systématiquement dans le dernier carré. Plus que jamais, la Ligue des champions aime son train-train, sa routine.
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Diego Godin face à Luis Suarez lors d'Atletico Madrid - FC Barcelone en Ligue des champions 2016

Crédit: AFP

Le Real face à l'histoire

Faut-il s'attendre à une quelconque révolution sportive ? A un chamboulement soudain ? Entre hyperpuissances du foot européen, on se sent bien et il n'y a pas de raison que ça change. La C1 est devenu un luxueux entre-soi qui ne laisse plus de place à l'imprévu. Depuis 13 ans et les victoires inattendues du FC Porto de Mourinho et du Liverpool de Benitez, elle ne s'offre qu'à ses plus sérieux aspirants. Chaque année ou presque depuis 2009 et la symphonie orchestrée par Pep Guardiola et Lionel Messi, le FC Barcelone part avec une courte tête d'avance sur la concurrence. Derrière les Blaugrana, le Real de Zinédine Zidane possède les mêmes armes que l'an passé. Mais part avec un caillou dans la chaussure : la malédiction du tenant.
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La joie des joueurs du Real Madrid après le 11e sacre du club en Ligue des champions

Crédit: AFP

Depuis 1989/1990 et l'immense AC Milan d'Arrigo Sacchi, Marco van Basten et Ruud Gullit, aucun club n'est parvenu à conserver son titre. Le Real de Zizou peut-il réussir là où le Barça de Guardiola, le Manchester United de Ferguson ou l'AC Milan d'Ancelotti ont tous échoué ? C'est l'un des enjeux de cette nouvelle campagne. L'exploit serait immense. Ancelotti, justement, l'homme aux trois C1 comme coach (record qu'il détient avec Bob Paisley), a retrouvé un banc de touche. Pas n'importe lequel.

Ancelotti au Bayern, Guardiola à City : ça change quoi ?

Après trois ans d'échec en demie, le Bayern a misé sur l’Italien pour retrouver l'ivresse d'une finale que les Bavarois n'ont plus disputée depuis leur dernier titre en 2013. Une éternité pour un géant de ce standing. Derrière les trois mastodontes, l'Atlético ne peut plus faire figure d'outsider à force de surprendre chaque année. Depuis trois ans, seuls les hommes de Diego Simeone sont parvenus à sortir le Barça du tableau final. Et cette année, quelque chose nous dit que Luis Enrique croisera ses doigts très fort pour ne pas les retrouver sur sa route.
Derrière ces incontournables, à quoi faut-il s'attendre ? Tout est ouvert. City s'était invité dans le dernier carré l'an passé et l'arrivée de Pep Guardiola conjuguée à un début de saison parfait n'a pas dégonflé ses ambitions. Grâce à des mercato audacieux, la Juve et, à un degré moindre, Dortmund ont les armes pour s'inviter au festin. Et les Français ?
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Der alte und der neue Bayern-Coach: Pep Guardiola (li.) macht Platz für Carlo Ancelotti (re.)

Crédit: Imago

Le PSG moins attendu que prévu

Voilà longtemps que le PSG, orphelin de Zlatan Ibrahimovic et David Luiz, n'était pas apparu aussi fragilisé. La faute à un début de saison moyen, au temps d'adaptation nécessaire pour mettre en place une nouvelle philosophie de jeu et à un mercato qui ne l'a pas rendu plus menaçant. Bien au contraire. Après quatre quarts de finale consécutifs, Paris ne semble pas avoir les moyens de ses ambitions, à savoir la victoire finale. Et cette nouvelle campagne est sans doute celle où on l'attend le moins depuis son retour sur la grande scène en 2012/2013.
A la faveur d'un tirage qui laisse croire que tout est possible, Lyon et surtout Monaco espèrent avoir leur mot à dire. Comme les 30 autres prétendants sur la ligne de départ. Même si, à l'arrivée, ce sont toujours les mêmes qui se partagent le gâteau, l'espoir n'est pas interdit. Au moins jusqu'au printemps.
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Marco Verratti buteur avec le PSG contre Metz en Ligue 1 le 21 août 2016

Crédit: AFP

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