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OL - Dinamo Zagreb (3-0) - L'antisèche : C’est le coup de fouet dont l’OL avait besoin

Alessandro Pitzus

Mis à jour 15/09/2016 à 02:01 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Facile vainqueur du Dinamo Zagreb pour le premier match de son histoire en C 1 au Parc OL (3-0), l'Olympique Lyonnais s'est rassuré après des dernières semaines mouvementées. Mais la faible adversité proposée par les Croates ne permet pas d'affirmer que Lyon est rétabli. Il faudra confirmer. Notre antisèche.

Maxwell Cornet a inscrit le troisième but de l'OL face au Dinamo Zagreb en Ligue des champions (3-0)

Crédit: AFP

Le jeu : Une seule équipe sur le terrain

Jean Michel Aulas en rêvait depuis longtemps, son vœu a été exaucé. Dans son "formidable outil" (le Parc OL), comme le président lyonnais aime souvent le rappeler, Lyon a déroulé. Tranquillement, facilement, sans jamais douter. Les adversaires du soir ? Il n'y en a jamais vraiment eu, hormis dans les cinq dernières minutes. Mais les Rhodaniens avaient fait la différence bien avant. Le mérite en revient aussi à Bruno Genesio qui a été récompensé en alignant un inédit et audacieux 3-5-1-1. Un schéma de jeu qui n'a pas perturbé des Lyonnais, efficaces et dominateurs de bout en bout. Dans les transitions et dans la construction, les Gones ont assuré. L'OL a rempli sa mission avec brio, avec en prime, la première place du groupe. Difficile de faire mieux.

Les joueurs : Ferri dans tous les bons coups, Cornet récompensé

Pour retrouver la confiance et le sourire, l'OL peut toujours compter sur ses "gamins". Corentin Tolisso (22 ans), Jordan Ferri (24 ans), formés et couvés par Lyon, et Maxwell Cornet (19 ans) ont inscrit les trois buts rhodaniens. Si l'OL a été à la hauteur, c'est surtout grâce à eux. Auteur d'une tête rageuse, Tolisso et son énorme volume de jeu ont mis l'équipe lyonnaise sur les bons rails. Placé derrière Cornet dans un rôle de milieu offensif inhabituel pour lui, il a brillé dans les transitions. Idem pour Ferri, en difficulté ces dernières semaines, mais intenable contre les Croates. A l'origine du premier but, à la conclusion du second, le milieu des Gones était partout.
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Corentin Tolisso félicité après avoir marqué face au Dinamo Zagreb

Crédit: AFP

S'il n'avait pas marqué, Cornet aurait obtenu une mention honorable. Car il s'est sacrifié en courant sans jamais s'arrêter. Trop souvent esseulé en première période, il a reçu un coup de main dans le deuxième acte. Et tout a été plus facile. Son but a récompensé sa prestation. Côté Dinamo, Soudani a fait ce qu'il a pu. Il a même touché la barre, mais l'Algérien était trop isolé pour peser durablement.

Ce qui aurait pu tout changer

45e minute : L'OL mène 1-0 contre une équipe du Dinamo qui peine à enchainer deux passes de suite. A court de solutions, Jonas, pas attaqué à trente mètres, expédie une frappe flottante du gauche qui oblige Anthony Lopes à se détendre pour repousser le danger. La seule intervention du gardien portugais en première période. Les Lyonnais marqueront rapidement le deuxième but après la pause.

La stat : 12

Les Gones ont souvent de l'appétit contre le Dinamo Zagreb. L'OL n'en a pas marqué sept comme en 2011, mais les Lyonnais, avec leurs trois buts du soir, ont inscrit douze de leurs dix-huit derniers buts en Ligue des champions contre les Croates. Un vrai médicament pour Lyon.

Le tweet un brin chambreur :

La décla : Jean-Michel Aulas

On a retrouvé une unité qui doit permettre de garder cet état d'esprit malgré les nombreuses absences."

La question : Lyon est-il totalement guéri ?

Evidemment, il est trop tôt pour le dire. Le résultat est clinquant, le contenu a été riche, mais il ne faut pas se voiler la face. L'OL a balayé un adversaire qui n'a rien fait pour l'inquiéter. Sauf durant les cinq dernières minutes, quand les hommes de Bruno Gensio ont relâché leur emprise. La défense lyonnaise n'a pas été particulièrement mise en difficulté, mais Nicolas Nkoulou n'a pas toujours été très rassurant. Ses transmissions, souvent imprécises, et ses hésitations n'inspirent pas la sérénité. L'ensemble reste fragile.
Certes, le coup tactique de Bruno Genesio a fonctionné. Le 3-5-1-1 s'est révélé être un choix payant. Des doutes subsistaient car la défense à trois n'avait jamais été une spécialité de la maison. L'effectif décimé par les blessures n'incitait pas à l'optimisme. le coach de l'OL avait une multitude de choix tactiques devant lui (4-3-3, 4-4-2 losange), il a fait le bon. Mais face à un Dinamo aussi faible, un autre schéma aurait probablement permis à Lyon d'empocher la victoire.
Après les deux lourdes défaites en L 1 contre Dijon (2-4) et Bordeaux (1-3) et avant de retrouver l'OM dimanche soir, l'équipe rhodanienne a répondu présent. C'était le plus important. Lyon, qui était dans les cordes, avait besoin d'un coup de fouet pour remettre les pendules à l'heure. Le match à Marseille déterminera si le réveil était temporaire ou définitif.
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Les joueurs lyonnais lors de la victoire de l'OL contre le Dinamo Zagreb (3-0) en Ligue des champions.

Crédit: AFP

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