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PSG-Ludogorets (2-2) - L'antisèche : Il est trop tôt pour paniquer… pas pour s’inquiéter

Cyril Morin

Mis à jour 07/12/2016 à 01:15 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Tenu en échec à domicile face à une surprenante équipe de Ludogorets (2-2), le PSG a laissé filer la première place du groupe A. Avec des erreurs manifestes dans le jeu, mais aussi non sans avoir joué de malchance. Et comme face à Montpellier samedi (3-0), la prestation des Parisiens ne laissent rien présager de bon alors que Nice arrive au Parc dimanche. Notre antisèche.

Hatem Ben Arfa et Edinson Cavani (PSG) Ligue des champions 2016

Crédit: AFP

Le jeu : Le PSG a dominé… mais s'est aussi exposé

À la maison, le PSG se devait de faire le jeu. Aligné dans un 4-2-3-1 offensif, les hommes d’Unai Emery ont pris le match par le bon bout en se positionnant haut sur le terrain. Une tactique qui a laissé l’arrière-garde parisienne à la merci des contres bulgares, déjà si tranchants au match aller. Comme contre Montpellier samedi (3-0), les Parisiens ont souffert et ont eu la malchance de se faire punir par des joueurs ultra-efficaces (2 tirs cadrés, 2 buts).
Le but de Cavani et celui de Di Maria ne sont pas venus de séquences collectives nettes, preuve que, dans le jeu, ce n’était pas ça ce mardi. S’ils ont poussé (19 corners, 19 coups francs) et ont pressé, les Parisiens ont loin d’avoir été flamboyants et ont manqué de beaucoup de justesse pour espérer décrocher la tête. Et pourraient le regretter en février.
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La joie d'Edinson Cavani après son but contre Ludogorets en Ligue des champions.

Crédit: AFP

Les joueurs : Ben Arfa a tenté, la défense a coulé

Rude semaine pour l’arrière-garde parisienne. Après avoir sombré en Ligue 1, c’est en C1 qu’elle a coulé. Lâche sur le marquage du premier but, Thiago Silva n’a pas été aidé par Marquinhos, complètement à côté de la plaque sur la deuxième réalisation bulgare où Aréola n’a pas dégagé une grande sérénité.
Devant, malgré un certain déchet, Hatem Ben Arfa a été un des seuls à provoquer et créer quelques décalages. Comme souvent cette saison, Angel Di Maria s’est montré loin, très loin, de ce que le Parc attend de lui. Cavani, plutôt anonyme, a sauvé son match d’un but magique… qui ne suffira pas.
Côté bulgare, Stoyanov a eu le mérite de repousser l’échéance au maximum, il est vrai bien aidé par ses montants, tandis que Wanderson, très remuant, a été récompensé de son travail en douchant définitivement les espoirs du Parc.
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Edinson Cavani (PSG) - retourné acrobatique - Ligue des champions 2016

Crédit: AFP

Le facteur X : Le cinquième arbitre de l’UEFA

Leur utilité est souvent mise en cause. Et ce mardi, cela ne risque pas de changer. Alors que Paris venait d’égaliser, un penalty flagrant a été oublié aux hommes d’Unai Emery après une main volontaire sur une frappe de Di Maria. Si l’arbitre principal est probablement privé du bon angle pour siffler, celui de surface est bien trop loin pour se faire une idée. Et c’est le PSG qui en paye les pots cassés.

La stat : 5 tirs adverses cadrés, 5 buts encaissés

Si le PSG va mal, c’est aussi qu’il manque de réussite derrière. Ou que ses adversaires en ont énormément. C’est simple : sur ses cinq dernières frappes cadrées subies, Aréola est allé chercher le ballon à chaque fois au fond des filets. Sur ses 5 derniers matches, c’est même 8 buts que les Parisiens ont concédés. Soit un de plus que sur les 14 précédents. Une série à briser contre Nice dimanche.
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Alphonse Areola impuissant lors de l'ouverture du score de Ludogorets sur le terrain du PSG, le 6 décembre 2016.

Crédit: AFP

Le tweet musical :

La décla : Thomas Meunier (sur RMC)

Cette saison plus qu’une autre, terminer premier n’est pas gage d’un huitième facile. Les Parisiens l’ont bien compris et l’ont assuré devant les micros. Reste que le match retour se fera loin du Parc. Et ça, quoiqu’on en dise, c’est un échec.
Un échec ? Je vous dirai par rapport à l’équipe qu’on va tirer. Ça peut aussi être un avantage de finir deuxième, on ne sait pas vraiment.
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Thomas Meunier

Crédit: Panoramic

La question : Le PSG manque-t-il juste de chance ou est-ce plus grave ?

La défaite à Montpellier n’était donc pas qu’un simple accroc mais cachait de vraies révélations sur le niveau actuel du PSG. Après un début de saison où la mise en route a été longue, les hommes d’Unai Emery avaient repris un rythme de bulldozer et semblaient lancés à grande vitesse. Et puis, plus rien. Ou presque.
Le manque de réussite (2 barres-poteaux ce soir) ne doit pas tout excuser. Les Parisiens ne sont pas au mieux. Derrière, chaque accélération met à mal une défense mal protégée par ce 4-2-3-1 où le milieu est trop facilement effacé. Combiné à la réussite de ses adversaires et au manque de repli de certains joueurs offensif, cela pèse lourd au tableau d’affichage.
Mais ce mardi, c’est aussi physiquement que les Parisiens ont péché. À l’image d’un Lucas qui a démarré pied au plancher avant de disparaître progressivement, les hommes d’Unai Emery n’ont jamais eu de second souffle pour remettre le pied sur l’accélérateur. Conséquence d’une surutilisation de certains joueurs ou simple coup de pompe ? Réponse dimanche pour un choc de Ligue 1 qui s’annonce déjà comme un tournant dans la saison parisienne. Attention à la sortie de route.
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Marquinhos (PSG) Ligue des champions 2016

Crédit: AFP

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