Chelsea n'a pas volé sa victoire sur la pelouse de l'Atlético Madrid (1-2) !

Il y aura finalement eu deux vainqueurs mercredi soir au Wanda Metropolitano : le football et Chelsea. Beaucoup plus joueurs et convaincants que l’Atletico Madrid, les joueurs d’Antonio Conte se sont logiquement imposés (1-2) sur la pelouse madrilène grâce à un but de Batshuayi au bout du temps additionnel. Inoffensifs et en retard dans les duels, les Colchoneros avaient pourtant ouvert le score sur un penalty transformé par Griezmann (40e) avant de sombrer face au jeu léché des Londoniens. Voilà les joueurs de Simeone déjà en grosse difficulté dans ce groupe C avec seulement un point en deux rencontres. Loin des Blues, leaders avec six points.

Mais le scénario final, aussi terrible soit-il pour l’Atlético Madrid, pendait au nez des Colchoneros depuis trop longtemps. Sans une maladresse incroyable des Blues (5e, 6e,8e, 55e), une frappe sur le poteau d’Hazard (13e) et un Oblak décisif (23e, 26e), ils auraient été menés avant même la demi-heure de jeu. En grosse difficulté dans l’entrejeu, le choix de privilégier Partey à Gabi n’ayant pas payé, l’Atlético a cru s’en sortir lorsque l’arbitre leur a offert un penalty avec la complicité de la faute grossière de David Luiz. Griezmann ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score (40e) et mettre – pensait-on -, un coup de massue sur la tête des Londoniens.

Sans doute cela aurait été le cas si Saul n’avait pas manqué le cadre de près (45+1e) avant de mettre sa tête jusqu’à côté (48e). A 2-0, la donne aurait sans doute été différente. Mais, à ne pas jouer, les joueurs de Diego Simeone ont fini par être logiquement puni par l’intenable Morata, plus prompt que Lucas Hernandez (59e, 1-1) sur un excellent centre d’Hazard, par ailleurs très bon également. Et trois minutes plus tard, il s’en ait fallu d’un miracle pour que Chelsea ne prenne pas l’avantage sur une frappe non-cadrée de Fabregas (62e), pourtant seul dans les 5,50m. Conscient des difficultés de son équipe à faire le jeu, Simeone a choisi de faire rentrer Gaitan et Fernando Torres. Et cela a fait du bien, notamment en raison des qualités de conservation de balle de l’Espagnol.