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Face à City, Liverpool aura bien besoin de Virgil van Dijk

ParAFP

Mis à jour 10/04/2018 à 00:15 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Pour contenir les assauts d'un Manchester City dans l'obligation de marquer au moins trois buts pour espérer se qualifier, Liverpool pourra compter sur son roc néerlandais Virgil Van Dijk, recruté à prix d'or l'hiver dernier et très performant depuis son arrivée.

Virgil van Dijk lors de Swansea - Liverpool en Premier League le 22 janvier 2018

Crédit: Getty Images

Une grande partie du destin de Liverpool repose sur lui. A l'aller (3-0), Virgil van Dijk s'est montré à la hauteur de son statut de défenseur le plus cher au monde, mais, pourra-t-il confirmer lors du quart de finale retour de Ligue des champions mardi, face à Manchester City qui aura désespérément besoin de buts ?
A l'Etihad Stadium, le leader de la Premier League et futur champion d'Angleterre, pourrait présenter la défense la plus onéreuse jamais alignée, mais il pourrait bien regretter d'avoir laissé passer Van Dijk.
En décembre, Liverpool avait battu la concurrence mancunienne pour faire signer le défenseur de Southampton pour 75 millions de livres (84 millions d'euros), après des mois de cour et plusieurs offres estivales refusées.
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Klopp et van Dijk contre Everton (2-1)

Crédit: Getty Images

Jürgen Klopp doit sourire dans sa barbe. Il avait été très critiqué au début de la saison pour avoir refusé de chercher une alternative au Néerlandais, malgré les ratés défensifs des "Reds". Des déficiences qui ont assez rapidement tué les espoirs de titre en championnat.
Mais le technicien a tenu bon, il a eu son homme providentiel et Liverpool a enfin trouvé cette assise qui lui manquait tant depuis près de deux saisons. Fini les naufrages comme à Manchester City (5-0) ou à Tottenham (4-1) et les matches nuls rageants à Arsenal (3-3) ou Séville (3-3).

Avec Van Dijk, Liverpool prend moins de buts

Avec leur recrue, les "Reds" tiennent les chocs. Sur les douze titularisations de l'ancien joueur du Celtic Glasgow en Ligue des champions et un championnat, Liverpool n'a plus encaissé que six buts. Jusqu'au 1er janvier, sur ces mêmes compétitions, la défense avait craqué 29 fois en 30 matches.
Sacré changement, qui peut expliquer pourquoi Klopp s'est montré si patient. A ses yeux, Van Dijk (26 ans) est en effet bien plus qu'un défenseur central compétent, c'est un général. "Ce dont nous avions besoin à Liverpool, ce sont ces joueurs qui sont aussi des leaders", a récemment déclaré Klopp au sujet de l'influence de Van Dijk.
"Nous savons qu'en tant qu'équipe nous pouvons très bien défendre, assez compact, vous avez pu le voir en seconde période", a assuré Van Dijk. "Nous avons le sentiment d'être dans un grand moment et que nous sommes capables de rendre les choses difficiles pour n'importe qu'elle équipe. Mais nous devons encore le montrer, être prêts pour le combat."
Et le général néerlandais aura de l'aide pour tenir le fort. A Anfield mercredi dernier, il a été épaulé par un Dejan Lövren compétent, mais surtout par deux joueurs quasi inconnus sur les côtés, l'Ecossais Andy Robertson (24 ans) et l'Anglais Trent Alexander-Arnold (19 ans).

Des latéraux en solde

Sur le papier, le contraste est impressionnant. Les "Citizens" ont énormément dépensé cette saison pour attirer les latéraux Kyle Walker (57 millions d'euros), Benjamin Mendy (58 millions), Danilo (30 millions) voire Aymeric Laporte (70 millions), défenseur central de métier mais aligné à gauche à Anfield la semaine passée.
Si la venue de Van Dijk a été financée par la vente de Philippe Coutinho au Barça, Liverpool ne joue pas dans la même cour que City version Abou Dabi. Robertson est arrivé cet été pour un peu plus de dix millions d'euros en provenance du relégué Hull City. Alexander-Arnold a lui été formé au club, où il évolue depuis ses six ans.
Les deux hommes ont été impériaux face à la furia City, surtout le jeune Anglais, supposé maillon faible de l'équipe et particulièrement visé par Leroy Sané et la tactique de Pep Guardiola.
"C'est très rare que Sané n'ait à ce point-là aussi peu d'espace pour marquer des buts ou créer des occasions", s'est réjoui Klopp. "C'était incroyablement bon, pour être honnête." L'Ecossais a en revanche dû attendre pour avoir sa chance. Mais, Klopp l'avait prévenu, il "aurait besoin de temps" pour se mettre au niveau. La patience, comme pour Van Dijk, a rapporté... et voilà Liverpool aux portes des demi-finales de la Ligue des champions. Anfield attendait ça depuis dix ans.
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Klopp : "Dans six mois, Van Dijk sera un joueur totalement différent"

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