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Otamendi, Kompany, Sané... Ils devaient porter City, ils ont plutôt coulé le navire

Michael Beauprés

Mis à jour 05/04/2018 à 00:07 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Balayé par Liverpool (3-0), Manchester City a grandement hypothéqué ses chances de qualification pour les demi-finales. La faute à des joueurs défaillants à des postes clés qui n'ont pas su hisser leur niveau à un quart de finale de Ligue des champions.

Gabriel Jesus (Manchester City) face à Liverpool en C1.

Crédit: Getty Images

Quand le tirage au sort effectué le 16 mars dernier a accouché d'une affiche 100% anglaise entre Liverpool et Manchester City, les Citizens ont tout de suite hérité du statut de favori. De par leur supériorité sur la Premier League, leur jeu développé depuis le début de saison. Mais une ombre planait : l'unique défaite des joueurs de Pep Guardiola en championnat (4-3), le 14 janvier, emportés par la folie d'Anfield. Bis repetita ce mercredi dans une ambiance incandescente avec une lourde défaite (3-0) à la mi-temps de cette double confrontation contre les Reds. Cette déroute tient son explication en plusieurs points. Un Liverpool survolté offensivement, imperméable défensivement et des cadres ou espoirs mancuniens qui sont complètement passés à côté.
En défense, la charnière centrale composée de Vincent Kompany et Nicolas Otamendi a pris l'eau de toutes parts. Les deux joueurs se sont montrés fébriles et cette fébrilité a gagné l'ensemble de l'arrière-garde des Mancuniens. Le leader de Premier League a l'habitude de repartir de derrière pour relancer mais le pressing imposé par les ouailles de Jürgen Klopp l'a considérablement gêné. Au point de voir des ballons expédiés directement… en touche.
Individuellement, Kompany, le capitaine, n'a jamais su sonner la révolte qui s'imposait pour au moins repartir d'Anfield avec ce fameux but inscrit à l'extérieur. Alors qu'Otamendi a été très léger au duel avec Firmino sur le premier but (12e). Sans exonérer la mauvaise relance de Kyle Walker sur cette action.

Sané et Jesus ont symbolisé la déliquescence de City

Au milieu, Fernandinho est celui qui a rendu la plus mauvaise copie. Le Brésilien a enchaîné les mauvaises transmissions et s'est retrouvé submergé par les vagues de Liverpool en première période. Où était-il sur la frappe d'Alex Oxlade-Chamberlain sur le deuxième but (20e) ? Pire, l'ancien joueur du Shakhtar Donestk a mal jugé la trajectoire du centre de Salah et Sadio Mané l'a battu au duel sur le troisième but (31e). Moins sollicité défensivement en seconde période, il s'est montré emprunté balle au pied pour compléter une performance bien en deçà de ses standards de la saison. Le constat est aussi valable pour Gündogan, David Silva et à un degré moindre, Kevin De Bruyne, tous décevants dans l'entrejeu.
Enfin, dans le secteur offensif qui est censé être le point fort de Manchester City, Leroy Sané et Gabriel Jesus ont symbolisé la déliquescence de City. Le premier a été extrêmement brouillon dans ses initiatives et a très rarement fait les bons choix. Pire, au fil des minutes, son adversaire direct, Trent Alexander-Arnold a pris le dessus et n'a jamais été pris à défaut. Le second a très peu pesé offensivement face à la doublette Van Dijk-Lovren. L'attaquant brésilien n'a rien eu à se mettre sous la dent, pas même un tir…
Une statistique à poser sur ces manques individuels et collectifs : 0 tir cadré pour l'équipe de Guardiola. Le retour de Sergio Agüero (blessé au genou gauche) pourrait constituer une bonne nouvelle pour la manche retour, mardi prochain, afin d'espérer une improbable remontée. Avant ça, City tentera de se remettre les idées à l'endroit avec un derby contre United qui pourrait lui permettre de remporter le championnat.
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