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PSG-Celtic (7-1), l'antisèche : Vivement le Bayern !

Vincent Bregevin

Mis à jour 23/11/2017 à 08:56 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Le PSG a poursuivi son éblouissant parcours en passant un carton monumental au Celtic Glasgow mercredi au Parc des Princes (7-1), lors de la 5e journée. Les Parisiens ont d'ores et déjà signé une phase de poules exceptionnelle. Qui appelle une victoire sur le terrain du Bayern pour qu'elle se termine en apothéose. Notre antisèche.

Le PSG a signé une démonstration face au Celtic

Crédit: Getty Images

Le jeu : Une orgie de buts

Paris a mis une petite dizaine de minutes pour entrer dans le match et le Celtic en a profité pour marquer le seul but encaissé par les Parisiens jusqu'ici en Ligue des champions. Après, c'était un véritable festival des hommes d'Unai Emery. Une récupération très haute grâce à un pressing remarquablement organisé, des enchaînements collectifs de toute beauté à une touche de balle avec une grande qualité technique et des buts à n'en plus finir, plus beaux les uns que les autres. Quand le PSG met une telle vitesse dans le jeu, cela semble impossible d'y résister. Le Celtic n'avait pas le niveau pour y parvenir. Il est reparti de Paris avec une valise.

Les joueurs : Neymar a lancé le festival

A la conclusion des deux premiers buts parisiens et à l'origine de troisième, Neymar a initié la démonstration du PSG. Ses deux compères de l'attaque, Kylian Mbappé, auteur d'un but, et Edinson Cavani, qui s'est offert un doublé, ont complété le festival de l'infernal trio offensif parisien. Marco Verratti, également buteur, a aussi confirmé son net regain de forme dans le jeu tandis que Dani Alves, parfois en difficulté en défense en première période, a eu son impact habituel en attaque à l'image de son but, somptueux. S'il n'a pas marqué, Adrien Rabiot a cependant fait la loi au milieu et offert une passe décisive à Neymar. Au Celtic, Moussa Dembélé a marqué et posé des problèmes à la défense parisienne par ses mouvements tandis qu'Olivier Ntcham a surnagé dans l'entrejeu.
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Kylian Mbappé célèbre un but en compagnie de Neymar et de Dani Alves lors de PSG-Celtic (7-1), le 22 novembre 2017 au Parc des Princes.

Crédit: Getty Images

Le facteur X : L'écart ? C'était un gouffre

On aurait pu dire que Moussa Dembélé avait peut-être énervé le PSG et provoqué une telle réaction du club de la capitale en marquant après seulement 56 secondes de jeu. Mais il y avait un tel écart, pour ne pas dire un gouffre, entre les deux équipes que cela n'a certainement rien changé. Paris était beaucoup trop fort pour le Celtic. Sa victoire était inévitable et l'ampleur du score confirme largement cette impression.

La stat : Neymar imite CR7

Auteur d'un doublé, Neymar a marqué lors des cinq matches du PSG en Ligue des champions cette saison. Une performance impressionnante mais pas inédite. Cristiano Ronaldo a lui aussi inscrit au moins un but pour le Real Madrid à chacune des cinq premières journées dans cette édition de la Ligue des champions. Jusqu'ici, seuls Alessandro Del Piero, avec la Juventus Turin en 1995-96, et Sergueï Rebrov, avec le Dynamo Kiev en 1997-98, avaient réussi un tel exploit.
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Neymar

Crédit: Getty Images

Le tweet qui fait rêver Paris

La décla : Brendan Rodgers (entraîneur du Celtic)

Je serais surpris que cette équipe ne soit pas en finale.

La question : Pourquoi Paris ne doit pas viser autre chose qu'une victoire à Munich ?

Paris réussit une phase de poules exceptionnelle. L'équipe d'Unai Emery a déjà battu le record de l'attaque la plus prolifique alors qu'il leur reste encore un match à disputer dans ce premier tour. Elle affiche un niveau de jeu qui la place d'ores et déjà, au moins, parmi les principaux outsiders pour le titre. Parmi les favoris ? C'est encore trop tôt pour le dire. Même si les Parisiens ont frappé fort avec leur large succès face au Bayern à l'aller (3-0), il leur reste le match à l'Allianz-Arena. Très clairement, le plus important de cette première moitié de saison pour le club de la capitale. Et Paris doit viser une victoire à Munich.
Pas pour valider la première place du groupe, même si elle est évidemment capitale dans l'optique des huitièmes de finale. Pour qu'elle lui échappe, il faudrait désormais que le PSG perde par un écart de quatre buts en Bavière. Cela lui laisse une marge. Mais si Paris doit retenir une chose de son échec à Barcelone en mars dernier, c'est bien de ne pas avoir la marge du résultat en tête. Pour penser uniquement à son football et jouer à son meilleur niveau. Celui du PSG est très élevé à l'heure actuelle. En avoir le cœur net, ça passe par une victoire à Munich. Et rien d'autre. "Les autres matches de championnat ont aussi notre respect mais le Bayern, ce sera le gros match", a d'ailleurs annoncé Unai Emery. Rendez-vous le 5 décembre.
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Neymar (PSG) se joue de Thiago Alcantara (Bayern Munich)

Crédit: Getty Images

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