Le Bayern impose sa loi à Benfica (0-2)

Comme les autres grosses écuries attendues, le Bayern Munich a vécu une première soirée tranquille pour son entrée en lice en Ligue des Champions sur la pelouse du Benfica, où les Bavarois se sont imposés sur le score de 2 à 0 grâce à des buts signés Robert Lewandowski et Renato Sanches. Déjà auteur d’une entame idéale en Bundesliga avec trois victoires en autant de matches, le club allemand, demi-finaliste la saison passée, n’a pas manqué l’occasion de rappeler qu’il faudra compter sur lui parmi les favoris.

Solide. Voilà l’adjectif qui qualifie le mieux le déplacement du Bayern Munich sur la pelouse du Benfica Lisbonne, équipe qui ne l’a jamais battu sur la scène européenne. Les hommes de Niko Kovac, qui effectuait son baptême en Ligue des Champions dans son costume d’entraîneur, se sont appuyés sur leurs forces, articulés entre la discipline défensive et les élans offensifs collectifs, pour renverser des Portugais paralysés par leur manque d’assurance technique. Cliniques et réalistes, les Bavarois ont inscrit deux buts dans le premier quart d’heure de chaque période. Façon patrons.

C’est d’abord Robert Lewandowski qui s’est chargé d’ouvrir le score en bonifiant un service en retrait de David Alaba avec un contrôle orienté suivi d’une frappe croisée (0-1, 10e). Pour le symbole, Renato Sanches, ancien du Benfica et remplaçant de Corentin Tolisso, blessé, s’est chargé d’assurer le break à l’issue d’une phase de construction d’école (0-2, 54e).

Lors des rares temps forts lisboètes, Mats Hummels a joué son rôle de tour de contrôle et Manuel Neuer s’est fendu des deux claquettes qu’il fallait pour ne pas prendre froid et éviter le hold-up (28e, 60e). Benfica a également aidé les deux hommes en se montrant très maladroits dans le dernier geste.

Trop limité pour tenir tête à un adversaire autrement plus expérimenté, le Benfica enchaîne une huitième défaite de suite en phase de groupes de la Ligue des Champions. Une statistique peu reluisante qui contraste avec la réussite pleine de sérieux du Bayern Munich, qui s’affirme d’ores et déjà comme l’ogre ayant — trop — vite repris ses bonnes habitudes. Les autres sont prévenus.