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Ligue des champions - Dani Ceballos, lui, ne regrette pas Zinédine Zidane au Real

Louis Pillot

Mis à jour 02/10/2018 à 19:19 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Peu utilisé sous Zinédine Zidane, Dani Ceballos retrouve son meilleur niveau avec l'arrivée de Julen Lopetegui sur le banc du Real Madrid. Au point de postuler sérieusement à une place de titulaire en C1 contre le CSKA Moscou mardi (21h).

Dani Ceballos et Zinédine Zidane célèbrent la victoire en Ligue des champions 2018 à Madrid

Crédit: Getty Images

Si étonnant que cela puisse paraître, certains Madrilènes arrivent à se réjouir du départ de Zinédine Zidane. Même après neuf titres et trois Ligue des champions remportés en deux ans et demi sur le banc du Real. Dani Ceballos est l'un de ceux-là. Le milieu de 22 ans, arrivé dans la capitale espagnole à l'été 2017, n'a été que très peu utilisé par ZZ. Sous Julen Lopetegui, au contraire, l'Espagnol renaît. Au point d'avoir réalisé son meilleur match sous le maillot blanc ce week-end contre l'Atlético, et de prétendre enfin à une place de titulaire, mardi contre le CSKA Moscou en C1 (21h).
Entré à la mi-temps à la place d'un Gareth Bale blessé samedi, Dani Ceballos a marqué les esprits en Espagne. "Son entrée a changé le match, écrivait ainsi As. Il a montré toutes ses qualités : dribble, précision dans la passe, efforts défensifs… La confiance de Lopetegui lui a permis d'évoluer à son meilleur niveau." Marca lui tressait dimanche tout autant de louanges : "La vérité, c'est que son entrée sur le terrain a correspondu aux meilleures minutes du Real. Il n'a pas cédé à la pression, et il a fini par devenir le meilleur Madridista de la soirée."
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Dani Ceballos avec le Real Madrid

Crédit: Getty Images

L'intéressé lui-même l'a reconnu, juste après la rencontre : "Je pense que c'était mon meilleur match au Real." Il faut dire qu'en une année passée à Madrid, Ceballos n'a pas eu quantité d'occasions de s'illustrer. Douze petits matches en championnat la saison passée, dont quatre en tant que titulaire, une poignée de minutes en C1, mais aucune après la phase de groupes (il est apparu sur le banc lors de la demi-finale retour face au Bayern, sans entrer en jeu) : l'Espagnol n'a pas vraiment brillé sous Zidane.

"Je n'ai aucune rancœur"

De quoi développer, si ce n'est une rancœur, un certain regret vis-à-vis du Français. L'ancien joueur du Betis, ex-pilier des équipes de jeunes espagnoles, s'en était ouvert à Radio Marca l'été dernier : "Seul Zidane peut expliquer pourquoi il ne m'a pas donné ma chance. Je travaillais, j'essayais de lui rendre la tâche difficile, mais à un moment, vous vous rendez compte qu'il est impossible de jouer. Quand les semaines passent et que vous ne vous sentez pas important, c'est plus difficile. J'ai demandé pourquoi je ne jouais pas, parce que je ne comprenais pas."
Ceballos n'a pourtant pas baissé les bras. "Mon objectif est toujours de triompher au Real, a-t-il ajouté. L'année dernière a été une année difficile pour moi, mais en tant que footballeur, Zidane m'a apporté de la maturité. Il a été clair avec moi, et je n'ai aucune rancœur. Peu de joueurs jouent à Madrid à 20 ans." Point de temps perdu pour le jeune Espagnol : il a embauché un entraîneur personnel en janvier dernier. Le départ de Zidane est néanmoins apparu comme une libération : "S'il était resté, c'est sûr que j'aurais dû trouver une issue. Mais avec Julen, tout est différent."

Le mariage parfait avec Lopetegui

Si les choses ont tant changé, c'est d'abord parce que Ceballos joue. Le départ de Mateo Kovacic à Chelsea a libéré une place au milieu de terrain. Résultat : l'Espagnol a déjà joué six rencontres en Liga cette saison, dont trois en tant que titulaire. Soit, en sept journées, la moitié de son total de la saison dernière. Ses bonnes performances, avec comme apogée sa mi-temps lors du derby de samedi où il émargeait à 57 ballons touchés et 95% de passes réussies, ont même été accompagnées d'une première sélection chez les "grands" en équipe d'Espagne, lors du carnage contre la Croatie en Ligue des nations (6-0) début septembre.
Oublié, Zizou : Dani Ceballos ne tarit désormais pas d'éloges sur son nouveau coach. "Je ne m'attendais pas à sa nomination, mais je pense qu'il est le meilleur entraîneur que nous puissions avoir. Il essaye d'imposer un style différent. Il veut une équipe sérieuse, ambitieuse avec le ballon. Il aime les longues possessions et l'attaque." Ajoutez à ce mariage parfait des circonstances favorables, comme la blessure de Bale ou l'indisponibilité d'Isco pour le match de C1 face au CSKA Moscou, et Dani Ceballos a enfin l'occasion de briller sous le maillot du Real Madrid. Et tant pis si Zidane n'y est pour rien.
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Dani Ceballos lors d'Athletic - Real Madrid

Crédit: Getty Images

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