Ligue des Champions - Le Real a pu compter sur ses Brésiliens pour battre Bruges (1-3)

A pile une semaine du Clasico tant attendu, et avec un onze largement remanié comme le FC Barcelone face à l'Inter Milan la veille, le Real Madrid est allé chercher une victoire sur la pelouse du FC Bruges (1-3). Sans briller, les Merengue ont pu compter sur ses deux pépites brésiliennes Rodrygo, encore buteur, et Vinicius Junior, opportuniste, pour débloquer un match autrement très terne. Le club belge, bien que battu, verra la Ligue Europa en raison de la défaite de Galatasaray face au PSG au Parc des Princes (5-0).

Deux lueurs dans une soirée bien terne. Voilà comment on pourrait résumer le match entre le Real Madrid et le FC Bruges, sans saveur, ni enjeu. Tout au moins pour la Maison Blanche. C'est pourquoi Zinédine Zidane a logiquement pris la décision de faire tourner son Real, qualifié et étant déjà hors de portée de la première place. Sans Karim Benzema, sur le banc, on attendait Luka Jovic sur le front de l'attaque. On a plutôt vu Rodrygo (18 ans) et Vinicius Junior (19 ans), deux pépites brésiliennes que l'on connaissait déjà et qui confirment qu'ils pourraient bien incarner le futur visage des Merengue.

Tout le contraire du Serbe, donc. Acheté à prix d'or (60 millions d'euros) et alors qu'il pourrait déjà faire ses valises, Luka Jovic n'a pas montré grand-chose face à un adversaire volontaire mais qui apparaissait parfait pour définitivement se lancer. Il est vrai que l'attaquant aurait pu ouvrir le score, sauf que sa frappe en première intention a été repoussée par Simon Mignolet (15e). Il est vrai, aussi, qu'il est à l'origine de la déviation pour Rodrygo, celle qui a permis à Vinicius de redonner l'avantage au Real (64e). Mais, statistiquement, ce n'est ni un but ni une passe décisive à son crédit qui n'en finit plus de s'égrainer.

Vinicius n'est pas un petit nouveau du Real Madrid. Freiné par une vilaine blessure contractée en mars dernier, en Ligue des Champions d'ailleurs, le Brésilien n'a pas tout réussi face à Bruges. En première période, il s'est montré tout à la fois disponible et maladroit, loupant plusieurs transmissions. Et quand il a fait trembler les filets en renard, il avait totalement disparu des radars. Il a longtemps été le symbole d'une équipe peu concernée, capable d'accélérer quand elle le voulait et si elle le voulait. En tout cas, ses qualités de percussion sont indéniables.

De son côté, Rodrygo est en train de confirmer sa capacité à être décisif, lui qui est né, à l'échelle européenne, un soir où il s'est fendu d'un triplé et d'une passe décisive face à Galatasaray. C'était le mois dernier. Sur ses huit frappes cadrées, toutes compétitions confondues, le joyau de Santos a marqué six fois. Et il en est à quatre buts en autant de matches de Ligue des Champions disputés. Karim Benzema n'en a pas marqués plus. Avec de tels débuts, il lui faudra désormais transformer l'essai. Comme son compère Vinicius.