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Ligue des champions, Barça - PSG : Un territoire à marquer et une histoire à réécrire

Maxime Dupuis

Mis à jour 16/02/2021 à 20:26 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Mardi au Camp Nou, le Paris Saint-Germain retrouve le FC Barcelone pour un classique récent de la Ligue des champions. En huitièmes de finale aller, les Parisiens tenteront de faire coup double : prendre une option sur la qualification et, si possible, jouer un mauvais tour à ce Barça qui, sur le terrain et depuis près d’une décennie, est le bourreau attitré du PSG.

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Crédit: Getty Images

Le problème avec les histoires, c'est qu'on finit souvent par les connaitre sur le bout des ongles. Et que certaines, répétées, rabâchées, ressassées, deviennent franchement rébarbatives. La Ligue des champions, telle qu'on la connait et telle qu'elle sera encore jusqu'en 2024 - date du grand chambardement annoncé et redouté - est une machine à conter les mêmes aventures, parce que les mêmes clubs aux moyens disproportionnés se retrouvent souvent au milieu de l'hiver puis au printemps. Ainsi, on guette et on goûte avec gourmandise toute affiche qui présente une autre saveur que celle du déjà-vu.
Paris Saint-Germain - FC Barcelone. En voilà un refrain connu. Mais celui-ci échappe au constat édicté plus tôt. Parce que PSG - Barça, ou Barça - PSG, si l'on veut coller à l'actualité et à la première manche disputée mardi au Camp Nou, est l'exception qui confirme la règle finalement. Au cœur de décembre, quand on a découvert le menu, on s'est dit que ce n'était pas une mauvaise chose, pour Paris déjà, parce que Barcelone claudiquait. Et parce que ces deux-là ont toujours des comptes à régler depuis qu'ils ont appris à se détester.
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La dernière fois que Paris a mis les pieds en Catalogne, il en est reparti avec du goudron et des plumes sur le râble et un "record", peu enviable : être la première équipe à se prendre les pieds dans le tapis après avoir compté quatre buts d'avance après 90 minutes. De 4-0 à 1-6, il s'en était passé des choses lors d'une soirée où Neymar avait sonné la révolte et porté le FC Barcelone. Un peu moins de cinq mois plus tard, il troquait sa tunique blaugrana pour le bleu et rouge de la capitale.

Pochettino, déjà un choc

Neymar ne sera pas sur la pelouse, mardi. Parce que le Brésilien est de nouveau blessé. Il manquera, assurément. Mais au fond, qu'il soit là, ou pas, ne change rien à l'affaire : Paris - Barcelone, ça ne manque jamais de sel. Parce que si, il y a plus d'un quart de siècle, le PSG avait rejoint le dernier carré de la C1 en éliminant le Barça de Cruyff, la suite s'est gâtée depuis. Les trois fois où Parisiens et Barcelonais ont croisé le fer en quarts ou en 8es (2013, 2015, 2017), c'est le quintuple vainqueur de la Ligue des champions qui en est ressorti vainqueur. Et Paris, avec de la rancœur.
Kylian Mbappé et Mauricio Pochettino (PSG)
Paris débarque au Camp Nou - qu'un seul club français a dompté dans l'histoire (Metz) - sans sa prise de guerre auriverde, sans Di Maria, mais avec un autre Argentin, sur le banc celui-là, Pochettino. Le technicien n'était pas encore au PSG quand le sort a décidé de réunir Parisiens et Barcelonais. Malgré tout, il serait bien inspiré d'imiter son prédécesseur qui, s'il n'a pas souvent brillé par ses idées collectives, avait tout de même fini par propulser Paris au-delà des 8es de finale et même bien plus loin que ça. Mardi, sur les coups de 23 heures, personne ne tirera de conclusions définitives de son apport au PSG. Mais Pochettino ne pourra pas empêcher la plèbe d’en tirer des hâtives. Alors, autant qu’elles soit bonnes.
Si le PSG apparaissait comme le favori de la confrontation il y a peu, le constat est un peu moins évident à mesure que le coup d'envoi se rapproche. C'est un classique, me direz-vous. Et ce n'est pas parce que le Barça semble plus solide, pas parce que Alaves a explosé en vol samedi mais, surtout, parce que Lionel Messi s'est remis dans le sens de la marche, entraînant Antoine Griezmann et les autres dans son sillage. Et ce n'est jamais anodin. Comme il ne serait pas anodin que Paris boute le Barça hors de la C1 et montre à l'Argentin, en fin de contrat, que l'herbe est plus verte ailleurs. Kylian Mbappé, qui s'interroge également, serait bien inspiré de s'y coller. Il marquerait son territoire et reprendrait sa croissance. Il n'y aurait pas grand-monde pour lui reprocher de changer le sens d’une histoire bien trop connue.
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