Atalanta Bergame - Villarreal - La "finale" pour Villarreal, qualifié pour les 8es de finale

Il restait encore une place à pourvoir pour la phase finale de la Ligue des champions, et elle sera donc pour Villarreal. Le club d’Unai Emery, qui pouvait se contenter d’un nul, est parvenu à s’imposer sur la pelouse de l’Atalanta Bergame à l’occasion du match reporté en raison des conditions climatiques (2-3). Les Espagnols, portés par un doublé d’Arnaut Danjuma, ont fait parler leur efficacité pour mener 3-0, avant de trembler dans le dernier quart d’heure face aux assauts répétés des Italiens. Villarreal termine finalement deuxième du groupe F, derrière Manchester United, tandis que la DEA sera reversée en Ligue Europa.

Il y avait encore un peu de Ligue des champions ce jeudi, ce qui n’est pas anodin. Et, en guise de rab, on peut affirmer que cette confrontation entre l’Atalanta Bergame et Villarreal a livré toutes ses promesses. Il faut dire que l’enjeu était de taille : le dernier billet pour les huitièmes de finale de la compétition, avec un petit avantage pour les Espagnols (qui comptaient un point d’avance au coup d’envoi). Cette "finale" ne pouvait pas plus mal démarrer pour la DEA, qui a cédé sur le premier contre adverse. Arnaut Danjuma a pu tranquillement filer au but pour marquer entre les jambes de Juan Musso (0-1, 3e). Pour les hommes de Gian Piero Gasperini, la montagne à gravir s’est d’un coup transformée en Everest.

D’autant que Bergame a fini par boire la tasse juste avant la mi-temps. Solide et appliqué défensivement, Villarreal a fait preuve d’un réalisme écoeurant devant, et c’est Étienne Capoue qui a corsé l’addition d’une frappe imparable après un bel échange en triangle (0-2, 42e). Auparavant, Le sous-marin jaune s’était rangé derrière les bonnes interventions de Geronimo Rulli (11e, 16e, 37e). L’affaire s’est un peu plus compliquée lors du second acte, quand Danjuma a profité d’une bonne passe de Gerard Moreno, précédemment auteur d’un petit pont somptueux, pour inscrire un doublé (0-3, 51e). On ne voyait pas comment la DEA pouvait trouver les ressources pour marquer au moins quatre buts, même si elle aura offert à son public un sursaut d’orgueil.

Rusland Malinovskiy, qui avait trouvé la barre sur un coup franc (1-3, 58e), a allumé une petite mèche pour son équipe. Elle a été entretenue dans la foulée par Duvan Zapata, qui s’est fendu d’un ballon piqué astucieux pour enflammer les dernières minutes (2-3, 80e). Avec un peu plus de réussite, Luis Muriel aurait même égalisé, mais sa belle frappe a heurté le poteau (86e). L’ultime coup d’accélérateur, sans doute trop tardf, n’a pas suffi à l’Atalanta, qui chute après dix matches de suite sans défaite, toutes compétitions confondues. Et c’est un revers lourd de conséquences, puisqu’il est synonyme d’élimination de la Ligue des champions. Malheur aux vaincus.