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Ligue des champions - L’antisèche de Liverpool – Real Madrid (0-1) : C'était écrit

Maxime Dupuis

Mis à jour 29/05/2022 à 08:30 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Et à la fin, c'est encore une fois le Real Madrid qui gagne. Samedi soir, au Stade de France, les joueurs de Carlo Ancelotti n'ont jamais rompu face au collectif de Liverpool. Pour une fois, les Madrilènes n'ont pas couru au bord du précipice mais ont poussé les Reds dedans dès qu'ils ont pu. Et, à partir de là, plus rien ne pouvait leur arriver.

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Le jeu : Dominer n'est pas gagner

Jürgen Klopp avait levé la dernière once de suspense qui subsistait sur son cas, vendredi. Il a néanmoins fallu patienter de voir la feuille de match pour en avoir le cœur net : Thiago Alcantara était bel et bien là, Fabinho aussi. Liverpool a donc lancé sa 10e finale de C1 avec son onze idéal. Carlo Ancelotti ? Aussi. Les titulaires attendus étaient ceux que l’on a retrouvés sur le terrain, avec deux Français, Ferland Mendy et évidemment Karim Benzema. Ce qu’on imaginait moins, c’est que la finale débuterait avec 36 minutes de retard en raison du grabuge en dehors du stade. Liverpool n’a pas eu les jambes coupées par ce faux départ, puisque le collectif rouge a pris les commandes du match et est passé à deux arrêts formidables de Courtois d’ouvrir le score. Longtemps, les Anglais ont tenu les rênes mais n'a jamais pu mettre le Real dans son rétroviseur. Le scénario aurait-il été différent si les Reds y étaient parvenus ? Même pas sûr...
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"Benzema, petite finale mais grand Ballon d'or"

Les joueurs : Courtois infranchissable, Salah frustré

Dominé par Liverpool, le Real Madrid doit d'abord et avant tout son sacre à un exceptionnel Thibaut Courtois. Le Belge était infranchissable. David Alaba a tenu la baraque, Ernesto Valverde et Vinicius Junior ont fait basculer la rencontre. Karim Benzema, lui, fut plus discret.
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Des regrets pour Liverpool ? "Oui, mais il a manqué de folie"

Les Reds risquent de passer une nuit difficile. Mis en échec à plusieurs reprises, Mohamed Salah et Sadio Mané n'ont pas su faire la différence pour leur formation. Alexander-Arnold a alterné le bon et le médiocre et Ibrahima Konaté a épaté son monde.

LE FACTEUR X : Le genou (ou le talon) de Benzema

Juste avant la pause, lumineusement servi par David Alaba, Karim Benzema s’est retrouvé au duel avec Alisson. Un duel perdu par le Français, qui a tout de même réussi à pousser le ballon hors de portée du portier brésilien. S’ensuivit un cafouillage et une remise de Valverde sur le Français qui, genou à terre, s’est retrouvé en position de hors-jeu. Le temps de se relever, KB9 a marqué. Mais vu son but refusé par Clément Turpin et la VAR. On disputait le temps additionnel de la première période.
Karim Benzema face à Alisson Becker

La stat : 14

Comment pourrait-il en être autrement ? Le Real Madrid a remporté sa 14e Ligue des champions, samedi au Stade de France. L’AC Milan, son plus proche poursuivant, n’en compte "que" 7. Surtout, les Madrilènes ont décroché plus de 20% des C1 mises en jeu depuis 1956. Exceptionnel.

Les tweets qui ternissent grandement la soirée

Parce qu’avant la finale (et pendant), la fête a dégénéré...

La décla : Thibaut Courtois (Real Madrid)

"Aujourd'hui, j'avais besoin de gagner une finale pour ma carrière, pour que mon nom soit respecté, car je ne pense pas être assez respecté, surtout en Angleterre. J'ai vu beaucoup de critiques même après une grande saison. Je suis vraiment fier de l'équipe".

La question : Etait-ce écrit ?

On l’a rabâché tout au long du printemps. Le PSG en a d’abord fait les frais. Puis Chelsea l’a payé au prix fort. Manchester City ? Même tarif. Le fameux ADN du Real, celui qui résiste à tout et promet l’enfer aux autres. Liverpool le savait. Les Reds arrivaient avec le leur, d’ADN. Une culture européenne à nulle autre pareille.
Dominateurs, longtemps sûrs de leur force collective et maîtres des débats, les vice-champions d’Angleterre ont finalement plongé comme les autres. Ils ont buté sur un mur nommé Courtois et puis se sont fait piéger. Un peu plus tôt que les autres, puisque Vinicius a trouvé la faille à la 59e minute et installé le Real Madrid dans le siège conducteur alors qu’il n’avait parcouru que les deux tiers de la route.
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Cinq trophées sur les neuf dernières éditions : "Ce Real est une équipe unique"

Partie de plus loin qu’à l’accoutumée, la Maison Blanche a tenu bon sur ses fondations et décroché sa quatorzième Ligue des champions. Oui, quatorzième Ligue des champions. Une semaine après avoir pris une énorme gifle et avoir été touché dans son orgueil parce que le futur lui avait dit non, le club de la capitale espagnole a ouvert grand les bras au présent, avec une génération qui n’en finit plus de régner sur l’Europe.
Des neuf dernières coupes aux grandes oreilles décernées, cinq sont tombées dans leur escarcelle. Karim Benzema aura été de ces cinq aventures. Celle-là aura forcément un goût particulier. Celui de la plénitude et de l'accomplissement XXL. Et de l'or, bientôt.
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