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Bayern Munich - FC Barcelone - Robert Lewandowski : déjà comme un manque, déjà comme un rêve

Cyril Morin

Mis à jour 13/09/2022 à 17:37 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Transféré à Barcelone cet été, Robert Lewandowski retrouve déjà l'Allianz Arena ce mardi pour le choc de cette poule C (20h45). Dans l'enceinte de ses plus beaux exploits, le Polonais devrait recevoir un accueil à la hauteur de son apport au géant bavarois. Au Bayern, son ombre plane encore tandis qu'au Barça, on se réjouit de cette prise XXL.

Traumatisme ou symphonie oubliée : quelle trace a laissé l'humiliation de 2020 ?

"Pour la première fois cette saison, je suis énervé. Enervé par nous-mêmes. Quand tu es devant au score et que tu peux reprendre la première place, tu dois tout donner dans les dix dernières minutes" : Thomas Müller ne l'a pas avoué publiquement mais sans doute Robert Lewandowski lui a-t-il un peu manqué samedi face à Stuttgart (2-2). Pas uniquement pour son sens du but mais peut-être encore plus pour son professionnalisme poussé à l'extrême et cette capacité de plier les matches par la force de son talent.
La puissance offensive du Bayern a forcément été altérée par le départ du Polonais à l'été. Désormais, les responsabilités sont plus partagées entre les – multiples – options de Julian Nagelsmann : Müller, Gnabry, Coman, Musiala, Tel, Sané et évidemment Sadio Mané. Aucun n'a connu les statistiques démentielles de Lewy au Bayern (344 buts en huit ans). Ce Bayern 2022-2023 est peut-être plus imprévisible mais reste, pour l'heure, moins clinique sans son numéro 9 malgré des cartons lors des premières journées de Bundesliga.

"J'aimerais que le Bayern et le public le reçoivent avec gratitude"

Mardi, pour le retour du Polonais à l'Allianz Arena, le public allemand ne devrait pas se tromper et offrir une ovation pour son ancienne star. "Il a tout gagné avec nous et a réalisé des performances immenses. Je ne le sifflerai pas. Les supporters ont une conscience et des sentiments. Ils évalueront la situation de la bonne manière", a estimé le directeur sportif du Bayern Hasan Salihamidzic, dimanche midi sur la chaîne allemande Sport1.
Légende allemande à la voix qui porte encore beaucoup, Karl-Heinz Rummenigge n'a pas dit autre chose à AS lundi : "J'aimerais que le Bayern et le public le reçoivent avec gratitude. N'oubliez pas qu'il a joué ici pendant huit ans, qu'il a tout gagné et qu'il a marqué entre 35 et 50 buts chaque saison. De plus, il est arrivé libre et vient de rapporter 45 millions d'euros. Il a contribué à la bonne marche du Bayern".
Mais désormais, c'est au bien du Barça que Lewandowski contribue. Son transfert pour 45 millions d'euros cet été était vu comme une priorité par Xavi, à la recherche d'une gâchette à même de finir le travail dans ce Barça tout feu, tout flammes. Jusqu'ici, difficile de faire apport plus extraordinaire. Le maillot a changé, le joueur pas du tout.
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9 buts en 6 matches

En six matches, le Polonais a déjà frappé… neuf fois. En Liga, il est déjà au sommet de la hiérarchie des meilleurs buteurs. En Champions League, il a signé un triplé d'entrée pour reprendre le dessus sur Karim Benzema (tiens tiens) et compléter le podium des meilleurs buteurs historiques de la compétition derrière les intouchables Cristiano Ronaldo et Lionel Messi.
"Pour nous, c'est le meilleur N.9 d'Europe", avait expliqué Xavi après son triplé contre le Viktoria Plzen (5-1). Du côté de la presse catalane, on est déjà baba d'un tel leader, sur et en dehors du terrain. "Série de neuf : avec six buts en Liga et trois en Europe, une qualité et un physique époustouflants, Lewandowksi s'érige en leader d'un Barça qui fait plaisir et fait rêver", titrait ainsi le journal catalan L'Esportiu lundi.
Si le Barça la joue modeste avant ses retrouvailles avec l'une de ses bêtes noires européennes, il sait pourtant qu'il a réussi un coup majeur cet été. Quitte à perturber les bonnes vieilles habitudes européennes, comme celle de voir Lewandowski martyriser l'Europe sur des caviars de Müller. "Ça fait dix jours que Sadio Mané me répète en rigolant de faire attention à ne pas faire de passes accidentelles vers 'Lewy'", s'est marré l'Allemand depuis Munich lundi. Pas sûr que le sourire soit encore de mise mardi si d'aventure le Polonais venait à trop faire trembler des filets où il a si souvent fait ficelle.
Avec AFP
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