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Deschamps sur la Belgique : "Une très belle génération qui n'a pas eu le bonheur de connaître le succès "

Cyril Morin

Mis à jour 04/10/2021 à 16:31 GMT+2

LIGUE DES NATIONS - Présent en conférence de presse ce lundi, Didier Deschamps a évoqué en détail la Belgique, prochain adversaire des Bleus jeudi en demi-finale. Selon lui, les Diables Rouges restent une machine redoutable mais qui a parfois manqué d’un petit rien pour triompher. Comme en 2018 où l’environnement médiatique a fait basculer la rivalité entre les deux pays, selon lui.

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On l’attendait à Wembley le 6 juillet dernier pour une revanche épique, sentant le souffre et la polémique. Ce sera finalement une demi-finale, disputée à Turin avec pour unique accessit une place en finale de Ligue des Nations. Trois mois après leur retrouvailles anglaises avortées, l'affiche entre la France et la Belgique aura lieu jeudi dans une situation bien différente mais avec un objectif commun : effacer autant que faire se peut l’échec de l’été dernier.
Présent en conférence de presse ce lundi à Clairefontaine avant de retrouver ses joueurs, Didier Deschamps est revenu en détail sur la relation entre les deux nations et les mots de tête à venir face à une telle armada. Dans tous les esprits, la demi-finale de 2018, et les déclarations belges venues juste après. Dans tous les esprits, sauf celui de DD à l’écouter. "Ça va être un combat, ce n’est pas un terme négatif, au niveau physique, tactique, technique, a-t-il avancé. Il y a suffisamment de respect entre Roberto Martinez et moi, entre les joueurs aussi qui jouent ensemble en club. Il y aura tout ça pendant une heure et demie, forcément, il y a une place en finale".
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Elle est considérée comme la meilleure équipe au classement FIFA
Selon lui, c’est surtout l’environnement médiatique qui a façonné cette rivalité récente. "Il y a eu beaucoup de choses interprétées sur des déclarations à chaud, a-t-il ajouté. Il y a toujours eu une rivalité parce que c’est frontalier, la même qu’avec l’Italie ou l’Espagne. En 2018, ils avaient la possibilité d’être en finale. C’est nous qui avons été en finale avant d’être champion du monde. Ce n'est pas le match de jeudi qui va changer ce qu’il s’est passé avant. Il y a eu des excès des deux côtés de par l’interprétation de déclarations à chaud".
Relancé sur la compétitivité de l’équipe de Roberto Martinez, DD a insisté sur ce groupe à l’expérience commune forte et à la compétitivité à toute épreuve. "Ils ont six ou sept joueurs à plus de 100 sélections donc des joueurs qui sont là depuis très très longtemps, même si certains joueurs depuis 2018 ne sont pas là, a-t-il expliqué. Elle est considérée comme la meilleure équipe au classement FIFA. Ce n’est pas pour rien. Ils ont une organisation bien spécifique, des jeunes qui ont pointé leur nez dans cette sélection, avec un noyau dur très expérimenté qui fait de cette équipe une des meilleures équipes européennes et mondiales. Ils ont un potentiel offensif important et une solidité défensive qui est là".
Alors, la Belgique s’est-elle ratée en grande compétition récemment ? Cette génération est-elle maudite ? "M’amener sur le terrain qualifications/phase finale…, a-t-il d’abord soufflé, comme s’il refusait de s’aventurer sur ce terrain miné. La seule chose, et c’est être factuel, c’est une très belle génération qui n’a pas eu le bonheur de connaître le succès à travers la Coupe du monde et l’Euro". Sous-entendu, tout l’inverse des Bleus. Et c’est une énorme différence…
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