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Ligue des Nations - Match pour la 3e place : L’Italie de retour sur terre, la Belgique sonnée : qui va se remobiliser ?

Simon Farvacque

Mis à jour 11/10/2021 à 13:54 GMT+2

LIGUE DES NATIONS - Dimanche à 15h, l'Italie et la Belgique vont se disputer la troisième place de l'épreuve, à Turin. Pour les Italiens, l'enjeu consiste surtout à rebondir après avoir subi un premier revers en 38 rencontres, et à faire honneur au public. Pour les Belges, très déçus à l'issue de leur défaite en demi-finale face à la France, les ressorts à activer semblent moins évidents.

Gigio Donnarumma et l'Italie battus

Crédit: Getty Images

Le contexte

Deux degrés de déception. Chez elle, l’Italie se voyait plutôt à Milan qu’à Turin, ce dimanche (15h), pour disputer la vraie finale de l’épreuve, sur ses terres. Mais le camouflet qu’elle a subi face à l’Espagne (1-2) n’efface en rien son statut de championne d’Europe en titre. Surtout, cette défaite au scénario classique ne l’a pas embarquée dans un ascenseur émotionnel semblable à celui qui, jeudi, a trimbalé la Belgique par toutes les sensations.
Les Belges, eux, ont entrevu le dernier acte de bien plus près, face à la France. Ils ont mené 2-0 à la pause, ont cru mener 3-2 dans le money time et ont perdu 2-3 dans la foulée. Tout cela en quête d’un trophée qui, pour leur football, aurait pesé bien plus lourd que la petite place qu’il aurait occupée dans le palmarès fourni de l’Italie.
Voilà ces deux équipes face-à-face, pour terminer tête haute. Le match pour la troisième place d’un tournoi est souvent un drôle de défi à relever. L’objectif majeur s’est envolé et cet accessit aux airs de lot de consolation peut peiner à susciter la passion. Plus encore, peut-être, dans une compétition jeune comme la Ligue des Nations, dont c’est seulement la deuxième édition et dont la troisième marche du podium ne confère pas grand prestige.

Trois stats à avoir en tête

54% : Lors du dernier affrontement entre les deux équipes, l’Italie avait eu le ballon à hauteur de 54%. Une domination dans la possession qui fait écho à une légère mutation dans le jeu de la Belgique, dans une recherche d’efficacité qui n’a pas encore été couronnée de succès.
3/43 : L’échec italien mercredi face à l’Espagne a stoppé à 37 la série de matches sans défaite de la Nazionale. Le nombre de revers du sélectionneur Roberto Mancini est ainsi passé à trois, en quarante-trois rencontres. L’Italie n’a jamais perdu deux fois de suite durant son mandat... tout comme la Belgique "sous" Roberto Martinez (en fonction depuis 2016).
0-0 : Mauvais augure ? Dans la courte histoire de la Ligue de Nations, il n’y a eu qu’un seul 0-0 en six matches du "Final Four". C’était lors du duel pour la troisième place de la première édition de l’épreuve, entre l’Angleterre (qui avait eu le dernier mot, aux tirs au but) et la Suisse.
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Le joueur à suivre

  • Gianluigi Donnarumma (gardien de l'Italie)
Il ne subira pas la même pression populaire à Turin qu’à Milan, mais "Gigio" Donnarumma serait bien inspiré de signer une grande prestation, après avoir été conspué par San Siro et balbutiant face à l’Espagne, en demie. Concurrent de Keylor Navas au PSG, il doit redresser la barre pour rassurer son club sur sa stature de référence internationale. La distinction de meilleur joueur du dernier Euro lui donne du crédit, mais celui-ci n’est pas inépuisable.
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Ils ont dit

  • Roberto Mancini (sélectionneur de l’Italie) :
Tous les matches valent la peine d’être joués. Nous prenons au sérieux ce match pour la troisième place
  • Roberto Martinez (sélectionneur de la Belgique) :
Cela va être très difficile de se relever et de se concentrer sur l’Italie. Je pense que la défaite de jeudi a mis un coup au moral à mes joueurs

Notre avis

L’Italie semble favorite de cette rencontre, bien que le rapport de force soit difficile à analyser, tant les deux collectifs risquent d’être chamboulés par rapport aux demies. Elle a eu un jour de plus pour récupérer athlétiquement et se remobiliser, qui plus est après une défaite moins traumatisante. Jouer à domicile représente en sus une motivation intrinsèque.
La Belgique - sans Romelu Lukaku ni Eden Hazard - n’a quant à elle pas grand-chose à gagner ce dimanche, à part le sentiment paradoxal d’être passée encore plus près du trophée. Mais l'argument est réversible et les Diables Rouges pourraient y puiser une décontraction salutaire.
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