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L'Allemagne tenue en échec en Suisse (1-1), l'Espagne s'amuse face à l'Ukraine (4-0)

Damien Dorso

Mis à jour 06/09/2020 à 23:56 GMT+2

LIGUE DES NATIONS - Après avoir concédé le nul face à l'Espagne jeudi (1-1), la Mannschaft a encore été accrochée, en Suisse ce dimanche soir (1-1). Dans le même temps, l'Espagne a facilement dominé l'Ukraine (4-0) grâce à un doublé de Sergio Ramos et un but d'Ansu Fati.

Germany's midfielder Toni Kroos (C) fights for the ball with Switzerland's midfielder Djibril Sow during the UEFA Nations League, league A, day 2, group 4 football match between Switzerland and Germany at the St. Jakob-Park in Basel, on September 6, 2020.

Crédit: Getty Images

L'Allemagne n'y arrive décidément pas. Trois jours après son match nul inaugural face à l'Espagne (1-1), la Mannschaft a dû se contenter d'un nouveau partage des points chez une Suisse plus qu'accrocheuse (1-1). Ilkay Gündogan a vite ouvert le score (14e) mais les hommes de Joachim Löw n'ont pas su poursuivre sur leur lancée. Les Helvètes qui ont bien réagi et égalisé par Silvan Widmer (58e) ont poussé jusqu'au bout sans succès. Battus par en Ukraine, jeudi dernier (2-1), ils restent derniers de ce groupe 4 de la Ligue A. L'Allemagne est troisième.
Après leur résultat décevant de la première journée, la Nati et la Mannschaft avaient besoin d'un succès et ont tout de suite voulu jouer vers l'avant. Plus rapides pour mettre en place des automatismes offensifs, les visiteurs allemands ont réussi à ouvrir le score sur une reprise à ras de terre parfaitement placée de Gündogan sur la droite après une passe en retrait de Matthias Ginter (0-1, 14e).

L'Allemagne en manque de souffle

Complètement sonnée, la Suisse a accusé le coup pendant plusieurs minutes. Elle a pourtant pu retrouver ses esprits car l'Allemagne, un peu trop sûre d'elle, n'a pas su la mettre K.O. Joueuse et à l'aise offensivement grâce à ses attaquants plus vifs que l'arrière-garde adverse, la Nati a dominé la suite de la première période. Widmer (24e), Renato Steffen (27e), Haris Seferovic (28e et 43e) et Granit Xhaka (44e) ont loupé le cadre de peu, buté sur Bernd Leno ou même trouvé son poteau gauche.
Revenus sur la pelouse de Bâle avec davantage d'envie après la pause, les Allemands n'ont, une nouvelle fois, pas tenu la distance au niveau des duels et de l'intensité. Julian Brandt, qui avait remplacé le désinvolte Leroy Sané, a doucement disparu des débats. Julian Draxler, lui, n'a pas réussi à marquer le but du break (52e). C'est à l'inverse, le piston droit suisse Widmer qui a égalisé après un gros tavail de l'excellent Breel Embolo (1-1, 57e).
De quoi donner confiance aux protégés de Vladimir Petkovic qui avaient remporté le dernier match entre les deux équipes en 2012 (5-3). Malgré la sortie sur blessure de Embolo (72e), ils ont poussé pour prendre l'avantage. Xhaka a encore chauffé les gants de Leno, son coéquipier d'Arsenal (67e, 85e) puis Nico Elvedi a raté sa reprise du gauche en bonne position (80e) et la talonnade de Ruben Vargas n'a fait que passer devant la cage du portier allemand (86e). L'Allemagne a évité le pire mais elle n'a toujours pas gagné le moindre match de Ligue des Nations (2 nuls cette saison, 2 autres et 2 défaites en 2018 contre la France et les Pays-Bas).

L'Espagne se régale face à l'Ukraine

Dans le même temps, la Roja qui s'en était tirée sur le fil chez la Mannschaft jeudi dernier, s'est en beaucoup mieux sortie à domicile face à l'Ukraine (4-0) et prend les commandes du groupe. Luis Enrique avait procédé à plusieurs changements dans son onze de départ et ses hommes sont entrés fort dans le match sur la pelouse de l'Estadio Di Stefano de Madrid. Ils ont très vite trouvé la faille sur un penalty du local Sergio Ramos, obtenu par le Barcelonais Ansu Fati (1-0, 3e). Le capitaine espagnol a même signé un doublé d'une tête lobée après un corner (2-0, 29e).
L'intenable Fati, lui, est devenu le plus jeune buteur de l'histoire de la sélection espagnole à 17 ans et 311 jours en marquant d'un tir placé devant la surface ukrainienne (3-0, 32e). Un peu moins féroce en seconde période, la Roja a tout de même encore aggravé le score en fin de rencontre par l'intermédiaire de Ferran Torres, 20 ans et entré en jeu quelques minutes plus tôt (4-0, 84e). Au contraire de l'Allemagne, l'Espagne semble avoir trouvé la relève.
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