Lyon et Besiktas punis par l'UEFA : une exclusion des Coupes d'Europe à la prochaine incartade

Le message ne laisse aucune place à l’ambiguïté. A la veille du quart de finale retour entre le Besiktas et Lyon, l'UEFA a pris la décision de sanctionner les deux clubs pour les incidents qui se sont produits jeudi dernier au Parc OL. Ces derniers ont écopé d'une suspension de deux ans, avec sursis, de toute compétition européenne. Et d'une amende de 100 000 euros. Toute récidive devra donc impérativement être évitée, autant pour l'OL que pour la formation stambouliote. Que ce soit jeudi ou dans un futur proche.

L'Union des associations européennes de football a par ailleurs expliqué dans son communiqué que ces sanctions étaient basées sur le rapport d'après-match et sur les preuves en sa possession. Elle a considéré que "les supporters des deux clubs étaient responsables des perturbations durant le match".

Considéré à haut risque, le match aller entre l'OL et Besiktas, disputé jeudi dernier et remporté par le club français (2-1), avait donné lieu à des scènes de violence avant la rencontre, à la fois en dehors du stade et à l'intérieur de l'enceinte. Une partie du public, affolée, avait même dû descendre sur la pelouse pour éviter des projectiles lancés depuis les tribunes. Des évènements qui avaient contraint l'arbitre à retarder le coup d'envoi de la rencontre de 45 minutes.

A l'évidence, l'institution a décidé de mettre les deux clubs sous pression et de faire un exemple. De son côté, le président du club turc a affirmé samedi en conférence de presse qu'il n'y aurait pas de problème jeudi, lors du match retour : "Ici, c'est chez nous. N'ayez pas peur." La rencontre devrait de toute façon se dérouler dans des conditions bien différentes, dans la mesure où l'OL a annoncé que les supporters lyonnais ne feraient pas le déplacement à Istanbul.

Dans un communiqué publié par le club, Jean-Michel Aulas a révélé accepter la sanction de l'UEFA. "C’est une décision équitable. On a été surpris de la violence de certains supporters. La loi française nous a été défavorable. On sera peut-être obligés de ne pas respecter la loi du refus de vente. Les pouvoirs publics nous accompagneront plus. On apprend tous les jours. On respecte la décision de l’UEFA. Il y a eu des débordements et on a eu une part de responsabilité", a-t-il notamment confié.