Surprise : Arsenal domine Milan en 8e de finale aller (0-2)

En eaux troubles après quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues, les Gunners se sont rassurés avec un succès probant à San Siro (0-2) en match aller des 8es de finale de la Ligue Europa. Ce choc au parfum de C1 n'a pas offert une partie mémorable. Mais Arsenal a su faire preuve d'efficacité en première période avant de contrôler des Milanais brouillons. Dans une semaine, les Rossoneri devront réaliser l'exploit à l'Emirates Stadium.

En danger en championnat, l'AC Milan et Arsenal savent que la Ligue Europa est leur chemin le plus court vers la C1. Les supporters aussi, et ils l'ont démontré en offrant une ambiance des grands soirs pour pousser les joueurs de Gennaro Gattuso d'entrée. Seulement, les Rossoneri n'ont paru galvanisés qu'une dizaine de minutes. En embuscade au deuxième poteau, Giacoma Bonaventura a vu un centre dévié de justesse par Laurent Koscielny (3e). Puis, parfaitement démarqué sur un service d'Hakan Calhanoglu, Patrick Cutrone n'a pas su cadrer son tir du pointu (10e).

Après avoir laissé passer l'orage, les Gunners ont mis le pied sur le ballon et la supériorité technique n'a pas tardé à faire son œuvre. Sur une frappe déviée, Henrikh Mkhitaryan a surpris Gianluigi Donnarumma (1-0, 15e). Un coup de massue dont les Milanais ne se sont jamais remis. Le gardien milanais a évité le break par deux fois sur des frappes de Calum Chambers (42e) et Danny Welbeck (43e) avant que la barre ne le sauve sur une tentative de Mkhitaryan (45e+2). Et, alors qu'on pensait que les Londoniens avaient laissé passer leurs chances de faire le break avant la pause, Mesut Özil a envoyé Aaron Ramsey dans la profondeur d'une passe exceptionnelle conclue de toute beauté par l'international gallois, auteur d'un dribble sur Donnarumma pour marquer dans le but vide (45e+4).

En seconde période, Milan a tout donné mais en jouant à l'envers. Littéralement, lorsqu'à hauteur de la ligne médiane, Franck Kessié a mis en danger toute son équipe d'une passe en retrait que Danny Welbeck n'a pu exploiter (49e) devant la sortie kamikaze du gardien milanais. Impuissant, le 7e de Serie A n'a jamais trouvé l'inspiration et s'en est remis aux multiples tentatives de Giacomo Bonaventura pour démontrer sa faiblesse offensive.

Favori pour la victoire finale, l'Atlético Madrid a parfaitement géré son 8e de finale aller face au Lokomotiv Moscou. Quatre jours après sa défaite face au Barça, les Colchoneros se sont montrés sérieux pour assurer l'essentiel. Tout a bien commencé pour la bande à Diego Simeone, qui est vite parvenue à ouvrir le score grâce à l'intenable Saul Niguez (22e).

Après un énorme raté de Griezmann (30e), qui a manqué un but insolite après avoir récupéré le ballon dans les pieds du gardien, Diego Costa a toutefois doublé la mise peu après la mi-temps (47e). Histoire de se mettre définitivement à l'abri, l'Atlético a alourdi le score peu avant le coup de sifflet final. Grâce à Koke (90+1), le club espagnol peut voir venir avant le match retour.

Surprise du côté de Dortmund. Malmené pendant une bonne partie de la rencontre, le Borussia Dortmund s'est incliné face au Red Bull Salzbourg (1-2). Après trois occasions d'ouvrir le score en fin de première mi-temps, les Autrichiens sont parvenus logiquement à ouvrir le score en deuxième. Sur penalty, Valon Berisha a mis son équipe sur les bons rails (49e).

Pas rassasié, le Kosovar a doublé la mise peu après (65e). Sur un centre en retrait de Stefan Lainer, il n'avait plus qu'à placer sa frappe. Mais pas abattu, le Borussia est resté en vie. Grâce au but d'Andre Schürrle (62e), il garde un (infime) espoir de tout renverser au match retour. Mais autant prévenir, la tâche s'annonce compliquée. Très compliquée.