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Kevin Théophile-Catherine : "Je me suis retenu sur les buts français…"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/09/2018 à 10:15 GMT+2

Kevin Théophile-Catherine évolue aujourd'hui au Dinamo Zagreb, qu'il a rejoint cet été en provenance de Saint-Etienne. Un Français en Croatie, ça n'est pas commun. Surtout l'année où les deux équipes se sont rencontrés en finale de la Coupe du monde.

Kevin Theophile Catherine sous le maillot de l'ASSE

Crédit: AFP

Dobar dan, Kako si ? ("Bonjour, comment ça va" ?en croate)
K T-C : (rires) Dobro (ça va).
Comment se passe la vie en Croatie ?
K T-C : Tout va bien. Je suis arrivé le 26 juin à Zagreb, dans un club très bien structuré. Le Dynamo est une véritable institution en Croatie. Tout est mis en œuvre pour qu’on ne pense qu’au football. Les installations sont excellentes, la logistique impeccable, j’ai vraiment été très agréablement surpris.
Quel est le niveau du championnat croate ?
K T-C : Le niveau global est en deçà à celui de la Ligue 1 et de la Premier League que j’ai connues précédemment. Mais il y a quelques bonnes équipes, ça aime jouer au ballon et surtout il y a pas mal de très jeunes joueurs talentueux. Après, le Dinamo est au-dessus et si on fait le boulot on devrait conserver notre titre (ndlr : le Dinamo est leader et invaincu après 7 journées).
Vous avez même marqué votre 1er but lors de votre 1er match dans le bouillonnant Maksimir Stadion…
K T-C : Eh oui ! Sur un corner, je prends le meilleur sur mon adversaire direct et marque d’une tête décroisée. Ce jour-là, on a gagné 2-1 (contre Osijek), devant notre public. Forcément un bon souvenir pour commencer avec les Bleus (Modri, le surnom des joueurs du Dinamo Zagreb).
En parlant des Bleus, où étiez-vous d’ailleurs pour la finale la Coupe du monde ?
K T-C : J’étais en famille dans un restaurant croate à Zagreb. Un sacré souvenir. Je me suis retenu sur les buts français, ma joie est restée très intérieure (rires). On était évidemment très heureux, mais aussi très respectueux. Les Croates étaient un peu amers, mais surtout très fiers de leur équipe nationale et du parcours accompli.
La Croatie est un petit pays en terme démographique avec seulement 4 millions d’habitants, mais un grand pays de football à l’image de son équipe nationale. Comprenez-vous pourquoi ?
K T-C : Je l’ai assez vite compris en arrivant au Dinamo. Dès l’âge de 5-6 ans, ils ont un bagage technique impressionnant. Je crois que sur les 23 finalistes, 14 sont passés par le Dinamo. C’est un club formateur, qui révèle de grands talents à l’instar de Benkovic (Leicester), Sosa (Stuttgart) et Coric (Roma) partis à l’intersaison. Aujourd’hui, notre équipe est très jeune, seulement 3-4 joueurs sont plus âgés que moi (28 ans) et pourtant je pourrais déjà en citer 6 ou 7 susceptibles d’être les futurs Modric ou Mandzukic.
Jeudi, le Dinamo Zagreb débute sa campagne en Europa League avec la réception de Fenerbahçe. Un objectif important ?
K T-C : C’est clair. C’est aussi pour cette raison que j’ai signé ici. Forcément un peu déçu d’avoir manqué de peu la qualification en Ligue des champions (éliminés par les Young Boys), mais je voulais à nouveau disputer la coupe d’Europe après y avoir goûté avec Rennes et Saint-Etienne par le passé.
En 1967, le Dinamo Zagreb remportait la Coupe des Villes de foire, l’ancêtre de l’Europa League. 51 ans plus tard, c’est jouable ?
K T-C : On est dans un groupe costaud (avec Fenerbahçe, Anderlecht et Spartak Trnva) et avec une équipe jeune, on verra. On espère déjà réussir un gros match d’entrée avec le soutien de notre public, dans un stade chaud à l’anglaise. Après, la gagner (l’Europa League), je ne sais pas. Sortir des poules serait déjà bien.
Propos recueillis par Romain Balland
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