Pierre-Emerick Aubameyang sauve Arsenal, Naples prend la porte

Arsenal s'est fait peur. Même très peur. Mais au final, les Gunners se sont extirpés d'un piège parfaitement tendu par Benfica. Et presque gagnant. Après le match nul à l'aller au Stadio Olimpico de Rome (2-2), mais considéré comme le match à domicile des Portugais, l'équipe de Mikel Arteta a pourtant parfaitement entamé son seizième de finale retour grâce à un but de Pierre-Emerick Aubameyang (1-0, 21e). Mais pas de quoi stopper les Lisboètes, entreprenants et capables de revenir au score juste avant la mi-temps par l'intermédiaire de Diogo Gonçalves (1-1).

En deuxième période, le Benfica est même passé devant après une incroyable bourde de la défense d'Arsenal. Rafa Silva n'en demandait pas moins pour doubler la mise (1-2, 61e). Mais ne jamais vendre la peau des Gunners avant de l'avoir tué. D'abord Tierney (2-2, 67e), puis un coup de tête de "PEA" (3-2, 87e) à quelques minutes de la fin ont surgi et Arsenal s'est finalement remis à l'endroit pour empocher sa qualification pour le tour suivant. Cruel pour Benfica.

De son côté, le Napoli a tout tenté pour renverser Grenade. Mais le retard accumulé à l'aller (0-2) était trop grand. Dans un Stade Diego Armando Maradona désert, les hommes de Gennaro Gattuso ont bien démarré en marquant très vite sur une très belle percussion de Piotr Zielinski (1-0, 3e). Mais ce qui ne devait pas arriver arriva pour Naples. Totalement seul et profitant d'une défense statique, Angel Montoro venait égaliser peu avant l'heure de jeu (1-1, 25e). Le but de Fabian Ruiz (2-1, 59e) ne changera rien. En crise, le Napoli ne s'en sort pas. Vainqueur de Salzbourg (2-1), Villarreal sera lui au rendez-vous des huitièmes de finale.