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ParEurosport

Publié 20/11/2008 à 09:45 GMT+1

Pour son dernier match de l'année 2008, l'équipe de France a conclu par un triste nul face à l'Uruguay (0-0). Si les Bleus n'ont pas pris de but, Raymond Domenech a encore du pain sur la planche. Seule la première sélection pleine d'envie de Steve Savidan

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Crédit: Eurosport

FRANCE - URUGUAY : 0-0
Il y a bien eu des sifflets mercredi soir au Stade de France. Mais pas pendant les hymnes. Les spectateurs, venus en nombre, ont cette fois manifesté leur mécontentement à la fin du match, pour souligner la nouvelle prestation sans relief de l'équipe de France face à une formation uruguayenne certes appliquée, mais sans grand génie. Les Bleus finissent donc cette année 2008 sur un résultat qui reflète bien leurs insuffisances chroniques : sans mouvement et sans envie, il leur était difficile de faire beaucoup mieux. Alors oui les Français n'ont pas encaissé de but, et ce pour la première fois depuis le 9 juin, contre la Roumanie à l'Euro. Mais face à un adversaire limité, les hommes de Raymond Domenech étaient tout de même en droit d'espérer mieux. Il faut croire que 2008 n'était vraiment pas leur année. Rendez-vous est donc pris en février contre l'Argentine, pour voir si des progrès sont à signaler.
D'ici là, il y a encore du travail à effectuer. Et dans toutes les lignes. Car fébriles en défense, Gallas et consorts l'ont encore été face à joueurs de la Celeste. Malgré le retour de Philippe Mexès dans l'axe aux côtés du Gunner, l'arrière-garde tricolore a une nouvelle fois été sérieusement chahutée à plusieurs reprises, comme sur cette erreur de Patrice Evra, dont Cristian Rodriguez n'a pas su profiter (22e). Ou plus encore sur ce déboulé de l'ancien Parisien en seconde période, que Walter Gargano n'a pas su bonifié (55e). Malgré quelques chaudes alertes, la défense a donc cette fois tenu bon. Elle devra en revanche à l'avenir être beaucoup solide, concentrée et rugueuse si elle ne veut pas s'exposer à de nouvelles déconvenues. Dans cette optique, le sélectionneur pourra s'appuyer sur un Rod Fanni, impeccable face aux Uruguayens, pour sécuriser son côté droit.
Première sélection encourageante pour Savidan
Au milieu, la principale information de la soirée était déjà connue bien avant le coup d'envoi. De retour après sa longue absence, Patrick Vieira a retrouvé le maillot bleu, et son brassard. Malgré une grosse occasion avant la pause (34e), il est par contre toujours à la recherche de sa meilleure forme. Sorti à la mi-temps, il a désormais quatre mois devant lui pour redevenir le maillon essentiel de la charnière tricolore. Egalement remplacé en cours de match, après avoir reçu un coup sans gravité, Franck Ribéry n'a pas non plus été aussi à l'aise que lors de ses dernières sorties avec le Bayern. A nouveau placé sur le flanc droit, il n'a quasiment jamais joué dans son couloir, venant constamment perturber Yoann Gourcuff dans l'axe. Ce qui a fini par bloquer l'animation offensive des hommes, et de l'équipe de France par la même occasion. Il y avait pourtant bien mieux à faire avec des défenseurs sud-américains plutôt lents. Leur sérieux et leur engagement ont finalement eu raison des créateurs français.
Tout comme de ses attaquants d'ailleurs. Car ni Nicolas Anelka, pourtant en grande forme en ce moment et auteur d'une belle tête non cadrée (17e), ni Thierry Henry, à nouveau positionné à gauche, n'ont eux pas non plus semblé en mesure de faire la différence. Un seul homme en fait, a tiré son épingle du jeu : Steve Savidan. Pour sa première apparition sous le maillot frappé du coq, l'attaquant caennais a même failli casser la baraque. Entré à la pause, il s'est tout de suite démarqué de ses partenaires par son envie, ses appels, sa faculté d'attirer le ballon. Par deux fois d'ailleurs, il a fait lever tout le stade, en tentant des gestes acrobatiques peu habituels (62e et 67e), mais non récompensés. Son lob astucieux aurait également mérité meilleur sort (77e). Bref, c'est bien lui, le Ch'ti nouveau de 30 ans, qui seul s'est efforcé d'animer un match bien terne. Triste constat pour une équipe de France en mal d'idées. Mais heureusement l'année est enfin terminée.
LA DÉCLA : Raymond Domenech (sélectionneur de la France)
"Le problème, dans ce genre de match, c'est qu'il y a le match en lui-même et la gestion de l'effectif, par rapport aux clubs. Donc, j'ai fait des changements qui ont apporté quelque chose. La deuxième période a été un peu meilleure que la première, il y eu des situations intéressantes, un peu plus de rythme et de fraîcheur. Le match n'était pas évident, il aurait pu basculer d'un côté ou de l'autre. Néanmoins, on n'a pas pris de but, c'est une satisfaction car cela faisait huit ou neuf matches que ce n'était pas arrivé. De cette année, je retiens qu'elle a été difficile, comme toutes les années. On ne se qualifie pas pour une grande compétition comme ça, tranquillement, les doigts dans le nez. Il faut s'arracher, comme aujourd'hui à certains moments. C'est ce qui fait que cette équipe se met en place petit à petit. Dans une période difficile, les joueurs ont toujours répondu présents, ont toujours eu envie de venir et de se qualifier pour la Coupe du monde en Afrique du Sud. C'est la seule chose qui compte."
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