Football - Match amical - Le Brésil est prêt : Neymar et la Seleção écrasent la Tunisie (5-1)

Le Brésil poursuit son sans-faute avec la manière avant le Mondial. Assise sur des certitudes qui s’épaississent à mesure que la Coupe du monde se rapproche, la Seleçao n’a fait qu’une bouchée de la Tunisie mardi au Parc des Princes (5-1). Montassar Talbi (18e) a bien répondu à l’ouverture du score signée Raphinha (11e), mais Richarlison (19e), Neymar (29e, s.p.), Raphinha une nouvelle fois (40e) et Pedro (74e) ont permis au Brésil de sceller un énième festival offensif. Agacé par l’euphorie auriverde, Dylan Bronn a séché Neymar dans le dos et a écopé d’un carton rouge (42e). En dépit d'une seconde mi-temps passée en infériorité numérique, les Aigles de Carthage n’ont pas démérité.

Une ambiance éruptive digne d’une rencontre de compétition officielle. C’est dans ce cadre brûlant que les deux sélections ont évolué à Paris, dans un Parc des Princes acquis à la cause des Aigles de Carthage. Timorés en début de rencontre, les hommes de Jalel Kadri ont été sanctionnés après dix minutes par un bijou de Raphinha, auteur d’un lob de la tête dos au but (11e). Menée, la Tunisie s’est décidée à prendre d’assaut le camp adverse et a été récompensée par le but de Montassar Talbi, buteur d’une tête puissante à la retombée d’un coup franc d’Anis Ben Slimane (18e).

Le public tunisien venu en nombre fêtait à peine l’égalisation que Richarlison s’est chargé d'écourter les festivités d’une frappe imparable entre les jambes d’Aymen Dahmen (19e). De nouveau en tête, le Brésil s’est ensuite permis de profiter des errements adverses, comme sur ce pénalty transformé par Neymar (29e), après un accrochage entre Aïssa Laïdouni et Casemiro.

Dix minutes plus tard, Raphinha n’a eu besoin de personne, si ce n'est d’une déviation subtile de Richarlison, pour placer parfaitement son ballon (40e). Poteau rentrant, et le Brésil a regagné les vestiaires avec une avance confortable couplée à un avantage numérique. Irrité, à l’instar de ses coéquipiers, par la joie démonstrative des Brésiliens et les provocations balle au pied de Neymar, Dylan Bronn a dégoupillé avant la pause. Une intervention dangereuse par derrière sur le meneur du PSG (42e) et le défenseur a vu rouge.

En infériorité numérique et menés de trois buts, on ne donnait pas cher des plumes des Aigles en seconde période. Pourtant, dans le sillage d’un Laïdouni incandescent, les Tunisiens n’ont pas fermé les espaces, et ont même osé à l’approche du dernier tiers. Seulement, Laïdouni (59e) et Youssef Msakni (60e) ont manqué de justesse au pire des moments. Du côté des Auriverdes, le déchet s’est accumulé et, même si Raphinha aurait pu s’offrir un triplé (65e), le seul but inscrit en deuxième période est venu d’un contre favorable qu’à parfaitement su exploiter Pedro (74e).

Le premier but en sélection de l’entrant a éclipsé un second acte plus irrégulier de la Seleçao, sans doute l’esprit déjà tourné vers l’échéance planétaire. Les Aigles de Carthage ont, eux, subi le contrecoup d’une débauche d’énergie importante. Les jambes lourdes, les Tunisiens ont multiplié les approximations techniques en phase offensive. Mais rien qui n'enlèvera au mérite d’une sélection qui a regardé le Brésil droit dans les yeux en infériorité numérique. L’écart était juste trop grand face à une nation appelée à être, si ce n’est la, une des grandes favorites de la prochaine Coupe du monde.