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Nasri: "Etre réaliste"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/03/2007 à 10:45 GMT+2

Auteur d'une première remarquée face à l'Autriche (1-0), Samir Nasri a savouré son baptême chez les Bleus et l'accueil du Stade de France. Le Marseillais garde néanmoins la tête sur les épaules et a conscience que pour revenir, il faudra le mériter, trava

SAMIR NASRI, comment avez-vous vécu cette grande première en équipe de France ?
S. N. : Bien. Sans pression. Avant le match, le coach nous avait dit de nous faire plaisir ce soir (mercredi) et de jouer. C'est bien car au bout de la rencontre, il y a la victoire et la manière.
Le public du Stade de France n'a pas tardé à vous adopter. Vous avez eu le droit à quelques ovations. Comment l'expliquez-vous ?
S. N. : C'est bien et c'est flatteur. Cela m'a fait drôlement plaisir surtout que le Stade de France nous a toujours poussés. A aucun moment, les supporters n'ont été hostiles envers nous et cela nous a grandement facilité la tâche. Je ne m'attendais pas du tout à cela. J'ai été surpris. A une ou deux reprises, je crois, ils ont scandé mon nom. Cela fait énormément plaisir et ça permet de se libérer dans le jeu.
Premier match en équipe de France et première passe décisive...
S. N. : Oui mais c'est surtout l'appel de Karim (Benzema) qui facilite les choses parce qu'il est seul en retrait et je n'ai plus qu'à lui mettre. C'est surtout lui qu'il faut féliciter parce qu'elle est difficile à mettre.
Dans le jeu, on vous a vu beaucoup jouer à une touche de balle ou en déviations. Une marque de confiance ?
S. N. : C'est la confiance, oui. Mais aussi et surtout le mouvement de mes partenaires qui facilite ce type de jeu. Au niveau international, il faut jouer vite, voir avant car les contacts sont plus rudes et le jeu va beaucoup plus vite. En plus, j'avais déjà joué avec Lassana Diarra en Espoirs et Djibril Cissé à l'Olympique de Marseille.
L'intégration dans le groupe France semble avoir été facile ?
S. N. : Oui, cela a été facile. C'était déjà une grosse marque de confiance de nous sélectionner parce qu'on était plusieurs jeunes à arriver. Une fois arrivés, des joueurs comme Claude Makelele ou Lilian Thuram, qui ont un certain vécu et un passé en sélection, nous ont parlé comme si on était là depuis des années. Ils nous ont facilité la tâche et nous ont mis dans les meilleures conditions.
A l'arrivée, que retiendrez-vous de cette première grosse semaine passée chez les Bleus ?
S. N. : Tout. Les deux victoires et mon premier match en sélection bien sûr.
On vous sent sur un nuage...
S. N. : Non, non, non. Il faut être réaliste. Samedi, il y a déjà un match important à venir (à Lorient) avec l'Olympique de Marseille car on a envie d'accrocher la Ligue des Champions en fin de saison. Il faut désormais redescendre sur terre et continuer à travailler.
On imagine que vous avez envie de revenir...
S. N. : Oui mais il faut s'en donner les moyens. Ne pas se croire arrivé, travailler, faire preuve de régularité dans les performances, d'une certaine continuité et se montrer décisif. Il n'y a que comme cela que l'on peut être rappelé. Mais j'ai encore le temps de revenir.
Pour les prochains matches qualificatifs à l'Euro 2008, il se pourrait que Raymond Domenech rappelle des joueurs plus expérimentés ?
S. N. : Peut-être. Même sûrement car il y avait pas mal d'absents comme Thierry Henry, Louis Saha ou Franck (Ribéry). Ils ont un grand vécu en sélection. Je l'avais dit en arrivant en équipe de France, il y a une hiérarchie à respecter. Ce sont des joueurs qui ont fait des choses extraordinaires avec ce maillot. Il est normal qu'ils passent avant nous. Ils ont notamment disputé une finale de Coupe du monde. C'est une grande équipe et c'est déjà un honneur pour nous d'être là.
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