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Benzema, tout pour Blanc

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/11/2011 à 16:12 GMT+1

Karim Benzema se livre longuement dans les colonnes de So Foot ce mois-ci. Le joueur du Real Madrid et de l'équipe de France traverse une période faste, bien loin de ce qu'il a connu sous les ordres de Raymond Domenech. Laurent Blanc a tout changé et Benzema est prêt à "se tuer" pour lui.

Laurent Blanc et Karim Benzema en 2011

Crédit: AFP

Ne demandez pas à Karim Benzema de comparer Raymond Domenech et Laurent Blanc. Pour l'attaquant de l'équipe de France, c'est le jour et la nuit. Ce que le Madrilène vit depuis un peu plus d'un an avec le nouveau patron des Bleus est sans commune mesure avec l'ère de son prédécesseur. "Je vais me tuer pour lui", lance-t-il au sujet de Laurent Blanc dans les colonnes de So Foot du mois de novembre. Cette phrase, Karim Benzema ne l'a jamais prononcée à haute voix. Mais il se l'est dite quand Blanc a décidé de faire de l'attaquant l'une des pierres angulaires de son projet et a défié l'autorité du ministre des Sports, qui ne voulait pas de mis en examen (dans l'affaire Zahia) en équipe de France. Blanc est passé en force. Benzema n'oubliera jamais.
Il n'oubliera pas non plus ce que Blanc, avant de prendre officiellement les rênes de l'équipe de France, a fait. Une intervention tout ce qu'il y a plus de symbolique. Mais les symboles, commes les actes, comptent. "Avant d'être nommé, il avait appelé mon agent, il lui avait dit : 'Dis au gamin qu'il se prépare, je compte sur lui'".  Blanc comme Mourinho "ne te mentent pas. Si t'es pas bon, ils vont te dire : 'T'es pas bon'. (...) Ils ne vont pas te raconter des histoires, te la faire à l'envers, te laisser espérer quelque chose et..."
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BENZEMA BLANC

Crédit: AFP

"Ceux qui étaient sur le terrain n'avaient pas tellement envie de jouer"
Cette confiance et le travail que Laurent Blanc a fait conjointement avec José Mourinho et Zinédine Zidane (qui est devenu "un peu comme un grand frère") pour remettre Karim Benzema pour les rails est aux antipodes de ce que le sélectionneur des Bleus précédent proposait à l'ancien Lyonnais, laissé sur le bord de la route à l'orée du Mondial 2010, alors qu'il traversait une période plutôt noire. "Franchement, je ne sais pas pourquoi il ne me prend pas, mais j'ai vraiment pas envie de parler avec lui", se remémore-t-il. "Je revenais de blessure, j'ai repris deux semaines avant qu'il donne sa liste, donc ce n'était pas sûr que je sois sélectionné, mais bon, j'y croyais quand même."
 C'est donc de loin, du Mexique précisément, que le joueur a assisté à la débandade finale. Etonnant ? Pas tant que ça. Si Benzema ne se prononce pas sur les aboutissants de la fameuse grève, les racines d'une telle révolte étaient solidement ancrées dans les fondations bleues. France - Roumanie, septembre 2009. Benzema entre en jeu. Après, il aura le tort d'expliquer qu'il n'avait peut-être pas tellement envie de jouer. A priori, il n'était pas le seul malheureux sur le pré. "Ceux qui étaient sur le terrain n'avaient pas envie de jouer déjà. Je suis entré, j'ai dit à je ne sais pas qui : 'Va à droite' 'non', 'va' 'non'. Un moment, on était toute l'équipe côté gauche, tout le monde voulait... Bon bah." A la question, "Sur le terrain, il n'y avait pas un mec capable de dire...", la réponse est courte et sans équivoque : "Personne". Et avec un José Mourinho aux commandes, l'histoire aurait-elle été la même ? "Ce qu'il se passe ce jour-là ne peut pas se passer. Et la suite non plus..."
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