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Après France - Portugal (2-1), antisèche : La dynamique est là, maintenant on va parler de maturité

Glenn Ceillier

Mis à jour 12/10/2014 à 00:43 GMT+2

L'équipe de France a confirmé sa dynamique du Mondial face au Portugal (2-1). Les Bleus vont maintenant se tourner vers des adversaires moins prestigieux où ils devront montrer la même implication pour poursuivre leur progression. Une autre histoire. Notre antisèche.

Raphaël Varane et les joueurs de l'équipe de France après la victoire face au Portugal - 2014

Crédit: AFP

Le jeu : Les Bleus sont toujours sur leurs acquis du Mondial

La dynamique brésilienne n'est pas cassée. Dans son 4-3-3, l'équipe de France a laissé une bonne impression. S'il a dû revoir sa ligne défensive avec les absences, Didier Deschamps a choisi d'aligner le milieu de terrain (Cabaye-Matuidi-Pogba) et la ligne offensive (Griezmann-Benzema-Valbuena) les plus souvent alignés à la Coupe du monde. On en a vu les fruits, notamment en première période. Dans une partie rythmée et intense, les Bleus ont idéalement commencé. Ils dominé la rencontre en maitrisant le milieu de terrain et en passant sur les côtés pour faire la différence. 
Après la pause - notamment dans le quart d'heure qui a suivi le retour des vestiaires -, les Portugais, dangereux presque uniquement sur contre-attaques en première période, ont un peu plus gêné les Tricolores, en remportant notamment la bataille du milieu de terrain. Mais les protégés de Didier Deschamps ont signé un match solide, notamment en termes d'intensité et d'application.
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Karim Benzema pendant France-Portugal

Crédit: AFP

Les joueurs : A l’image du roc Varane, les Madrilènes avaient envie de se montrer

Opposé à son coéquipier Cristiano Ronaldo, Raphaël Varane a signé un récital. Le défenseur du Real Madrid a encore démontré tout son talent avec les Bleus. Grâce à sa lecture du jeu, il a accumulé les interventions aussi propres que décisives et a remporté tous ses duels face au Ballon d'Or 2013. Impressionnant en défense, il a en plus éclairé le jeu des Français sur une percée à la 11e puis une ouverture à la 17e. Un régal. Son coéquipier du Real Madrid, Karim Benzema, a, lui, profité de ce match pour faire gonfler ses statistiques. Il termine avec un but et une passe décisive pour Paul Pogba.
Un autre Madrilène s'est illustré. Il n'est cependant pas du Real mais de l'Atlético et c'est Antoine Griezmann. Il a beaucoup permuté avec Valbuena, a été tranchant et impliqué au pressing. Essentiellement en première période car on l'a moins vu après. De son côté, Steve Mandanda a su être décisif sur la tête de Cristiano Ronaldo. Le petit bémol de la soirée est pour Eliaquim Mangala, qui a notamment manqué deux relances même s'il est monté en puissance. Côté portugais, les latéraux ont été en souffrance, notamment Eliseu, alors que Cristiano Ronaldo a été bien contenu dans l'ensemble. Par un certain Raphaël Varane justement.

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Mandanda a évité aux Bleus de douter

51e minute. Pour l'une des rares fois du match, Cristiano Ronaldo a l'occasion de faire parler son réalisme si réputé. CR7 s'envole au-dessus d'un Patrice Evra passif et signe une tête piquée. Steve Mandanda se détend alors à la perfection et place une main ferme pour repousser le ballon et permettre aux Tricolores de conserver leur avance.

La stat : 9

La France devrait jouer le Portugal plus souvent. Les Bleus enchaînent les victoires face aux Portugais, qui ne les ont plus battus depuis le 26 avril 1975 (0-2). Ce samedi, ils ont signé leur neuvième victoire consécutive contre la Seleção portugaise.

Le tweet qui nous a fait sourire 

La décla : Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus au micro de TF1

On est sur un fil conducteur qui est très bon. Il y a de la qualité. C'est bien de maintenir cette dynamique.

La question : Les Bleus vont-ils réussir à conserver leur intensité face à des adversaires moins prestigieux ? 

On ne va pas se mentir. Cette équipe de France séduit. Dans l'intensité, les Bleus ont encore été au rendez-vous, notamment en première période. Ils ont été présents au pressing, ont mis de l'envie dans les duels et ont montré quelques séquences offensives alléchantes. Une copie de bonne facture. Mais c'était le Portugal en face, une équipe prestigieuse avec un certain Cristiano Ronaldo. Face à ce genre d'adversaire, il est facile de se motiver. Tout comme cela l'était face à l'Espagne (1-0). Or, les adversaires qui arrivent sont d'un autre acabit. Sans leur faire injure, l'Arménie - le 14 octobre à Erevan - et l'Albanie - le 18 novembre - , ce n'est quand même pas la même histoire.
Les Bleus devront pourtant montrer le même sérieux. Car s'il reste 20 mois avant l'Euro, il faut qu'ils se servent de chaque match pour continuer leur progression. Histoire d’améliorer les petits détails dans leur jeu qui peuvent leur permettre de passer un cap et de rivaliser avec les meilleures nations. Dans sa longue campagne de préparation pour l'Euro 2016, la France n'a pas d'autre choix que d'utiliser ces matches sans enjeu. Les jeunes Tricolores, comme Paul Pogba, ne vont pas devoir tomber dans la facilité mais afficher le même visage que celui entrevu face à cette équipe du Portugal. Même si l'adversaire n'a pas le même pedigree. L'avenir de cette formation passe par là. Aux protégés de Didier Deschamps de démontrer qu'ils ont le potentiel mais aussi la maturité pour y arriver…
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Paul Pogba lors de France - Portugal

Crédit: AFP

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