France - Albanie (1-1) : Les Bleus en petite forme font match nul avec les Albanais

Autant être honnête d'entrée : on n'attendait pas monts et merveilles de ce France - Albanie, coincé au cœur d'un mois de novembre comme toujours surchargé et souvent indigeste pour les internationaux de tous horizons. Néanmoins, on n'imaginait quand même pas que les Bleus allaient autant se faire bouger par la 48e nation mondiale qui, à un exploit personnel d'Antoine Griezmann près, aurait pu accrocher la France à son tableau de chasse pour la première fois de son histoire. A l'arrivée, Lorik Cana et ses partenaires quittent Rennes sur un nul dont ils peuvent être fiers (1-1), puisqu'il est amplement mérité.

Pour leur deuxième apparition au stade de la Route-de-Lorient, dix ans après la première de Raymond Domenech à la tête des Bleus, les Français ne se sont pas montrés sous leur meilleur jour. Et sont tombés sur une équipe qui ne cesse de progresser. Didier Deschamps le savait. Il n'a d'ailleurs probablement pas été surpris par l'Albanie, recroquevillée et solide sur ses bases. En revanche, DD n'avait sans doute pas imaginé une seule seconde que les Albanais seraient aussi précis et ingénieux sur coups de pied arrêtés.

Cana, d'une tête déviée sur la barre par Lloris, avait pourtant lancé un premier avertissement (2e). Mavraj l'a imité du pied gauche et sur un coup franc joué à ras de terre quelques minutes plus tard (17e). Moins précis que son capitaine, il n'a pas trouvé le cadre. Mais s'est rattrapé juste avant la pause, devançant de la tête Pogba sur un corner joué à deux (0-1, 38e). Avant et après l'ouverture du score, les Tricolores, qui avaient débuté autour d'un milieu en losange et propulsés par une doublette Benzema - Lacazette, ont peiné. Rien n'a vraiment fonctionné. Il y a des soirs comme ça. Heureusement, ils sont très rares depuis un an.

Le coup de grâce n'est pas passé loin. Sur un contre mené à cent à l'heure et conclu par une frappe surpuissante d'Hysaj, Lloris a dû s'employer pour éviter le pire (68e). A force de tourner autour de la surface et compte tenu d'une baisse de régime physique albanaise bien compréhensible, les Bleus ont remis les pendules à l'heure, sur un petit exploit individuel de Griezmann (1-1, 73e). Le Madrilène avait remplacé Cabaye quatorze minutes auparavant. Une entrée gagnante. La seule chose qui l'ait été vendredi soir.