Brésil - Chili (1-0) : Ce fut plus dur qu'au Stade de France mais la Seleção a encore gagné
Mis à jour 29/03/2015 à 18:49 GMT+2
Trois jours après avoir gagné en France (1-3), le Brésil s'est imposé face à un Chili accrocheur (1-0), dimanche à l'Emirates Stadium de Londres. Firmino a marqué le seul but de cette revanche du 8e de finale de la dernière Coupe du monde. Carlos Dunga signe une huitième victoire depuis son arrivée sur le banc.
Dans un remake du 8e de finale de la dernière Coupe du monde, qui avait vu le Brésil éliminer le Chili à l’issue des tirs au but (1-1, 3-2), les deux formations sud-américaines ne se sont fait aucun cadeau dimanche après-midi à l’Emirates Stadium. Les Chiliens, qui organiseront la Copa America 2015 en juin, ont proposé un défi physique de chaque instant à la Seleção, qui ne s’est que très rarement montrée dangereuse. Une seule fois a suffi, à vingt minutes du terme : Firmino, lancé dans le match quelques minutes auparavant par Dunga, offrait une courte mais précieuse victoire à son sélectionneur. Ce dernier, depuis sa nomination à la place de Scolari l’été dernier, réalise un sans faute à la tête de la Seleção : huit victoires en autant de matches.
Engagement dans les duels, gros tacles, semelles… On a très vite compris, sur la pelouse de l’Emirates Stadium, que ce Brésil - Chili n’aurait d’amical que le nom. La Roja, qui n’a plus battu la Seleção depuis le 15 août 2000 (3-0) et qui depuis s’est inclinée 11 fois en 13 matches face au quintuple champion du monde, a attaqué le match avec une intensité toute sud-américaine… Le Brésil, dominé dans le jeu, n'a pas beaucoup vu le ballon lors de la première demi-heure mais les Chiliens n’en ont pas profité pour se montrer dangereux, malgré un Alexis Sanchez très remuant dans son jardin de l’Emirates.
Medel n'était pas là pour rigoler
Le plus dangereux, finalement, dans cette première demi-heure, fut Gary Medel. Non pas devant le but, mais pour l’intégrité physique de Neymar : le rugueux chilien, à la 24e minute, s'est rendu coupable d’une très vilaine semelle sur le capitaine de la Seleção. Un geste a priori bien volontaire au vu du ralenti. L’arbitre anglais de la partie, M. Atkinson, n’a rien vu et a laissé le jeu se poursuivre, mais Medel méritait clairement d’être expulsé sur ce coup-là. On n’ira pas jusqu’à accuser M. Atkinson de laxisme : l’Anglais a distribué six cartons jaunes au cours de la partie. Un nombre très important pour une rencontre amicale…
Mais il y eu, sur la pelouse londonienne, un air de revanche qui ne pouvait pas laisser cette rencontre se jouer dans un esprit irréprochable. Eliminé de justesse et contre le cours du jeu en huitièmes de finale du Mondial brésilien, le Chili avait la volonté de remettre les pendules à l’heure avant la grand-messe sud-américaine qui débutera au mois de juin. Face à des Brésiliens qui ont répondu au défi physique par… le physique, le match a donc été haché et les envolées offensives ont été très rares. Il en a suffi d’une seule, en fait, à vingt minutes du terme, pour plier l’affaire. Parfaitement lancé en profondeur en Fernandinho, Firmino, entré à l’heure de jeu, a fait basculer le match après avoir dribblé Claudio Bravo (72e, 1-0).
C’était enfin (et déjà), à peu près tout dans ce match. Moins flamboyant que jeudi soir au Stade de France face aux Bleus, le Brésil se contentera sans doute de cette victoire à l’arraché : elle permet à Dunga d’enchaîner une huitième victoire en autant de rencontres à la tête de la Seleção. La performance, remarquable, n’efface pas encore le traumatisme de cet été. Mais elle permet aux Brésiliens de s’avancer vers la Copa America avec une confiance retrouvée.
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