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Diarra, Sakho, animation offensive : Pour les Bleus, c'est l'heure des derniers tests

Martin Mosnier

Mis à jour 08/10/2015 à 09:02 GMT+2

MATCH AMICAL - Quelle charnière centrale ? Diarra plutôt que Cabaye ? Quid de la disette offensive de Benzema et Griezmann ? Les enjeux ne manquent pas avant France-Arménie, ce jeudi à Nice. Cela tombe bien, ce match amical doit permettre à Didier Deschamps d'affiner son plan d'attaque à 8 mois de l'Euro et avant des échéances qui ne supporteront plus l'approximation.

Antoine Griezmann, Mathieu Valbuena et Raphaël Varane.

Crédit: Panoramic

Grand soleil, mer bleu azur, 24 degrés au thermomètre à Nice après une rentrée studieuse et réussie en septembre, deux rencontres amicales en pente douce et un capitaine, Hugo Lloris, qui rappelle que l'important n'est pas d'être prêt aujourd'hui mais "pour l'Euro". Les Bleus auraient quelques raisons de prendre par-dessus la jambe le double rendez-vous face à l'Arménie et au Danemark. N'ayez crainte, Didier Deschamps veille au grain. Le souvenir de la débâcle de juin (défaite face à la Belgique et en Albanie) est encore vif dans son esprit. Les Bleus ont rectifié le tir en septembre, c'est un moindre mal, pas une garantie que tout va mieux. L'obsession du sélectionneur est clair : maintenir la dynamique.
"Ce n'est pas parce qu'on a pas d'adversaires prestigieux qu'on va fanfaronner", a prévenu ce mercredi Didier Deschamps avec le visage fermé de celui qui a un message à faire passer. Il connaît mieux que personne l'importance de ce rendez-vous. Il est le dernier avant une série de cols hors-catégorie : l'Allemagne puis l'Angleterre en novembre, les Pays-Bas puis la Russie en mars. Le sélectionneur sait surtout qu'il ne lui reste plus que six matches avant de graver dans le marbre sa liste pour l'Euro et avertit : "On n'a pas énormément de rendez-vous jusqu'à l'Euro, je tiens à cette dynamique".

Diarra-Cabaye : duel au soleil

L'Euro, c'est demain. Déjà. Et chaque sortie sera désormais auscultée avec la plus grande attention. Mais le pedigree des adversaires de jeudi et dimanche permet encore quelques audaces à Deschamps. Ce ne sera plus le cas après. En septembre, il avait tenté des coups en confiant un rôle plus haut à Paul Pogba et en titularisant Nabil Fekir. Face à l'Arménie, selon les dernières indiscrétions du huis clos, il va relancer dans le grand bain Lassana Diarra.
La présence du milieu de l'OM parmi les habituels titulaires est un premier séisme. Si sa titularisation est confirmée, il serait le premier à bousculer la hiérarchie du onze depuis la dernière Coupe du monde. Le cas de Debuchy est sensiblement différent puisqu'il a glissé dans la hiérarchie en raison d'une blessure longue durée et Bacary Sagna, son suppléant, était déjà là au Brésil.
Le message pour Cabaye, et à un degré moindre pour Schneiderlin, est rude. Mais le milieu de Crystal Palace pourrait profiter de la possible blessure de Pogba pour débuter face à l'Arménie. Comme on le pressentait lorsque le sélectionneur a dévoilé sa liste la semaine dernière, les performances de Diarra et Cabaye suffisent à donner du sel à l'affiche de ce jeudi. Mais ,pour ce rendez-vous à Nice, Deschamps a choisi d'aligner son équipe type et l'intérêt de la rencontre dépassera ce seul duel du milieu de terrain.
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Didier Deschamps et Yohan Cabaye

Crédit: AFP

Une efficacité à retrouver

L'animation offensive est l'autre point chaud de cette équipe de France. Karim Benzema n'a plus marqué depuis le 11 octobre 2014 et les crispations qui l'entourent . Que ce soit de la responsabilité de Benzema ou de ceux qui l'entourent importe peu. La France doit marquer davantage. A l'image d'un Griezmann muet lui depuis 11 mois désormais. L'Arménie offre l'occasion aux Bleus de se souvenir qu'ils avaient inscrit 34 buts en 15 matches en 2014 (un record depuis 2003) et que les hommes n'ont pas tellement changé. Si le doute subsiste, Anthony Martial pourrait bien avoir une occasion de titiller la hiérarchie.
La défense, elle, a retrouvé ses repères après un mois de juin calamiteux. Elle accueille de nouveau Mamadou Sakho, écarté en septembre à cause d'un temps de jeu réduit à néant à Liverpool. Raphaël Varane retrouve son compère du Mondial mais leur dernière association en Albanie (1-0) a laissé de malheureux souvenirs. Est-elle encore et toujours la charnière qui doit s'imposer à tous ? La question est cruciale à huit mois d'un Euro qui n'a jamais semblé aussi proche.
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Cristiano Ronaldo au duel avec Raphaël Varane lors de France-Portugal en octobre 2014

Crédit: Panoramic

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