Face à la Belgique, la Russie est revenue de loin (3-3)

La Russie, dont les performances médiocres inquiètent à un an de "son" Mondial 2018, a arraché un nul (3-3) à la Belgique qui, jusqu'à la 74e minute menait 2-1, en match amical de football mardi soir à Sotchi. Alors que les Diables Rouges, grâce au pénalty de Kevin Mirallas (17e) et un doublé de l'attaquant Christian Benteke (42e, 45e), pensaient le match plié, les Russes, qui avaient ouvert le score dès la 3e minute par Viktor Vasin, ont réussi à changer le cours du jeu à la toute fin de la rencontre. Et le salut est, comme souvent, venu du banc.

C'est tout d'abord Alexeï Miranchuk, entré deux minutes avant, qui réduisait le score à la 74e avant que Alexander Bukharov, entré à la 46e, n'arrache le nul dans le temps additionnel (90+2e), redonnant le sourire à l'entraîneur russe Stanislav Cherchesov. Un match nul qui est la bienvenue pour l'équipe russe, défaite 2-0 vendredi soir à Krasnodar (sud) par les Elephants ivoiriens pour la 3e en six rencontres depuis la prise de fonction de Cherchesov en août après le fiasco de l'Euro-2016. Auparavant, les Russes se s'étaient inclinés contre le Costa Rica et le Qatar, deux sélections pourtant modestes.

C'est donc peu dire que ce nul contre la Belgique, cinquième du classement FIFA et d'une autre envergure que les adversaires précédents, va permettre à la Russie, automatiquement qualifiée pour le Mondial-2018 et classée elle au 60e rang mondial, de respirer un peu avant la Coupe des Confédérations qu'elle accueille cet été. Testé pour la première fois en configuration "football", le stade de Sotchi, inauguré pour les Jeux Olympiques d'hiver en 2014 et d'une capacité de 47 600 places, accueillera quatre matches de la Coupe des confédérations (17 juin-2 juillet), dont une demi-finale, avant d'héberger des rencontres de la Coupe du monde à l'été 2018.