Les notes : Rami n’a rassuré personne, Coman sur orbite

J’ai aimé : Son immense horizontale (12e) a permis aux Bleus de ne pas prendre l’eau lors d’un début de match mal maîtrisé. Impuissant sur les deux buts camerounais, il est livré à lui-même.

Je n’ai pas aimé : RAS.

En bref : Un match frustrant.

J’ai aimé : Il a globalement tenu son couloir avec application et n’a jamais vraiment été mis hors de position grâce à un placement toujours correct.

Je n’ai pas aimé : Beaucoup trop neutre. Il doit apporter plus dans les phases offensives.

En bref : Du Sagna dans le texte.

J’ai aimé : Sa disponibilité sur les coups de pied arrêtés offensifs. Payet l’a souvent trouvé dans les 16 mètres camerounais. Il s’est montré plus consistant en seconde période après un début de match très fragile.

Je n’ai pas aimé : Sa première demi-heure fut un calvaire. En retard sur l’égalisation d’Aboubakar, il a manqué d’agressivité et de promptitude. Son erreur sur le premier but camerounais ne l’a pas franchement aidé et il lui a fallu du temps pour trouver ses repères. Coupable sur le second but des Lions Indomptables, il perd un duel aérien qui coûte cher. Il aurait dû tenter sa chance dans le jeu long et s’est montré trop timide dans la relance.

En bref : Deschamps cherche des certitudes en défense centrale. Rami ne l’a pas aidé.

J’ai aimé : Lui ne s’est en revanche pas posé de question et a mis du cœur à l’ouvrage dès le coup d’envoi. Koscielny met de l’impact dans chaque duel et a longtemps pris le dessus sur ses adversaires directs.

Je n’ai pas aimé : Sa glissade en toute fin de match aurait pu coûter très cher sans le chef d’œuvre de Payet. Ce n’est pas Varane à la relance. La France a peiné pour trouver la faille, le jeu long des centraux est une vraie faiblesse.

En bref : Une seul erreur d’inattention. Comme trop souvent avec lui en sélection.

J’ai aimé : Il a pris le soin d’apporter le surnombre en attaque en combinant avec Payet. Mais ses centres n’ont jamais trouvé preneur.

Je n’ai pas aimé : Il ne tient pas son couloir sur le but d’Aboubakar et laisse un boulevard. Le latéral de la Juve a vécu une soirée très compliquée même s’il est livré à lui-même sur le second but camerounais.

En bref : La fébrilité de la charnière l’a contaminé.

J’ai aimé : Sa passe décisive. Un bijou absolu à la trajectoire parfaite. On lui reproche si souvent de ne pas être décisif en sélection pour ne pas saluer cet éclair de génie qui a fait basculer la rencontre. Une action de classe qui l’a débridé. Positionné plus haut après la pause, il a pris de l’épaisseur.

Je n’ai pas aimé : Une première demi-heure totalement neutre. Il a eu du mal à se situer dans l’entrejeu et Didier Deschamps n’a cessé de lui rappeler les consignes.

En bref : Son caviar rehausse un ensemble qui manque tout de même de régularité.

Remplacé par Moussa Sissoko (65e).

J’ai aimé : Sa volonté de toujours jouer tête haute et de relancer rapidement. Pas toujours heureux dans ses transmissions, il a malgré tout tenté de maintenir un rythme élevé en accélérant le jeu.

Je n’ai pas aimé : C’est une de ses mauvaises relances qui amène l’égalisation d’Aboubakar. Touché au genou cette semaine, Diarra n’est pas au top de sa forme et ça se voit. Il n’a pas rayonné sur le milieu comme à son habitude. Le Marseillais a parfois manqué d’agressivité et a été mis sur le reculoir par des Camerounais plus incisifs.

En bref : Il tire la langue et c’est inquiétant.

J’ai aimé : Sa pugnacité. Kanté est un poison qui s’accroche aux basques et ne lâche jamais sa proie. Positionné très haut dans les dernières minutes, il a amené un peu de folie dans le jeu tricolore, un supplément d’âme grâce à son dépassement de fonction.

Je n’ai pas aimé : Quelques fautes évitables et une entrée timide.

En bref : Si Diarra ne retrouve pas son niveau, il est plus qu’un recours.

J’ai aimé : Il marque encore et ouvre le score comme lors de la dernière finale de la Coupe de France. Le Parisien montre la voie à suivre et sa volée du gauche est un modèle d’équilibre. Toujours aussi précieux dans les duels.

Je n’ai pas aimé : Moins présent après la pause et plus bas sur le terrain, il a tout de même fini la rencontre par un caviar pour Cabaye. Il est un peu court sur le débordement de Nyom qui amène le but d’Aboubakar.

En bref : Indispensable. Comme souvent, presque toujours en Bleu.

J’ai aimé : L’attaquant le plus remuant des Bleus ce samedi. Son démarrage est dévastateur et lui permet de faire des différences énormes en quelques mètres. C’est grâce à l’une de ses accélérations qu’il offre l’ouverture du score à Matuidi. Un caviar qui l’a mis dans le sens de la marche. Coman est alors devenu insaisissable.

Je n’ai pas aimé : Un début de match timide et une fin de rencontre en pente douce. Le Munichois n’a pas réussi à maintenir son niveau d’intensité durant 76 minutes.

En bref : Une première titularisation qui pourrait donner des idées à Deschamps.

Remplacé par Yohan Cabaye (76e)

J’ai aimé : D’abord ce coup franc lumineux qui a scellé le succès des Bleus. Comme face à la Russie, il a réussi un chef d’œuvre. Dans l’orientation, on l’a connu plus inspiré même s’il a rectifié le tir en seconde période. En témoigne son extérieur pour Yohan Cabaye. Mais c’est surtout le danger qu’il fait planer sur ses coups francs et ses corners qui le rend indispensable.

Je n’ai pas aimé : Sa faculté à repiquer dans l’axe sur son côté droit a ralenti les offensives avant la pause et il manque de spontanéité parfois. Il est pris par la vitesse de Nyom sur la première égalisation.

En bref : Deschamps peut-il se passer de son talent sur coups de pied arrêtés ?

J’ai aimé : Il concrétise sa seule occasion de la première période sur une volée pleine de maîtrise. Son cinquième but lors de ses six dernières sorties en Bleu. Le Gunner est réaliste en sélection, c’est ce que Deschamps lui demande. Seize ballons et un but, le ratio est intéressant. Précieux dans le jeu dos au but, Giroud reste un point de fixation déterminant.

Je n’ai pas aimé : Sa trop grande neutralité lors de la première demi-heure. Absent des débats, ses coéquipiers n’ont pas réussi à le trouver. Les torts sont partagés. Maladroit lors de son second face-à-face qui aurait pu mettre à l’abri les Bleus.

En bref : Sifflé lors de la présentation des équipes, applaudi lors de sa sortie… Toujours précieux en bleu.

Remplacé par André-Pierre Gignac (65e).