Match amical : L'Italie s'offre une dernière victoire pour la forme contre la Finlande

L'Italie a réussi son dernier examen. La Squadra Azzurra s'est logiquement imposée face à la Finlande (2-0), lundi soir à Vérone, pour son deuxième et dernier match amical de préparation à l'Euro 2016. Guidée par le but d'Antonio Candreva, qui a ouvert le score sur penalty en première période (27e), l'Italie s'est ensuite mise à l'abri, à vingt minutes du terme, grâce à Daniele De Rossi (71e). Solide et bien en place, cette équipe d'Italie abordera le championnat d'Europe sans avoir encaissé un seul but en préparation.

On pourra longtemps débattre sur les carences qui existent encore dans cette Nazionale. Reste que les hommes d'Antonio Conte ont délivré une prestation tout à fait acceptable devant le public de Vérone. Huit jours après leur court succès face à l'Ecosse (1-0), les troupes d'Antonio Conte n'ont pas non plus forcé plus que ça sur la machine. Après une entame intéressante, elles ont lâché du lest et fait les montagnes russes, avant de repasser un coup d'accélérateur après le but d'Antonio Candreva (27e). En seconde période, il y a eu plus de rythme mais les nombreux changements ont coupé l'élan de cette équipe.

Il faut dire que la Finlande n'a pas constitué un adversaire réellement à la hauteur. Venue pour jouer le contre, l'équipe nordique n'a réussi son pari qu'en première période mais par à coups. Après la pause, hormis un tir de Roman Eremenko parti dans les nuages (80e) et un maigre corner obtenu dans les arrêts de jeu, elle n'a rien proposé de plus que ça à une Squadra qui a mis le bouton sur pause après le deuxième but signé De Rossi, fraîchement entré en jeu et opportuniste pour reprendre un centre d'Antonio Candreva de la tête (71e).

Avant de s'extasier sur le jeu de tête du joueur de la Roma, plutôt bon sur la pelouse pendant une demi-heure, on a apprécié le jeu de construction de cette équipe italienne, qui abordera l'Euro fortemment amoindrie dans l'entrejeu (absences de Marco Verratti et Claudio Marchisio, blessés). Emmené par Thiago Motta, très irrégulier lundi soir, et sifflé à sa sortie du terrain (63e), le milieu de terrain a eu des hauts et des bas mais a montré quelques éclairs intéressants dans la transition milieu-attaque. Si Motta a décliné au fil des minutes après une bonne entame, Emmanuele Giaccherini n'a pas vraiment convaincu. Les Laziales Marco Parolo et Antonio Candreva ont eux un peu plus séduit et apporté du jus pour se projeter vers l'avant.

Les vrais problèmes sont ailleurs. Tout au long de la soirée, l'Italie a cruellement manqué de finition et d'adresse dans les 20 derniers mètres adverses. Et c'est bien plus problématique. En attaque, Stephan El Shaarawy, très actif après la pause, et Simone Zaza, très volontaire et maître artilleur, ont marqué des points. Ciro Immobile a lui passé une soirée plus contrastée. Maladroit, il a peu près tout loupé, sauf ses combinaisons avec le très mobile Zaza. A une semaine du premier match de l'Italie à l'Euro face à la Belgique (le 13 juin à 21h00 à Lyon), voilà encore quelques chantiers à régler pour Antonio Conte. Les maux de tête, c'est pour maintenant.