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Equipe de France - Bleus - Kylian Mbappé : "Le déclic, c'est Manchester City"

Martin Mosnier

Mis à jour 01/06/2017 à 13:26 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 – Kylian Mbappé revient sur sa trajectoire fulgurante qui l'a mené de l'équipe réserve de Monaco aux Bleus en quelques mois seulement. Pour Eurosport, il nous décrypte son rapport intime aux Bleus.

Kylian Mbappé à Clairefontaine avec l'équipe de France

Crédit: Getty Images

Est-ce que vous espériez en début de saison, lorsque vous n'étiez pas encore en équipe première à l'AS Monaco, atteindre les Bleus aussi vite ?
K.M. : Non, bien sûr que non. Après, dans le football, tout est possible. Je suis parti de très loin et j'ai franchi les étapes en très peu de temps. J'ai toujours cru en mes qualités, en mes possibilités, mais je ne m'attendais pas à une progression si rapide.
La Coupe du monde en Russie n'était donc pas dans votre tête l'été dernier après l'Euro en France.
K.M. : Ça, c'est autre chose. Même avant l'Euro, elle était dans ma tête. Jouer une Coupe du monde avec mon pays, c'est plus qu'un rêve. Je n'ai pas attendu de gagner quelque chose ou de me rapprocher du but pour penser à la Coupe du monde. C'est un objectif qui m'habite depuis tout petit.
Quel a été le plus gros déclic dans votre progression ?
K.M. : Après Manchester City, je me suis fait découvrir aux yeux du monde. La Ligue des champions est vraiment exposée. Quand tu foules la pelouse en C1, tu sais que le monde te regarde. Manchester, c'est le déclic. La sélection, c'est la récompense du travail fourni.
Ma grosse référence, c'est la Coupe du monde 2006 et Zidane
Vous n'avez que 18 ans, quelles sont vos références et vos idoles en équipe de France ?
K.M. : Ma grosse référence, c'est la Coupe du monde 2006. J'ai vécu les deux suivantes bien sûr, mais celle de 2006 garde une place très spéciale pour moi. Chez les joueurs, c'est Zidane bien évidemment. Qui n'a-t-il pas fait rêver ? Henry, Ribéry ou Benzema en 2014 m'ont marqué aussi. Mais Zidane, c'est au-dessus. En 2006, le 4-4-2 losange avec Makelele et Vieira, c'était quelque chose. Les Bleus, c'est à part. Je me souviens de ma première sélection, 80 000 personnes unies dans une même direction. Quand vous êtes sur le terrain, ça vous donne envie de tout défoncer.
Vous n'aviez que 18 ans pour votre première sélection…
K.M. : (Il coupe). Je n'ai jamais parlé d'âge. Ma réflexion ne tourne qu'autour du niveau. Je me suis toujours dit que, si le sélectionneur faisait appel à moi, c'est parce que j'avais mérité ma place. Je n'avais aucune question à me poser.
La France dispose d'un vivier offensif incroyable avec des profils très différents.
K.M. : C'est extraordinaire. Il n'y a pas beaucoup de sélections qui peuvent se targuer d'avoir autant d'atouts offensifs. L'équipe de France est à la recherche de titre depuis un bon moment. Si tous ces talents peuvent lui permettre de gagner, on prend. Didier Deschamps sait que je suis un attaquant, que je peux jouer partout.
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Antoine Griezmann et Kylian Mbappé - Equipe de France mars 2017

Crédit: AFP

Mois de juin, mois de juillet ou mois d'août, ça ne change rien pour moi
Champion d'Europe U19 l'an passé, vous ne disputez pas la Coupe du monde U20 en Corée du Sud. N'est-ce pas tout de même une frustration de ne pas avoir terminé votre histoire avec cette génération ?
K.M. : Non, je n'ai pas de pincement au cœur. Je ne fais pas la Coupe du monde mais je représente quand même mon pays. Si j'avais raté le Mondial pour rester en club ou partir en vacances, là, oui, j'aurais eu un pincement au cœur.
Le mois de juin ne réussit pas toujours aux Bleus. On se souvient de la tournée ratée en Amérique du Sud en 2013 ou des défaites face à la Belgique (3-4) et l'Albanie (1-0) en 2015. N'y a-t-il pas un risque de relâchement à cette période de l'année ?
K.M. : Moi, j'aborde ce triple rendez-vous avec une grande détermination et l'envie de tout gagner. Le plus important, c'est la Suède parce que le résultat déterminera une partie de notre avenir pour la Coupe du monde. Après, mois de juin, mois de juillet ou mois d'août, ça ne change rien pour moi. Je donnerai le meilleur de moi-même. Comptez sur moi.
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