Match amical : L'Espagne écrase le Costa Rica (5-0)

Si une équipe semble déjà au point à huit mois de la Coupe du monde, c'est bien l'Espagne. La Roja a encore étalé ses qualités techniques et collectives face à un Costa Rica il est vrai limité, et laminé samedi à Malaga (5-0). Jordi Alba, Alvaro Morata, Andres Iniesta et David Silva, auteur d'un doublé et d'une prestation éblouissante, ont concrétisé la très nette domination de la formation de Julen Lopetegui, qui se frottera à la Russie mardi pour son dernier match de l'année civile.

L'Espagne a imposé son style et sa maîtrise dès le coup d'envoi sous l'impulsion du trio Isco-Iniesta-Silva et le Costa Rica a rapidement été dépassé. Après une grosse vingtaine de minutes de jeu, les Espagnols avaient déjà pris un break d'avance grâce à un tir croisé de Jordi Alba (1-0, 6e) et un but opportuniste d'Alvaro Morata (2-0, 22e), au terme d'une action marquée par un une-deux magnifique entre Iniesta et Silva.

Passeur décisif sur le premier but, Silva s'est ensuite mué en buteur pour sceller définitivement la victoire de la Roja. Après avoir exploité une grossière erreur de la défense du Costa Rica (3-0, 51e), le stratège de Manchester City est allé récupérer un ballon le long de ligne de touche avant de repiquer dans l'axe et d'ajuster Danny Carvajal, titulaire en l'absence de Keylor Navas (4-0, 55e). Le gardien costaricain, auteur de quelques parades en première période, a encore dû s'incliner sur un tir croisé d'Andres Iniesta, bien seul pour porter le ballon du rond central à l'entrée de la surface (5-0, 73e).

Malgré les trois buts inscrits après la pause, la prestation espagnole a été moins aboutie en seconde période. Ce qui peut notamment s'expliquer par les quatre changements effectués par Lopetegui à la pause, notamment les sorties de Sergio Ramos, Sergio Busquets et Gerard Piqué, très régulièrement sifflé par le public de la Rosaleda durant ses 45 minutes passées sur le terrain. Un public qui a par ailleurs apprécié de revoir son ancienne idole, Isco, lui aussi brillant avant de sortir sur blessure en seconde période. La seule ombre au tableau pour une Roja qui peut voir l'avenir sereinement.