Les Bleus continuent sur leur lancée face à l'Italie (3-1)

Pour l'instant, ces Bleus vont bien. Après avoir battu l'Eire (2-0) lundi, l'équipe de France a confirmé sa bonne préparation en dominant l'Italie (3-1) vendredi à Nice. L'équipe de Didier Deschamps a signé une victoire convaincante grâce à des buts de Samuel Umtiti (8e), Antoine Griezmann (29e s.p.) Ousmane Dembélé (63e) face à une sélection transalpine encore convalescente, même si elle a su exploiter une erreur d'Hugo Lloris pour trouver les filets par Leonardo Bonucci (36e). La France peut se tourner sereinement vers son dernier match de préparation face aux Etats-Unis le 9 juin.

Deschamps pourra retenir plusieurs motifs de satisfaction. Surtout, la confirmation que ces Bleus peuvent être irrésistibles quand ils arrivent à exprimer leurs qualités de vitesse et de percussion. L'Italie, rapidement dépassée par le rythme tricolore, a été poussée à la faute. Une erreur de marquage qui a laissé Kylian Mbappé libre de placer une reprise renvoyée par Salvatore Sirigu sur Samuel Umtiti (1-0, 8e), puis une faute d'un Rolando Mandragora sur Lucas Hernandez, sanctionnée d'un penalty transformé par Antoine Griezmann (2-0, 29e), ont illustré les grandes difficultés rencontrées par les Italiens en défense.

Un break d'avance au bout d'une demi-heure, ce n'était pas si bien payé pour des Bleus malheureux sur une frappe de N'golo Kanté repoussée par le poteau (20e). Alors les Français ont continué à accélérer. Et Ousmane Dembélé a enclenché le turbo en seconde période. Après un raid magnifique ponctué par une frappe sur la barre, l'attaquant du Barça a mis la France à l'abri d'une très belle frappe enveloppée dans la lucarne de Sirigu (3-1, 63e). Avant d'être remplacé par Thomas Lemar (71e), Dembélé a rassuré tout le monde sur l'état de sa cheville. Et surtout Deschamps.

Rassuré, le sélectionneur l'a certainement moins été par la fébrilité parfois affichée par sa défense. Et notamment par Hugo Lloris. Le capitaine tricolore n'a pas été irréprochable sur un coup franc de Mario Balotelli en le renvoyant directement sur Leonardo Bonucci, qui ne s'est pas fait prier pour réduire l'écart (2-1, 36e). Les Bleus ont par ailleurs concédé beaucoup de frappes aux Italiens (14e, 16e, 46e, 47e, 48e, 49e, 67e, 69e). Trop pour ne pas y voir un défaut à corriger avant le troisième et dernier test face aux Etats-Unis samedi prochain.