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Tenu en échec par la Tunisie, le Portugal a été à moitié convaincant

Arthur Merle

Mis à jour 28/05/2018 à 23:29 GMT+2

MATCHES AMICAUX - Deux mois après sa lourde défaite à domicile face aux Pays-Bas, le Portugal, privé de Cristiano Ronaldo, a concédé un match nul face à la Tunisie (2-2), lundi soir à Braga. Les champions d'Europe avaient fait le break peu après la demi-heure de jeu, avant d'être repris par une équipe tunisienne vaillante.

Bernardo Silva (Portugal) et Yassine Meriah (Tunisie)

Crédit: Getty Images

Une bonne heure de maîtrise, et le Portugal s'est essoufflé. Après avoir compté deux buts d'avance sur la Tunisie, la formation de Fernando Santos a été accrochée par les Aigles de Carthage ce lundi soir, en match amical, à Braga (2-2). Avant d'affronter la Belgique et l'Algérie, André Silva et ses coéquipiers ont montré deux visages bien distincts, entre domination technique et fébrilité défensive. Les visiteurs, eux, repartent avec une bonne dose de confiance.
On avait quitté Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers sur une défaite inquiétante face aux Pays-Bas (0-3), en mars dernier. Ce lundi, on a retrouvé la formation de Fernando Santos… sans CR7, laissé au repos après son nouveau sacre en Ligue des champions samedi soir. Et partiellement convaincante. En fait, il y a eu deux versions du champion d'Europe en titre sur la pelouse de l'Estadio Municipal de Braga. Pendant une mi-temps, c'est une formation à l'aise techniquement et plutôt inspirée dans ses combinaisons offensives qui a offert deux buts à son public. D'abord sur une tête d'André Silva (1-0, 22e), puis sur un bijou de Joao Mario, pas gêné au moment de nettoyer la lucarne de Hassen (2-0, 34e).

Le Portugal se relâche, la Tunisie se rebiffe

Dans le sillage d'un Quaresma disponible et décisif puisque passeur sur l'ouverture du score, les locaux ont attaqué la seconde période sur un rythme plus tranquille mais en continuant d'étouffer une formation tunisienne qui semblait proche de la rupture, après avoir déjà payé son manque de rigueur défensive. Mais à l'image de la superbe réduction du score de Badri (2-1, 39e), la Tunisie a de nouveau frappé au moment où elle semblait être au plus mal quand, sur un amour de centre du pied gauche, Maaloul a mis sur orbite Ben Youssef pour permettre à sa formation d'égaliser (2-2, 64e). De quoi punir le relâchement défensif du Portugal.
Au-delà de ses deux buts et d'un nul prestigieux, les Aigles de Carthage ont montré des signes extrêmement encourageants à un peu plus de deux semaines du coup d'envoi du Mondial. Capables d'être très tranchants sur des phases de contres, notamment lors d'une entame de match incisive, Sliti et ses coéquipiers ont aussi montré une vraie aisance technique, faisant vivre une fin de match très pénible à leur adversaire, moins souverain dans le jeu. Certes, les phases de possession ont été plutôt rares, mais elles ont eu le mérite d'exister. Le tout face à une formation portée par un Adrien Silva inspiré et un William Carvalho fidèle à lui-même à la récupération.
Malgré cela, Haddadi et le reste de la défense tunisienne auront plusieurs problèmes de placement à régler, à l'image de l'ouverture du score de Silva. Du bon et du moins bon de chaque côté : le constat est plutôt logique et habituel en cette période de préparation au Mondial. Mais on retiendra beaucoup plus volontiers les aspects positifs du côté du futur adversaire de la Belgique, du Panama et de l'Angleterre au Mondial. Le Portugal, de son côté, à de vraies questions à se poser. Sans, évidemment, tomber dans le piège de l'affolement.
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