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Mesut Özil et Unai Emery, je t’aime, moi non plus à Arsenal ?

Louis Pillot

Mis à jour 02/09/2018 à 09:03 GMT+2

PREMIER LEAGUE - La relation supposément compliquée qu’entretiennent Mesut Özil et son entraîneur Unai Emery fait parler en Angleterre. Au-delà des rumeurs, c’est pourtant bien sur le terrain que l’Allemand pourrait voir sa place menacée, avant le déplacement d’Arsenal à Cardiff dimanche (14h30).

Emery Ozil Arsenal

Crédit: Getty Images

Entre Mesut Özil et Unai Emery, les mots doux du début semblent bien lointains désormais. Après l’été compliqué de l’Allemand, achevé par une rupture avec la Mannschäft, le nouveau coach d’Arsenal s’était fait son plus fervent défenseur. "Nous voulons tous aider Mesut à se sentir chez lui ici", avait dit l’Espagnol, fin juillet. Trois matches médiocres plus tard, les choses ont déjà changé. La relation supposément compliquée qu’entretiennent les deux hommes fait parler toute l’Angleterre. À tel point que la place d’Özil chez les Gunners pourrait être menacée, avant le déplacement à Cardiff.
Il faut dire que le début de saison du numéro 10 ne plaide pas pour lui. Totalement spectateur, comme tous ses coéquipiers, lors de la leçon inaugurale donnée par Manchester City à l’Emirates (0-2), Özil a été remplacé dès la 68e minute lors du match suivant, face à Chelsea (3-2). Jusque là, rien de vraiment inquiétant : l’Allemand n’a, à Londres, que trop rarement brillé dans les grands matches pour que tout cela semble inhabituel. C’est plutôt son absence face à West Ham, lors de la première victoire des Gunners cette saison (3-1), qui a fait jaser.
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Mesut Özil

Crédit: Getty Images

"Malade" six fois en deux ans

Le week-end dernier, Arsenal justifiait son forfait par une "maladie". Une raison déjà utilisée… six fois depuis septembre 2016, selon les chiffres du Guardian. De quoi inciter les journaux anglais à fouiller en profondeur, pour débusquer l’origine de ce running gag. ESPN a dégainé le premier : la chaîne américaine a fait état, dès le surlendemain de la rencontre, d’un supposé accrochage à l’entraînement. Quatre jours plus tard, la même rédaction a démenti et confirmé l’existence d’une "laryngite", tout en ajoutant : "L’idée que le joueur ait perdu la confiance de son manager apparaît fantaisiste, au vu de leur forte relation." La rumeur, elle, avait déjà fait son chemin.
Emery s’est pourtant attelé à la démolir en conférence de presse, tout au long de la semaine. "Dans ma carrière, je ne m’arrête pas sur tout ce que les médias disent à propos de moi ou de mes joueurs, a dit l’Espagnol. Mais dans le cas de Mesut Özil, tout est clair, il est OK, il a l'implication qu’on veut, il est un joueur très important pour nous, et nous voulons l’aider à nous offrir ses meilleures performances à tous les matches et à tous les instants." D’autant que l’Espagnol savait à quoi s’attendre : il n’a pas nié avoir tenté d’attirer Özil lorsqu’il était au PSG.
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"Bonjour, c'est Unai !" : Quand Emery décroche le téléphone d'un journaliste en conférence de presse

"Chaque joueur doit être concerné"

Les rumeurs de vestiaire écartées, reste la réalité du terrain. Car c’est bien sur le pré que Mesut Özil pourrait voir sa place menacée. Unai Emery n’a pas hésité à l’avertir, ces dernières semaines : "Il est clair qu’il a besoin d’avoir le ballon dans les pieds pour ensuite donner plus d’options (...) mais dans les moments défensifs, chaque joueur doit être concerné." Le message est clair : si l’Allemand avait droit à quelques libertés défensives sous Arsène Wenger, l’Espagnol ne laissera rien passer. C’est a priori cette exigence nouvelle qui serait à l’origine des rumeurs de confrontation parues dans la presse.
D’autant que contre West Ham, face à un adversaire certes faible, Arsenal s’est plutôt bien débrouillé sans son meneur. Aaron Ramsey a donné satisfaction en position de numéro 10, dans le 4-2-3-1 d’Emery. Le Gallois, souvent premier au pressing, semble plus adapté aux demandes de l’ancien entraîneur du PSG à ce poste. Il pourrait reléguer Özil sur le côté, poste aux exigences défensives plus élevées. Reste à savoir si l’Allemand pourra s’y plier pour maintenir "l’équilibre" cher à Emery. Sous peine d’être relégué encore plus loin, sur le banc. Cela serait quasiment inédit, depuis son arrivée à Arsenal il y a cinq ans.
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Unai Emery avec Mesut Özil

Crédit: Getty Images

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